'Situation
-des efearpe-
¡mens.
Va liées.
lie s Gla-
;ciei s du premier
genre
-occupent
-xîes vallées
•tranfve riales.
§. î 7f | Les hautes calcaires fituéés daus le d em i-ce r c lé
feptentrional, & voifines du B u e t , telles que les Mont d’An-
terne , N . 4 > Ie Grenairon, N°. 1 7 , & d’autres montagnes à
droite ou a 1 Eft de ce lle -c i, dont nos guides ne favoient pas
les noms , ont toutes leurs efcarpemens tournés contre la
chaîne centrale , ce qui -confirme Pobfervation que j’ai faite
au fommet du M ô le , §. 2 83. L e Buet lui-même a fes couches
defeendantes vers le dehors des A lp e s , & efearpées contre
le Mont-Blanc.
§• Î 77- Q u A N T aux vallées, la cime du Buet n’en préfente
pas un auffi grand nombre que celle du Cramont, que nous
verrons de l ’autre côté du Mont-Blanc. La vallée du Rh ôn e ,
N°. n , eft la feule grande vallée longitudinale que l ’ou voie
diftinélément ; celle de l’A rv e , N°. y , que nous avons fuivie
entre la Bonne-Ville & C lu fe , & celle du G iffr e , N \ ic t ,
qui lui eft parallè le , fon t du nombre des tranfverfalesT
M a u » on peut d’ici vérifier ce que j’ai dit dans le Chapitre
des Glaciers , §. 522-, que la plupart des glaciers du premier
genre font renfermés dans des vallées tranfverfales. Et l’on
en comprendra la ra ifo n , fi l’on fe rappelle ce que nous venons
de v o ir , §. Ï 7 3 , que ces glaciers rempliilent les inter-
•valles des pyramides & des arrêtes qui dépendent des hautes
chaînes. Ca r d’après cette obfervation, ils doivent fe prolong
e r fuivant des lignes à-peu-près perpendiculaires à la direétion
de ces chaînes. En effet, prefque tous les glaciers un peu
•confidérables que l’on découvre du haut du B u e t , & même
■comme nous le verrons dans la fu ite , ceux que l’on trouve
d e l ’autre cote des Alpes, font renfermés dans des vallées qui
courent à-peu-près du Sud-Eft au No rd -Ou eft, tandis que cette
même partie des A lp e s , court du Nord-Eft au Sud-Oueft , c’eft-
à - d j r e à angles droits de la direétion de ces glaciers.
M a i s fi Bon ne découvre pas d’ici beaucoup de vallées longitudinales
, en revanche on voit un grand nombre de chaînes
de montagnes parallèles entr’elles ; - comme le Jura le Saleve,
les Monts V e r g i , ceux du R e p o fo ir , les Aiguilles rou ges , les
Aiguilles de Chamouni, les chaînes qui bordent le Vallais, &cr.
Et c’eft là le phénomène important-
C a r je démontrerai dans là fuite, q u e I’obfervation de B o u r -
guet fur les angles faillans & rentrans; ,. dont on a-fait un fi
grand bruit, eft tout à fait trompeufe;: qu’elle n’eft vraye que
des vallées, tranfverfales,. étroites, dè formation récente,, c’eft-
à-dire , qui ont été creufées par des rivieres & des torrens,
dëpuis la retraite dès eaux, ou par leur retraite même ; tandis qu’au
contraire, les gandes vallées longitudinales , dont l’exiftence eft
auffi ancienne que celle des mon ta gn e s , & qui fëulés méritent
d’être, confidérées-dans un e-th éorie générale, préfentent fou--
vé-nt des renflemens & des, étranglèmens fucceffifs, & par con—
féquent le contraire des angles faillans &■ rentrais..
Si l’on peut trouver une c le f de la Théorie de la T e r r e ,
relativement à la direction des courans de l’ancien Océan dans
lequel les montagnes, ont été formées,.il faut la chercher, dans,
la, direétion des plans- des couches inclinées'; en faifant abftrac-.
tion des cas rares & . particuliers, dans lefquels on voit ces couches
s’écarter, du parallélifme qu’elles obfervent généralement
avec les chaînes dé montagnes qui réfultent de leur afiemblagec.
Chaîne«-,
paralleles
entr’ellés..
> Apprécia,
tion de l ’ob-
fervation de
B o b r g b e t■
fur les an.
gles faillans -
& rentransi-
Là fitua-
tion des
plans des
couches eft
plus effen—
tielle pour.-'
la Théorie-,