396 GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. r i u :rn pe"considérab,e d°nt ^
5 m t r C S ! sources se trouvent
a peu de d.sancede ces parages, mais -cependant dans
Z o r ï T P' " S . e eVé e ' ' e U r a l t i l u d e ^ approcher de
t o r ! b, , e n l Ô t ' a U SOr t i r d e la Touranovassi, le
torrent prend des d u r i o n s considérables; ainsi, près Î2E °rdr'dn Karab~<i « Ja4 et
rapide, tout en étant cependant guéable. A deux lieues à
1 est de Tomarsé, sa hauteur est de U38 mètres : il y est
assez large et rapide; cependant je l'y ai traversé à cheval
u mo.s daoût. A cinq lieues plus ¿as, sa hauteur est de
1 2 5 " m e l r e s " L a Pe n t e de son cours devient de plus en plus
rap.de a qu e le torrent approche de la chaîne élevée
de i Alla-dagb, où on le voit bouillonner dans un abîme
profond et ne ressortir que près de Farach, village isolé
qui se trouve caché dans le fond de cette gorge, et où ta!
pectd un étranger doit être fort rare, à en juger par l'impression
que mon apparition produisit sur les habitants
de qui j eus bien de la peine à obtenir l'antorisation dé
passer la nuit dans l'enceinte de leur misérable bicoque '.
W l jam iris'
barbares, et tellement ¡ ¿ S S ^ ' " G r e c s ®mpl«emeat
nier sur tout étranger comme ^ M l j f f l H f l i K É » »'H * «
tantinople K t^ l t j L ™ ^ ™
les régions si pen eonnnes de 1 'An t i J r Z L 7mf Ji ^ ° U '
zanoglon y bravait impunément I w T I ™ '' Wm pmssante de Kon-
CHAPITRE VI....'- 297.
La hauteur du Zamanta-spu à Farach est de 1018 mètres.
Le torrent continue son cours impétueux sur une distance
de neuf lieues environ au-desso,us de Farach, presque toujours
resserré entre des rochers, et roulant au fond d'une
gorge profonde. Ce n'est qu'à neuf lieues au-dessous de
Farach qu'il en sort pour déboucher dans le Seïhoun-tchaï.
En admettant, pour les sources du Zamanta-sou, une
hauteur de 2000 mètres, nous avons pour l'espace compris
entre ces sources et le village de Farach, espace qui
a une longueur de vingt-quatre lieues, une pente moyenne
de 40 mètres par lieue.
A sept lieues à l'est-sud-ouest de l'embouchure du Zamanta
sou, le Seïhoun reçoit le Tchahyt-tchaï, qui a ses
sources dans les parages du bourg Ouloukichla. Il se dirige
d'abord au nord-est, à travers une gorge profonde j et tourne
ensuite à l'est. A cinq lieues au sud-est du bourg d'Ouloukichla,
le Tchahyt-tchaï reçoit le petit torrent Kirk-getchid,
et puis tourne au sud-est en entrant dans un défilé étroit,
qui peut avoir une lieue et demie de longueur, et où le torr
rent se trouve de tous côtés renfermé entre des masses sourcilleuses.
C'est une reproduction, en petit, des célèbres
portes Ciliçienrws qui se trouvent à peu de distance au sudest
de la rivière.
Non loin de son embouchure dans le Seïhoun-tchaï, Je
Tchahyt-tchaï. reçoit le Karabounar-tchaï, qui est presque
aussi considérable que le cours d'eau dont il est tributaire.
Il est formé par la jonction de deux bras divergents, dont
l'un, l'oriental, vient des régions élevées de l'Ala-dagh, Où
on le voit, sous forme d'un petit ruisseau, couler au milieu
de la gorge étroite par laquelle on descend le revers occidental
de cette chaîne, pour se rendre à.Béréketli-Madène. L'en