GÉOGRAPHIE ÇH^SIQUE.
noflmément ch.ez les. Romains, un. r4Ie tellement important
q , l e ' aiQSI que .l 'a déjà obsejvé M, Dureau de la Malle - fe
t y m o l o g i e d u m o t salarium, d'où
f m s » M p a r c e qnele sel, figurait Oomme un des
articles, le^. plus saillante parmi,le*.objets que le gouvernement
romain fournissait en nature au* fonctionnaire pub
l i a D ailleurs les recherches du savant auteur de, M f e .
nome nel t e q m des Romans, prouvent amplement, combien
' e S S a J j U e S ' é t 8 i e n t m ce peuple, une. source importante
du revenu public et. de leurs, soins administratif*
Au ruoyen,âgB)> to. lae Tatt,.eUeS autresjacs.salés del'Asie
Mineure paraissent avoir été complètement ignorés, car ils '
ne se trouvent point mentionnés, pas.ptus chea les auteurs
cbçétyeng q m ches l e c t e u r s , orienta«*. Ainsi, Aboulfedai
en faisant 1,'énumération des lacs principaux, de HAsie ne
oite point le TaUa, hien, qu'il mentionne, en Syrie,, deslaos
qui ne sont pas plus considérablesa .
Tavernier paraît a^oiri été au nombre; des premiers voya.
geurs qui ont apprécié l'importance du Towgheul sous
h rapport de j sa- production, aussi,nous apprend-il qu'au
XVIL' siecJe ce lae, pourvoyait, de sel presque-toute l'Asie
Mineure s .
Bien, qu'après, Tavernier plusieurs, vengeurs, eussent
visité le lac de Khodj-ffisBar, cependant il a,été jusqu'à présent,
pluSf.ou moins incorrectement figuré sur nos tracés
l-Bcommie pomme des Romains^. I, p. t66-laslii(p<nn!ri„iT«. * „ , . •
tares donnent en m t o e temp.s nn
romains pour le •biéti^etré et lé cmfcrtielemm^rn-, mÏ M t o Z .
s2: i^lÊ^liSStRainraa' 4"5'
CH-APITHB IU. W
géopraphiques, qui exagèrent l'étranglement de sa partie
médiane, tandis que, dans le fait, ainsi que cela se trouve
représenté, sur notre carte, il n'a nulle part moins de 12
kilomètres de largeur. Excepté- le gr«id Uw? de Khodj-Hisr
sar, la Lyçaonie w renferme ençore quatre qui méritent
d'être signalés, savoir le lac Karabounar, le lac d'Erégli,
ou l'Ak-gheul (lac Blanc), la Uc de Karadagh, et, te, groupe
des lacs, de Konia.
Le lac Karabounar, également nommé ¡Hfâfâgfttftik '3P
salé, se trouve à environ 15 lieues au sud de celui de Khodj-
Hissar. U a plus de.4 lieues.de sud-sud-ouest au nord-nordest;
dans sa partie méridionale, sa largeur est d'environ
trois quarts.de lieue, et dans sa partie septentrionale, d'environ
2 lieues. La superficie-du. lac est de près de 8 lieaes,
la circonférence est de 8 lieues et demie. Les rives sont
peu. élevées et plus ou moins, marécageuses- L'eau est
salée, mais le chlorure de sodium qu'elle tient eu dissolution,
ne forme guère de dépôts solides- Le niveau du lae ne
parait pas différer beaucoup decelui du village Karabounar,
dont j'ai déterminé l'altitude à 1018 mètres.
A deux heures de marche au sud-est du village de Karar
bounar et presque vis-à-vis de l'extrémité méridionale, du
Karadja-dagh, se trouve ualac circulaire au milieu, duquel
s'élève un côue volcanique extrêmement remarquable, que
nous aurons occasion d'étudier dans la partie géologique
de cet ouvrage. Ge lac, pendant l'été, se convertit en une
masse compacte de sel q,ue les habitants exploitent assez
activement.
Le lac d'Erégli , autrement nommé Ak-gheul ou Bektikgheul,
se trouve à. l'extrémité occidentale de la vaste plaine
marécageuse, qui.ne forme qu'un embranchement latéral