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CHAPITRE IX. " 48 7
dagh et le Fakra-dagh, toutes trois au nord-est de Konia ;
le Kafranbéli et le Bos-dagh au nord-est, et enBn l'Usedjikdagh
à i'est-nord-est de cette -ville.
Les intervalles peu considérables que présentent entre
elles ces diverses montagnes , servent de voies de communication
naturelles entre les localités situées dans le bassin
de Konia et celles du bassin du grand lac salé 5 c'est par
un col semblable rattachant le Kafaran-dagh au Dogroubeldagli
que passe la route de Konia à Akséraï.
Ce col qui descend par une peute très-douce vers la plaine
de Konia, se confond très-insensiblement avec la plaine qui
se déploie jusqu'au lac salé; il a deux lieues environ de
longueur du sud-ouest au nord-^est.
La chaîne de Bestag a des contours généralement arrondis
et ne paraît point offrir des hauteurs très-considérables.
J'ai déjà observé que cette chaîne est en quelque sorte
la prolongation sud-est de la grande chaîne de l'Emir-dagh.
On peut placer le commencement de cette dernière, à peu
de distance au sud du village de Beyad, et à dix lieues au
nord-est de la ville d'Aâum-Karahissar.
Près de Bayad le domaine de l'Emir-dagh est délimité
d'une manière assez tranchée, car il se termine vers le grand
plateau tertiaire, où se trouvent les villages de Hamsahadji
et de Mehmet-koï, par une large ceinture de cônes pointus,
se dressant comme des palissades gigantesques, le
long des vallées profondes et étroites, qui en été sont
animées par un essaim de tentes turkmènes et kurdes; car
ce sont ces embranchements de l'Emir-dagh qui servent
de campements estivaux (yaïla) aux villages limitrophes.
La hauteur d'une de ces vallées, à cinq lieues environ au
sud-est de Mehmet-koï, est de 1084 mètres. L'Emir-dagh