
J
NOMS
des
OBJETS d’exportation.
(Eufs .................
Peaux de boeuf....
Perles........................
Plantes textiles., . ,
Plantes tinctoriales.
Poisson frais.............
Poisson sec..............
Poteries...................
Préparations comestibles.
REMARQUES.
pTesumer qu'à c ertaine époque les Espagnols se rendoient
su r ces bords pour y faire l.a pccbe des perles. II paroît que
ic même coquillage se rencontre encore trè s-abondam m
en t aux îles Carolines.
E n petit nombre ; il seroit cependant possible à un navire en
reiâche de s'cn procurer p our ses besoins.
On ne pourroit réunir a u jo u rd ’h u i, pour l'exportation , q u ’un
nombre fort limité de peaux de boe u f, une partie de celles
qu’on recueille se consommant sur les lieux; toutefois si l’on
donnoit plus de développement à i’éducation des bestiaux
ainsi q u ’à la préparation du deivdcng, il cn résulteroit
nécessairement de notables bénéfices pour ce commerce.
Ii ne paroît pas q u ’on doive jama is tire r grand avantage de
cette production m a rine : ies peries sont en général ici
fort pe tite s, et dé s-io rs d'u n e foible valeur. P e u t - ê t r e
se ro it-ii bon d ’essayer ce qui résulteroit du moyen proposé
pour faire grossir les perles. ( Vcy. pag. et dans ce
tableau l'article N a c re de p erle. )
L ’énorme quantité de cocotiers q ui croissent aux Mariannes y
rendent extrêmement commune la b ourre de coco ou le kair:
on peut cn dire à -p e u -p rè s autant du balibago. (Kcy.dans
ce tableau ies articles A baca et Coton. )
Un peu d ’in d ig o , de curcuma e t de roucou, voiià tout ce
q ui peut maintenant être offert au commerce ; ii e.'t vrai
que ces substances végétales seroient suceptibics d ’acquérir
un développcm.ent considérable, n o n-seulement à G o am ,
mais encore sur les autres île s de l’archipel.
Les m a rins en reiâche aux Ma rianne s y trouveront toujours
beaucoup d ’excellent poisson. Il faut q u ’iis se défient de ceiui
qui, à de certaines époques, devient vénéneux. (F . p. 273,)
Le poisson scc e s t , ainsi q ue nous l’avons vu a ille u rs , d ’un
-usage fort ancien aux Ma rianne s; il se conserve b ie n ,
et feroit un utile objet d ’exportation.
Dans l'état d ’imperfection où restent ici certains a r ts , il
est certain qu on ne sauroit retirer aucun avantage de la
fabrication des poteries. La terre glaise cependant y est
belle et abondante; avec plus d'habileté pour les vernir et
les c u ire , nul doute q u ’un jour les insulaires voisins de
l’archipel des Carolines ne vinssent aux marchés mariannais
pour s’y approvisionner de ces obje ts, do n t ils
sentent déjà l'importance.
Les confitures d e coco , de gingembre, d ’an an a s, de goyave,
d ’oranginc, de mangue , de r im a , & c ., faites avec le sucre
de coco, se ro ien t, avec des fruits de rima sèches, de
NOMS
des
OBJETS d’exportation.
Racines frrineuses.
Résines . . .,
R im a .....................
Riz............................
Salaisons.................
S e i ..........................
Soufre....................
Sucre.......................
Tabac..................... .
Tripangs................
Viandes fraîches..,
Viandes séchées...
R EM A R Q U E S .
bonnes provisions de r
d u t
cquelics 1 pourt t joindre
poisson mariné dans le vinaigre.
Les meilleures sont ies sonis [ c/ieux c araïbes], les cainoies
[p a tatesd o uces], et les dagos e t nikas [ig n am e s] ; ii csttrts-
facile de se procurer de ces végétaux , q u i se conservent
bien et assez long-temps à bord.
Les résines de rima, de dogdog et de takamahaka, pourroient,
dès ce m om en t, être ofterics au commerce, mais cn pciiie
quan tité ; rien n'empêcheroit que ce genre de produit n'acq
u ît par la suite plus d ’extension.
