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Jle s Mariannes.
Géographie.
R iv iè r e s , lacs
et marais.
Tinian. — Toute l’extrémité N. E. de cette île est basse, et, selon les
remarques encore de l’observateur que nous venons de citer, ies terres
élevées se trouvent vers le S. E. Ges petites montagnes ont tout au plus
60 toises [ 1 1 7 mètres] de hauteur au-dessus du niveau de la mer; leur
direction est du Nord au Sud, et elles n’occupent qu’une très-petite
étendue sur la surface de i’île.
Gaam.— La partie méridionale de Goam est arrosée par un nombre
assez considérabie de ruisseaux, et par quelques rivières, dont les plus
fortes sont celles de Tarofofo, et de Mangoi, son confluent; le cours
d’eau qui a son embouchure à Ilic, porte, près de sa source, le nom
d’Anham, et celui de Sempahone dans sa partie inférieure, où se jette
la rivière Manha ; plus au Nord, coule la rivière de Pago, et, au Sud
des hauteurs de Dandan, la rivière Monlodgna, ou plutôt Honlodgna,
qui les contourne et y prend son origine. Nous donnerons plus bas la liste
complète et la position de toutes les rivières de file , dont la carte
(pl. 59) peut d’ailleurs, dès à présent, faire connoître le cours.
Vers le Nord, le sol est en comparaison plus aride; à peine en effet
y trouve-t-on çà et là de petites sources ; les plus remarquables sont
exactement à l’extrémité N. E. de l’île, ainsi qu’au Sud du piton de Santa-
Rosa. La presqu’île Oroté est plus sèche encore : on voit cependant
sur l’une et l’autre de ces localités, des puits qui fournissent aux besoins
des habitans.
Les lieux les plus élevés de l’île où l’on rencontre de l’eau vive,
sont, indépendamment de Santa-Rosa, la vigie d’Omata et le mont
Tinkio.
Il y a , dans la rivière de Tarofofo, un brassiage assez considérable
pour que les brigs et les grandes barques la remontent à
4 milles environ de son embouchure; plus loin, les pirogues peuvent
s’avancer encore jusqu’à Ninin ( i ) ; mais de là vers Apaca, durant l’espace
de deux milles, le cours de la rivière n’est pas apparent, parce
qu’elle coule sous terre.
On doit remarquer les deux cascades de la Mangoi et de l’Anham ;
c’est à ce dernier point que commence la rivière Sempahone.
( I ) J e f fa i pu connoître assez exactement la position de ce lieu pour le marquer sur la carte.
LIVRE III. — D e T i m o r a u x M a r i a n n e s i n c l u s i v e m e n t . 233
Les lagunes les pius remarquables sont celles de Gotod, de Mapopon Ile s Mariannes,
et de Sagdfflm, d’où sortent ies trois rivières des mêmes noms ; viennent Géographie,
ensuite les petites lagunes de Masso et de Santa-Rosa; deux plus petites
encore, à Dandan et à Mérizo, qui disparoissent quelquefois pendant les
sécheresses. Sur la côte occidentale de l’île Saypan, à-peu-près au Nord-
Ouest du pic qui domine cette île, il existe, dit-on, un assez vaste amas
d’eau du même genre.
A ia vérité, il n’y a pas de marais permanens à Goam; mais, dans la
saison des pluies, piusieurs terrains bas et humides deviennent de
véritables marécages, difficiles aiors à pratiquer.. Les plus considérabies
sont sur les bords des rivières d’Agagna et d’Omata, de celies qui arrosent
ia partie méridionale de l’île, et des courans d’eau qu’on rencontte à la
côte orientale du port San-Luis (pl. 5 9 ) , mais plus particulièrement
près d’Atantano.
p„ta. L’eau douce est rare à Rota. M. Bérard ne cite qu’un petit
ruisseau situé sur la côte Sud-Est de l’i le , et à cinq milles environ du
village de Sossanhaya ; les habitans l’appellent pompeusement el rio [ la
rivière ] : l’eau en est bonne, et descend avec rapidité de la montagne
voisine. Mais, dans la ville, il y a trois puits qui fournissent aux habitans
une eau fort médiocre, et souvent même un peu saumâtre.
Tinian. — On peut dire avec vérité que Tinian manque d’eau courante.
Selon M. Bérard cependant, on y trouve deux mares d’eau douce,
dont une, placée vers la partie orientale de l’île, n’a pu, à cause de la
quantité de roseaux dont elle est entourée, être exactement reconnue par
lui; l’autre, plus grande que la précédente, gît vers le Nord-Ouest et
donne une eau saumâtre. II n’y a au reste quun seul puits dans lîle ,
appelé par les habitans po^o de los Antiguos [ puits des Anciens ] ; il est
dans un enfoncement où l’on arrive par trois marches ; i’eau en est tres-
bonne.
Goam possède des eaux minérales ferrugineuses tant à Sipod qu’à E a u x minérales.
Pfflientad. Sur Alamagoan , ii y en a aussi de thermales au Sud de file
et près du bord de la mer.
Qaam. — Cette île est, de tout l’archipel des Mariannes , celie où i’on Ports et rades,
trouve ies ports les plus sûrs et les plus commodes, ômata n’est qu’une
Voyage tk l’Uranie. — Historique. T. II. G §
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