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T a b l e a u chronologique du nombre de maisons des villes et villages de lîle G o am , depuis i/io
ju sq u ’en i d i S inclusivement.
(♦ji/io.
1731.
' 7 5 3 - 1760.
1771.
1772.
1 7 7 8 .
. 7 8 3 .
1784.
1 7 8 ; .
1 7 S 6 .
J 7 8 7 .
. 7 8 8 .
. 7 8 9 .
1 7 9 0 .
1 7 9 1 .
1 7 9 2 .
'793 -
■7 9 J -
1 7 9 6 .
' 7 9 7 -
1 7 9 8 .
1 7 9 9 .
1 8 0 ; .
1 8 0 6 .
1 8 0 7 .
1 8 0 8 .
1 8 0 9 .
! 8 t o .
1 8 1 1 .
1 8 1 2 .
1 8 1 3 .
1 8 1 4 .
1 8 1 J .
1 8 1 6
1 8 1 7 .
1 8 1 8 .
66
. 12
26J
,76
,96
16
3 » 5
'7A
309
3 ° 3
332 -+-29
3 3 9 34^
-H 20
— 6
A-53
— 6
3°;
3 3 6
3 7
3 J ‘
3 5 7
368
372
3 7 7
368
3 7 4
3 7 4
396
4 5 ° 466
4 8 r
4 8 6
48Ö
4 8 6
4 4 3
- H 7
-H 3
— 37
-»-5
-H
-H 14
' 5 4
— 4 3
4 4 0 , —
4 4 4 ; -+ ”
— 6
— 3
— 5
— 5
-h 6
— 6
YNARAHAN.
-25
— 9
— 4
— 4
— 8
— 4
— 24
— 9
— 6
- H 4
— 5
H- 1
-H 5
SINAHAGNA.
— 3
- H I
- H 4 — 6
3
— 3
— 5
- 4
-H 5 — 6
M
— 4
— 2
-H 2
— 2
o
- H 3
o
H- 3
-H 2
— 3
o
o
o
_ l_ I
— 3
H - 4
- H 3
— 5
o
— 6
— 9
— 3
— 10
-H 2
-H I
— 3
o
3
o
o
— 3
— 3
-H 14
— 9
— 3
— 5
(*) I l y av oh à G a am , en 1 7 1 0 et 1 7 }
exceptée , é t o i t , en 1 7 3 1 , de 4.85. ( Voyez
un piu s grand nombre de vil l ages que pendant les anne' es su ivantes; ie nombre total des maisons de l ’î l e , la vil l e d'Agagna
¡-ap rè s les ctats de popul a tion. )
lAI .T=^ r.ir
LIVRE III. — De T im o r a u x M a r ia n n e s i n c l u s iv e m e n t . 327
lie Rota.— M. Bérard, à qui nous devons les observations faites à Ile s Mariannes.
Rota, n’a visité sur cette île que ie seul village de Sossanhaya; ii y a
compté 80 cases en bois , et une église en pierre recouverte en feuilles de
palmier. La presque totalité de ia population se trouve aujourd’hui réunie
sur ce point. Relativement au nombre variable des maisons répandues
dans cette île , on peut consulter plus bas ies états de population :
23 maisons, à ce compte, étoient réparties sur d’autres points de l’île,
à l’épeque où nos compagnons y abordèrent.
Ile Tinian. — La maison de i’aicade porte ici le nom pompeux de
palacio [paiais]; c’est la seule que M. Bérard ait aperçue sur remplacement
de l’ancienne Sonharom : à côté sont cinq hangars où se préparent
les salaisons ; iis sont destinés aussi à mettre en sûreté, ou à l’abri des
intempéries de l’air, ie maïs, les ignames, et, en général, toutes les
récoites qui doivent être envoyées à Goam. D’après le recensement de
I 8 I 8 , il n’y avoit que 8 maisons à Tinian.
Ile Saypan. — A peine, à ce même instant, commençoit-on à fonder
quelques habitations sur cette île importante ; les quatre maisons qui y
existoient alors étoient uniquement occupées par des Carolinois, de I lie
Lamoursek.
Nombre d’individus. — C ’est une question assez difficile que de savoir
quelle étoit ia population exacte des Mariannes antérieurement à l’époque
où ies Espagnols en firent la conquête. Les premiers voyageurs
donnent tous à ces îles un nombre considérable d’habitans, et le récit des
historiens tend à ie prouver encore, sans toutefois fournir, à cet égard,
d’appréciation bien positive.
Une note du respectable gouverneur Tobias, tirée des archives de
Gfflam, nous apprend que lorsque les Espagnols vinrent s’établir aux
Mariannes, c’est-à-dire en i 668 , on estimoit la population des seules îles
Gfflam, Tinian et Rota, à un peu pius de 50000 ames, sur lesquelles
il y avoit, dès i’année suivante, d’après le récit du P. Muriilo Velarde,
13 000 chrétiens et 20 000 catéchumènes, sans compter les idolâtres (i).
Veut-on admettre que ia population des diverses îies de l’archipel ait
{ I ) Voyei ci-dessus, page 17 3 .
De rhomme
en société.
Population.