Pendant une re iâ c h e , il est facile d ’avoir de ces fruits en
q u a n tité : si l’on vouioit en conserver en m e r, il seroit
nécessaire de les couper cn manches et de les faire sécher
au four comme nos b iscu its, ou mieux encore d ’en faire
des confitures avec le sucre de palmier.
Voyez Graminées.
On sale des porcs à T in ia n ainsi q u ’à Goam ; ma is à cause
sans doute des fortes cha leu rs, peut-être aussi faute de
bien s’y prendre , ces salaisons ne peuvent se conserver
que pendant un temps fort limité. Au besoin toutefois,
u ne telle ressource, d ans ces parages éloignés, seroit for:
précieuse.
Il est à desirer q u ’on donne beaucoup plus d ’extension ,'i la
de cette substance, qui n ’est même pas propor-
intenant aux besoins domestiques de la coionie.
fabri
Cette production minérale se trouve cn grande quantité,
avons-nous d i t , su r i’îie Pagon , e t probabiement aussi
sur quelques autres île s de l'a rch ip e l; on p o u rro it, sans
beaucoup de p e in e , en iivrer au commerce.
Peut-être le sucre de coco trouv'croit-ii un débouché favorable
chez les peuplades carolinoises qui avoisinent Gûam ;
on p'ourroit ie tenter. Mais comme la canne à sucre vient
à merveille aux M a rian n e s , il ne seroit pas moins interessant
d ’y introduire la fabrication de son su c , q ui don-
neroit un p roduit à—la-fois plus avantageux et d'un goût
plus agréable.
D e toutes ies substances végétales cultivées à G o am , le tabac
est celle que l'on soigne avec le plus de sollicitude. L.i
qualité en est excellente , et ne seroit assurément pas
moins liicn accueillie par ies ma rchands que par les mi-
V o ye i Holothuries.
Les vaisseaux en relâche à Goam peuvent com pte r, pour letii
consommation jo u rn a liè re , su r de la viande de cerf,
de i>oeuf, de porc, et sur des volailles.
Voyez Dendeng.
Marchandises
d’importation.
t
En dressant le tableau ci-après , qui embrasse réellement les objets
les mieux appropriés aux goûts' et aux besoins des habitans , je ne me
suis pas dissimulé qu’il n’étoit établi que sur des bases tout-à-fait hypothétiques.
En effet, ii tombe sous le sens qu’une population peu nombreuse,
pauvre et nullement disposée à rien faire pour sortir de sa misérable
condition, ne sauroit puiser dans son sein les ressources nécessaires
pour offrir un attrait à des projets d’importation de quelque étendue,
et qui se trouveroient encore entravés par ies exigences du monopole que
se sont attribué, contre les intentions positives du souverain, les principales
autorités du pays.
EWRE III. — D e T im o r a u x M a r i a n n e s i n c l u s i v e m e n t . 467
Mais j’ai dû admettre la supposition d’un meilleur avenir pour ces insulaires
; j’ai dû prévoir que des réglernens dictés par une sage et prévoyante
philanthropie ranimeroient sur ces plages lointaines la vigueur
énervée. Puissent ces voeux se réaliser bientôt! Puissent les hommes qui
règlent les destinées des Mariannais, se pénétrer du besoin de tirer un
parti plus avantageux des richesses du sol et des dons de rinl,elligence que
la nature leur offre à exploiter ! Puissent-ils enfin ne pas tromper l’espoir
de ces peuplades encore sauvages qui déjà sont venues chercher sous leur
empire les prémices de la civilisation et du bonheur!
Industrie
commerciale.
T a b l e a u des tnarchandiscs qui pourroient être favorablement accueillies à Gaam.
NOMS
des
OBJETS d’ importation.
REMARQUES.
Ancres...................... Des ancres ou des grapins propres aux embarcations de
4.0 à 50 to nne aux, des grapins de grandeurs variées pour
chaloupes et canots, seroient assurément bien reçus.
Bijoux............... .. Une petite partie devroit être en or et en argent. Il faudroit
se borner, pour l’in s tan t, à des bag u e s, des pendans d ’ore
ille , des médailles de sa in ts , cn cuivre doré ou en
a rgent; des rosa ire s, des chap e le ts, &c.
