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L I V R E I I I . — D e T i m o r a u x M a r i a n n e s i n c l u s i v e m e n t . 4 3 3
Nature des chasses. — La chasse, entièrement inconnue aux anciens, lies Mariannes,
n’a pris naissance aux Mariannes qu’après l’introduction du gros hétail par Chasse,
les colons européens, et sa prodigieuse multiplication. Tous les procédés
de chasse connus ici sont donc modernes. Les animaux qui procurent
à cet exercice le plus d’activité sont ies hoeufs, les porcs, les cerfs et ies
chèvres sauvages ; encore le nombre de ces dernières, comme nous
l’avons déjà d it, est tellement diminué aujourd’hui, qu’on évite de tirer
dessus, dans la crainte d’en détruire tout-à-fait l’espèce.
Les boeufs et les cochons sauvages faisant tous partie du domaine de
l’état, il est sévèrement interdit de les chasser , à moins d’en avoir obtenu
la permission du gouverneur. « Un détachement de vingt hommes,
placé à poste fixe sur l’îie Tinian, est chargé du soin de procurer à la
garnison de Goam la viande nécessaire à sa nourriture. C ’est près des
lieux où ies boeufs vont boire qu’on les attend pour en abattre queiques-
uns à coups de fusil.
» La chasse du porc , ne se faisant qu’avec des chiens courans , est
un peu moins coûteuse que la précédente. Nous avons été surpris de ia
facilité avec laquelle on parvient à s’emparer de cet animal : armés , l’un
d’une pique , l’autre d'une machete, deux hommes suffisent ordinairement.
D’abord ies chiens sont lancés ; dès que ies aboiemens se font
entendre, le piqueur les fait tous rallier du côté d’où vient le bruit.
Bientôt ie porc est environné par la meute , qui se resserre à tel point
qu’il ne peut s’échapper. Lorsqu’il est gros et gras, on le tue; dans le cas
contraire, on ie laisse partir: communément le premier pris est donné en
curée aux chiens. Quoique la bête se défende contre ceux-ci d’une manière
terrible, le piqueur cependant parvient, sans beaucoup de peine, à la
saisir par les pieds de derrière. Ces hommes ont une telle habitude ,
qu’ils reconnoissent , aux seuls cris des chiens et à la façon dont ils
conduisent la chasse, si le porc est gros ou petit. » ( M. Bérard. )
Les armes employées à la chasse du cerf sont le fusil, ie gourdin et
la machete ; souvent aussi une corde de balibago à nceud coulant est
tendue au débouché de sentiers pratiqués exprès dans ies forêts, et que
la facilité d’y circuler fait hanter de préférence par ces quadrupèdes. En
générai, on attend ie cerf lorsqu’il descend de la montagne pour venir
Voyage de l ’Uranie. — Historique.T. II. j j j