4 , 0 GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.
A mesure que nous nous approchons des limites orientales
de la Cilieie Trachée pour entrer dans la Cilici© Champêtre
(Cilicio, Campestris), nous voyons les chaînes du
groupe dti Taurus quitter leur direction dominante du
nord-nord-ouest au sud-sud-est, pour efl prendre une opposée
ense repliant au hord-est. C'est ce qui se manifeste déjà
au nord-est du système hydrographique de l'Ermének-soti
- vers lequel s'allongent les ramifications du Boulgar-dagh,
bien que d'un autre côté cette deuxième chaîne se termine
au nord-ouest par l'Ivris-dagh, dont là direction est conforme
à belle de la majorité des chaînes du groûpe Cilicien.
La chaîne du Boulgar-dagh, dont l'extrémité nord-est
se rattache à la chaîne de l'Ala-dagh, forment ensemble unelongue
crête s'étendant en une ligne ondoyante, d'abord
du sud-sud-ouest au nord-est et puis au nord-nord-est.
Lé tfaasÉif montagneux qui constitue ÎeBoulgar-dagh, présenté
deux axes principaux, qui sé coupent sous un aigle
assez aigu. L'un va du sud-sud-ouest ait nord-nord-est 'et
peut avoir sept lieues, l'autre du sud-est au nord-ouest avec
une extension de 15 lieues environ. À la partie inférieure du
massif, dont l'axe se dirige du Sud-est au nord-ouest et qui
porte le nom collectif d'Ivris-dagh, se rattachent les chaînes
de Dumbilék-dagh et de Yotigluk-dagh, qui suivent à peu
près la même direction que l'axe longitudinal du Boulgardagh,
c'est-à-dire de sud-sud-odest au nord-nord-est, en
sortequé là masse transversale de l'Ivris-dagh nefigure que
comme une expansion partielle de la chaîne composée dii
Boulgar-dagh, du Youglrfk-dagh et du Dumbilek-dagh ; ainsi
l'ensemble de ces chaînes rapellerait en quelque sorte là
ligure d'une croix renversée^ dont là tigë central^ serait
représentée par la chaîne d'Ivris-dagh.
CHAflTRÉ VIII. m
C'est la partie dirigée en moyenne du snd-sud-ouesl, au
nord-nord-est, qui offre § altitudes les plus ^ 'dérabl
et qui constitue le Boulgar-dagh proprement dit, lands
que l'expansion latérale de l'Ivris-dàgh est mo.ns une crê e
qu'un énorme renflement, dont les plateaux terrassâmes
s'étendent d'un côté jusqu'à la ville deKaraman, et de 1 autre
jusqu'aux parages littoraux traversés par les cours
inférieurs de Sarpandéressi-Sou et de Lamas-sou
La chaîne du Boulgar-dagh proprement dite, c est-a-dire
•cette partie quis'étend au sud-est de l'Ivris-dagh, est flanquée
au nord par un certain «ombre de chaînes paral lel
beaucoup moins considérables, et qui vont M g ;
unant dehauteur et d'extension à mesuré qu'elles s élorgnen
m la masse centrale du Boulgar-dagh et se rapfrochen
des vastes plaines d'Érégli et de KiSserhissar. Ce sont autant
de lignes dé circonvallation ou ouvrages exténeurs, Wconstituent
les abords du noyau de la montagne, et forment
kvec leurs vallées intermédiaires nnê ceinture d environ
six lieues de largeur. La première de ces ligués se trouve a
deux lieues au sùd-ouest de Risserhissar et n'est éncorecomp
o s e que d'une série peu élevée de collines tantôt arrondies,
tantôt coniques. Elles forment une bande de deux lieues
env ron de largeur, qui se trouve séparée du second contre-
E par la petite vallée où * situé lé village de Te efl
dont la hauteur est de 1438 mètres. Le second contre-fo t
s e termine par une dépression dans laquelle est situé e
village de Bégagly, dont la hauteur est la m me que c e |
de Tcheflick. La vallée où se trouve le pet.t village de Boulgar
madène marque la dernière des lignes de circonvallation
tracées au to ur de ta xùâèdii Bentrate d i l a montagne, Le
L assis au pied même de cotte dernière. ABoiitgar-madené