
 
		Projetfdr-  
 mè  pour  y  
 iuppléer. 
 La  direction  
 de  l’aiguille  
 eft  la  
 même  iur  
 les  montagnes. 
 3 76  N O T I C E   E > \ I IN   N O U V E A U 
 fidérant  la  vîteffe  des  ofcillations  d’un  barreau  aimanté,  voye;  
 Dijjertatio  de  Magnete  Experim.  C i l ,  &   C P l l   -,  tantôt  ej  
 eftimant  par  des  poids  l'action  du  Fej-  fur  un  Ailnan  fufpendf  
 au  bras  d’une,  balance  ,  Ibid.  p.  ,i  i — 3 4. ;  tantôt,  en  éprouvant  
 la   diitance  à  laquelle  un  Aiman  détourne  une  aiguille  aimantée  
 d e   fon  M é r id ien , p.  49-—  y y . 
 D ’a u t r e s   Phyficiens  plus1  modernes  ont  auffi  varié  &   répété  
 •ces  mèpies  épreùvps,  mais  je  ne  crois  pas  que  perfonne,,aij  
 tenté  d’éprouver,les  variations que  la  différence des,lieu x pourrait  
 occaiioner  dans  la  force  attractive  de  l’Aiman. 
 L ’id jée  de  ¡ces  recherches  me  vint  premièrement  par  rapport  
 aux  montagnes.  I l   me  parut  intéreffant  d'éprouver,  fi.  la  di.  
 reftion  de  l’Aiman  ne  ferait  point  différente  fur  leurs  cimes,  
 &   ü  la  force  attraétive  ne  diminueroit  point  comme  la  gravité;  
 & peut-être  plus ■ rapidement  encore  »  en  s’éloignant de  la  fûrfaccj  
 de  la  .Terre- ,  ..  ...  . 
 §.  4yÇ.  PopR;  ïa  dïreâion,,  je  n’ eus  pas  de,  peine;.à  me  fatif-1  
 faire.  Je  pris  une  bouffole  munie  d’une  alidade ;  &   d’u,n  point  
 de  la  plaine  aifé  à  diftinguer  du  haut  d’une  montagne  ,  je  vifai  
 à  un  point  diftinét  &   acceifible  de  la  cime  de  cette  même;  
 mon tagn e ,  &   je  notai  l ’angle  que  faifoit  l ’aiguille  aimantée  
 avec  cette  direétion.  Enfuite  portant  ma  bouffole  fur  le   point  
 d e   la  montagne  auquel  j ’avois  d’abord  vile ,  je  la  dirigeai  à la  
 ffation  de  la  plaine ;  &   retrouvant  l ’aiguille  exadement  dans la  
 même  p o fitio n ,  je  jugeai  que  l ’Aiman  confervoit  fur  la  cime  
 de  la  montagne  ,  la  même  diredion  que  dans  la  plaine. 
 J’ai  pourtant  quelquefois  trouvé  des  différences,  &   la  raifoa 
 de 
 de  ces  différences  étoit  vraifemblablement  dans  des  mines  de  
 Fer,  fituées  à  droite  ou  à  gauche  d é 'la   ligne  qui  joint  lés  
 deux  ftations.  Nous  en  verrons  un  èxemple  bien  frappant  
 dans  les  obfervations  faites  fur  le   Cramont. 
 Q uant  à  l’inclinaifon,  je  compte  bien  de  l’éprouver  auffi ;  
 mais  je  n’ai  pas  encore  achevé  la  conftrudion  d’uné  nouvelle  
 bouffole  que  je  deftine  à  ces  épreuves. 
 §.  4 5 7 .  L a  force  attradive  m’a  paru  plus  difficile  à  mefurer  
 que  les  forces  directrices.  J ’effayâi  d’abord  de  prendre  une  
 Pierre  d’Aiman  ,  armée  fuivant  ,1a  méthode  reçue;  d’éprouver  
 quel  étoit  le  plus;  grand  poids,  qu’elle  pût  porter  dans Ta'plaine1,  
 &;  de  répéter,  cette  épreuve  fur  les  m o n ta g n e s /M à r ÿ  -j'e'vis  
 , bientôt  que  les.  plus  ,  petites  différences  dans  la  pofition  dû  
 portant,  jettoient  une  incertitude  extrême  fur  ces  expériences;  
 car  fuivant  qu’il  appuyoit  fur  tel  o u - te l  point  des'  talohs ' dé  
 l’armure  ,  l’Aiman  portoit  des  poids  plus’ ou  moins  g r a n d s &   
 I quoique  je  marquaffe  par  des  traits  précis  &   déliés  la  place  
 I où  je  le  faifois  appuyer,  -je  trouvois  toujours y  dans '  le  même  
 Items  &   dans  le  même  l ie u ,  des  différences  affez  côniidérables.  
 ! J’imaginai  alors  de  fixer  fur  ce  portant  dès  côiiliffeS  de  ‘Cuivré',  
 I  dans  lefquelles  les  talons  de  l’armure  êntrèrôleht  avéc  pr'écifion,  
 [pour  les  forcer  à  rencontrer  tbujôûrs’ Téà'  îfiêihès  points  du  
 [portant.  Je  fis  exécuter  Cet  a’pparëil  eii  1 7 6 *   ,  pour  mon  
 [  premier,  voyage  autour  du  Mont-BlancV  &   jé  ' ni’eh  fervis  à  
 I  faire  diverfes  épreuves  - fur  l'es  montàgbfes: &   dans'  les '  plaines : 
 ••>  , V.  'l  ' n  Ti ’ M  3 
 mais  je   ne  trouvai  pas.;  encore ' affezl'd’unifûr'inité'  dans  mes  ré-  
 |  fultats  pour  en  être  fatisfait;  &   j’ eus  lieu  de  me  convaincre,  
 que  la  difficulté  de  tenir ,-  &   les  taloiis  de  l’armure  &   te   portant  
 toujours  également  fecs'tégàleiûent  exempts  dé  pôàffiere, 
 B  b  b 
 Premiers  
 effais  fur  les  
 variations  
 de  la  force  
 attractive.