
N O M S
des
DISTRICTS.
D E S I G N A T I O N
DES LOCALITÉS
Ù sont établies les fermes ou cultures
royales.
Suite du
district
de Pago.
District de
Santa-RosÀ. Santa-Rosa.
particulières.
Balandra.,
Taysagan. . .
Soopod^a. .
Maaga...........
Lonfiid..........
Assinan. . . .
Talli..............
H a ^ a n ... . .
SoiDpod^a. .
Pûlentad... .
Ma^engon.
HinaladiD. . .
Sonlagô. , . .
SURFACE
ou TERRAIN EN CULTURE,
en milles
marins
carrés
seizièmes
de mille,'
arpens
royaux.
1 6 7 ,9 .
'6 7 ,9 .
335-7'
4 2 ,0 ,
167.9'
167.9,
167.9.
42 jO .
67'
8j .7
8; , 7 '
■7 '
2 1 , 4
8j .7
8 y . 7'
85 .7
2 . ,4,
34* . 9'
N A T U R E
DES PRODUITS.
Végétaux,
Cultures variées.
Idem......................
Idem......................
Idem. . . ..........
Idem......................
Riz........................
Cultures variées.
Idem......................
Idem......................
Porcs, boeufs
et volailles.
Porcsetvolaill
Idem.................
Idem.................
Porcs etvolaiii.
R EM A R Q U E S .
I domaine d'u n e étendue indéfinie,
consacré à l’éducation des bestiau,'«,
3 domaines idem,
1 domaine idem.
Idem.
6 fermes.
4. fermes.
Idem.
T e rra in sans habitations.
Idem .
Idem.
Idem .
Idem,
Idem .
Domaine d'u n e étendue indéfinie,
consacré a l'éducation d es bestiaux.
R é s u m é de l’étendue des terres en culture sur l ’île Gaam en 1818.
NO.MS
s u r f a c e d e s t e r r e s CU L T IV É E S ,
1
des
évaluée
EN MILLES MARINS CARRÉS
e t seizièmes de mille.
ÉVALUATION TOTALE POUR CHAQUE DISTRICT,
REMARQUES.
d ist r ic t s . Fermes
royales.
Fermes
particulières.
en milles
marins carrés
et seizièmes Je mille
en arpens royaux
des
eaux et forêis.
en ^hectares.
A g a g n a ..................................
A n i g o a ....................................
7 . 1 2 . 4 > • 4-
A, 0
49. 0.
4 . 0.
32 9 02,8.
3 0 63,8.
A I I J I
1 6 803 ,9.
I 564,5.
106 m. c. I s. valent exactement 71 219 arp. ,3 , ou
36 372 liec!., 6, Les légères différences q u ’on trouve entre
A s s a n . » .................................
4 . y .
6 . 2.
‘i / •
6, 2.
CCS nombres et ceux qui sont écrits au bas des deux derT
é p o n g a n .............................
S i n a h \ g n a ...........................
Í , 8.
7 . <.
5 . 8.
7 - 5 -
4 . 10.
4 t t ) , \ ,
3 6 9 1 ,2.
4 9 10
3 '05 ,7-
J 497.8-
6 7n 8 n
1 886 ,0.
2 507 ,6.
15 8 6 0
nières colonnes de ce ta b le a u , proviennent des pciiies
fraciions qui ont été négligées dans les réductions partielles.
La surface de Goam étant de 15 3 milles marins carrry
M o n g m o n ...........................
/ • J •
4 ,. 10.
cquivalens à 17 lieues m arines c a r r e c s = io 2 7 3 0 a rp en s j ,
ou J2 469 he c t., 14 { p. 2 3 0 ) , il s'ensuit que l’ctciulue
des terres en culture est un peu plus des deux tiers de la
surface to ta le ; o u , plus cxactcmcm, que la surface cutiere
de l’île est à ia surface des terres en cu ltu re , comme
A g a t ...........................................
© M A T A ET M é r i z o
I . I .
. 1 w.
7 . 2 .
10 , 2.
. t u ,
8 . 3.
10 . 2 ,
2 s 07,6.
3 47* . '-
r . 1 2 .
I - f .
4 . I I .
2 . i 4 *
6 . 7 .
4 . 3 *
790 »7.
4 3** ,8 -
2 8 1 2 I .
Y'n a r a h a n ........................... * * ° 7 .4-
P j ç g o ........................................
1 : 0,6932.
J ’ai de fortes raisons de c roire , ainsi que déjà j'cn
fa it ia remarque (p ag . 4 1 5 ) , que ces terres ne sont pas
) . ' 435 rêtritlÍêrr-vn/.nr m 1 Ipc /m’iine narliC >7' *^ô cuiijvLCô tuuicb icb aiiiieco , et qt» uij» r
reste en Jaclicrc.
Totaux généraux.. . I I . 14* 94. 3 . 106. I . 71 2 20 ,3. 36 370 ,9 .
Éducation des bestiaux. — A l’exception du boeuf, du porc et de la Iles^Mariannes.
In d u s t r ie
agr icole.
poule , ies animaux qui tiennent à l’exploitation rurale ou à la basse-
cour ne sont point aux Mariannes l’objet de spéculations de quelque
importance , et peu de personnes s’appliquent à en élever : aussi le
nombre n’en est-il pas considérable. En effet, les mulets et ies chevaux,
dont les besoins bornés de l’agriculture et des transports ne rendent pas
les services indispensables , sont en quelque sorte considères comme des
bêtes de luxe; des chasses funestes et continues ont presque anéanti
l’espèce des chèvres, qui s’étoient propagées à Gfflam avec tant de
succès, et avoient fini par y vivre à l’état sauvage ; enfin la race des
moutons, privée des soins minutieux qu’elle réclame , n’a jamais pu y
prospérer.
L’utilité la plus réelle du boeuf, aux yeux des habitans . étant de servir
à leur nourriture, c’est principalement sous ce rapport qu’ils attachent
de l’intérêt à sa multiplication. Outre les quadrupèdes de ce genre qui
reçoivent des soins dans les iieux habités, il en est qui, abandonnés
à eux-mêmes, peuplent les forêts de Gfflam, de Tinian et de
Saypan , et dont il seroit impossible d’évaluer le nombre avec quelque
justesse.
Le commodore Byron, dans son Voyage autour du monde, nous apprend
que ses gens virent, sur cette dernière île, beaucoup de cochons
sauvages et de guanaques, mais aucune trace d’autre bétail. Lors des
nombreuses conversations que j’ai eues avec le major D. Luis, dans le
but de connoître ce que chacune des îles Mariannes offi'oit de remarquable,
il ne m’a jamais rien dit de la présence à Saypan de l’animal
péruvien connu sons ce nom de guanaque [luianaco]: D. Médinilia Ini-
même, dont la complaisance étoit inépuisable, n’auroit certainement
pas manqué de m’entretenir d’un fait aussi important, s’il eût été exact.
L ’assertion du capitaine anglais a donc lieu de m’étonner beaucoup,
aussi suis-je très-disposé à croire que ses compagnons se sont trompés.
Quoi qu’il en soit, on pourroit affirmer sans crainte qu’aujourd’hui il
n’existe dans cette île aucune trace de pareils quadrupèdes.
En i8 ip , on comptoit encore quelques boeufs sauvages à Gfflam,
sur-tout du côté d’Agat, Pago, Tachogna, Sant-Antonio, Mérizo et