Boussoles................. Que lque s petites boussoles pour pirogues et canots trouve—
roicnt probablement un bon débit. Le nombre trcs-borné
des navigateurs, doit faire concevoir qu 'il ne faudroit pas
en apporter beaucoup. Peut-ê tre les Carolinois appré-
cie roic in-iis cet in s trum en t, et scroient-ils bien aises de
s’cn procurer.
Chapeaux................ On pourroit avoir quelques chapeaux en feutre , soit ro n d s,
soit à cornes.
Cuivre ( barres de). Toyez Quincaillerie.
Draps........................ T r è s -p e u de drap rouge, ma is assez de b icu , et l'un et
i'.autre fort légers cn qualité.
Estampes gravées. . Les sujets cn devroiciit tous être religieux, encadrés et garnis
de leur glace.
Etoffes en coton.. . Des percales b lanche s, des toiles à carreau de c o u le u r, im itant
les dessins écossais; des fichus rouges et b lan c s ,
s im p le s, brodés ou garnis de dentelles , p our voiles, cn n -
viendroicni parfaitement {vtye’ pl. 64 et 65 ) ; 011 pourroit
y joindre quelques toiles bleues de belles qualités , et de
la serge écarlate pour doublure d ’uniformes.
Fer............................ Voyez Quincaillerie.
Fouènes............ .. Petites, légères, à trois ou à quatre branches.
Fusils de chasse . . . Un fort l'Ctit n om b re , à deux coups et a pierres , cn y joignant
ies moules .1 b a lle s, ainsi que les poires à poudre et
à plomb.
Grapins................... Voyez Ancres.
Hameçons............... Un assortiment de ces objets.
hampes............... D ’un modèle simple et solide, mais cn petit nombre.
NO.MS
des
OBJETS d ’ im po r t a t io n .
REMARQUES.
Livres........................ Seulement quelques livres de pié té , en langue espagnole.
Meubles.................... On pourroit essayer l'envoi de que lque s p en d u le s, de montres
et de miroirs petits et moyens.
Munitions navales.. Cet a s so rtim en t, destiné soit à l'équipement des navires
co lo n iau x , soit aux besoins des vaisseaux qui seroient
en reiâche à Goam , ne pourroit guère être acquis que
p a r le gouvernement local. On devroit le composer de
cordages, clous et chevilles a sso rtis, de p o u lie s , clapets
ou soupapes de p om p e s, ferrures de g o u v e rn a il,
pour bâtimens de 4 0 à 50 to n n e a u x ; b r a i . g o u d ro n ,
&c. &c.
Outils de charpentier.
Ha ches, hermineiies. scies, v rille s. &c.
Outils de forgeron
et de serrurier.
Enclumes m oyenne s, ma rteaux, filicres. limes.
Outils et instrumens
agricoles.
Pioches, h o u e s , se rpe tte s, grcfibirs, ¿cc.
Outils de menuisier. Varlopes, rab o ts , ciseaux, v ilb re q u in s . «ke.
Plomb en saumon.. Destiné à être fondu en balles et a faire les plombées des
filets dits eperriers.
Poteries.................... C ruelles, jarres , ja rro n s, poêlons , &c.
Quincaillerie.......... Fers cn barre ci cn tô ic , barres de cuivre ci d'acicr ; s e rru re s ,
ch a rn iè re s, vis assorties ; to u r en f’a ir avec ses principaux
outils ; aiguilles a voile et à co u d re , c-i'ingies. ciseaux ,
couteaux, ra so irs , aicncs . ékc.
Toiles à voile......... Fort p e u , et seulement des qualités légères.
Ustensiles de cuisine.
Chaudrons et poêlons en cuivre , poêles a frire cn fe r, marmites
en p otin. &c.
Vaisselle en porcelaine.
Assiettes, p la ts, b o ls , ta sse s, cuvettes et pots i e a u . ¿vc.
\'erreries en cristal
et autres.
Bouteilles, ve rre s, g o b e ia s , ca ra fe s, h u ilie rs , Ne.
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