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m gé ô g r a p H I E phïsiqde.
2 S f i S le S a h o u n (Sa«s) comme une rivière
S r i " D f h ° U n S S É K laquelle ,e p r e X
effectue Sa jonction au-dessous de la ville d'Adana
di™, ? S o l arabe Î H È au Djihoun une
direction tout à fait différente de celte qu'il a aLu r dCi
puisque non-seulement i. M en donne une d ord i
3° Enfin d'autres auteur«, comme Gedrène et Anne Comnene,
ne mentionnent le Sa™ q„ e d'une manière à faire
supposer qu'il n e , a g i t p o i n t g Sarns o u g | g g g P
dhu en sa qua|lt .
de nV] .
è r e ; En Z
queue est et a toujours été sur le Pyramus; or Anne
Comnene en fait de même .orsqu'eHe dît % que a l u e d
s s s s g s M a S
e ppelle que ces deux auteur vivaient à une époqUe ou
Asie Mineure était lé théâtre d t. oupes diverses qui traversaient c'uonn stgarmanmde nmt ocuevtetme eZnîtr édee
n e s t «pt'lMidemment, tandis qffi S S ® * ' 1 f T " du Sarus' ' «
pendante sons la letto P, bienTn. ^ tov« if S ' V " * ™ manière ^
de la Tille de Mopsuestia "sur le^nèl^leTst stoée Mentionné à l'occasion
1. La Giogr. d'Ab.,parBeinaud, 1.1, p 6S,
2. LOC. Cit. '
• ^ i S ^ i f e ^ S i S S S Î ^ et lésants
savoir si à son époque - - . V ï O 4 '» «"«"¡»n de
qne l'embouchure du b j é i t a (Wr 3 s l ' e ™™T ™,siiarées' 11 « signale
propos d'Adama. Or, p i T C T f "f"™1 1 SeDlom (¡Wqtfâ
tfèue, et,ne c e l w i S S & S ^ S ' P V " * coa,emPmi° l'Ame (W.
certain degré de probabilité admettre avec un
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CHAPITRE VI. 305
d'ouest à l'est, pour se rendre soit en.Syrie;, soit en Perse,
en franchissant chaque fois ces deux rivières, il devient difficile
d'admettre que !es deux auteurs avaient pu les ignorer,
si effectivement elles avaient existé de.leur temps dans les
conditions où elles se trouvent aujourd'hui.. Ne serait-il
pas plus naturel de supposer, que si Cedrène 1 et Anne
Comnène plaçaient Mopsuestia sur le Sarus, sans jamais
mentionner Je Pyramus, c'est qu'à leur époque les. deux
rivières ne formaient qu'un seul fleuve qui pouvait être
désigné indifféremment par le nom de l'un des deux cours
d'eau qui le composaient, en sorte que l'on était alors .porté
à confondre leurs noms, comme elles confondaient leurs
ondes.
Sous ce point de vue, on avait donc en quelque sorte
également lè droit de dire que Mopsuestia était sur le
Sarus ou sur le Pyramus, selon qu'on voulait désigner par
l'une ou l'autre <le ces dénominations la rivièrè .résultant
de leur jonction commune, bien qu'à la vérité cette jonction
n'eût lieu, selon Aboulféda, qu'au-dessous de Mopsuestia.
C'est encore dans Je même sens que Jos. Barbajro
a pu dire1 que le Pyramus coule près d'Adana , car cela
prouve seulement qu'au xv" siècle, le Sarus et le Pyramus
- 1, Ce n'est pas seulement dans le passage susmentionné que Cedrène place Mopsuestia
sur le Sarus, il en fait de même dans un-antre passage de son histoire
(t. II, p. 362), 'où,' en parlant de l'expédition de l'empereur Nicéphorus, il dit qu'il
assiégea la ville de Mopsuestia, divisée en deux par le Sarus. On ne peut-gilère
supposer qu'il eût Confondu cette ville avec Adana, car ¡Intentionné l'une et l'autre'
comme deux localités parfaitement distinctes.
2, Loc. cit. Jos. Barbara est, pour tout ce qui.concernel'Asie Mineure, une autorité
d'autant plus précieuse' qu'il avait parcouru, pendant plus de trente années,
diverses parties, de l'Orient sur lesquelles il nous a laissé de curieuses relations,
insérées dans le Recueil de Ramuzio, qui renferme aussi la description de ses expéditions
en Asie Mineure où il avait été envoyé par la république de Venise pour
assister Huzuon-Hàssan dans sa lutte contre Maliomet, le conquérant de Constantinople.
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