CHAPITRE V
COURS D'EAO DE LA PROPONT1DE ET HE L'ARCUIPEL.
Touzla-tchaï. — Guébissé-tcbaï. — Kirès-sou. — Kirkguétchid-sou. — Guemlifc
sou.—Kios des anciens. —-MouaUtch-tchaï.,.— SousQurlou-tchaï. —
Grandes variations dans la pente de cette rivière. — Adranas-tcbaï. — Rhyndacus
et jtfacffsiws.— Kazdagh-sou. —Msoyus des anciens.—Kodja-tchaï,
Granicus des anciens. — Témoignage de Pline sur la disparition complète
de plusieurs cours "d'eau mentionnés par Homère.—Bergas-tchaï. — Èodostchaï.—
Rhoditts des anciens. — Cours d'eauqni déboufchentdans l'Archivé
grec. —Mendéré-sou. — Double système de ruisseaux qui l'entoure.-^.
Affluents.—Véritables sources du Mendéré. — "Considérations sur le Scamandre
et le Simoïs d'Homère. — Modifications que.ces noms ont subies'
dans le cours des siècles. — Ilidja-sou. — Savakly-sou. — Touzla-sou. -—
Madara-tcbaï. — Evenus des anciens. — Comblement de son embouchure
depuis l'époque de Strabon. — Bakyr-tchaï, Caïcus des anciens. —Guédistchaï.
— Affluents. — Hermus des anciens. Pactole. — Phases diverses
de ses propriétés aurifères.—Rétrécissement du golfe de Smyrne par l'action
du Guédis-tchaï.-^ Melès.—Tabtalu-sou, —Petit Méandre. — Affluents. —
Càystre des anciens. —Cygnes du Caystre..— Progrès des ensablements de
' cette rivière dans le cours dès époques historiques. — Grand Méandre. —
Affluents. — Moeandre des anciens. — Sary-tchaï.
Cours t£ eau qui débouchent dans la Propontide
et les Dardanelles.
Sans nous arrêter au Bosphore, qui ne reçoit que des
ruisseaux plus on moins insignifiants, que nous aurons l'occasion
de mentionner quand nous traiterons spécialement
de cette région dans les parties géologique et archéologique
de cet ouvrage, nous aborderons immédiatement la côte
t' <rtm
CHA.PITRE V.
orientale de la Propontide,et étudierons ensuite son littoral
" " e ' d e la' côte comprise entre Stutari et le cap de
Yeldemkaya, qni marque l'entrée du golfe de Ntcomédre,
S e V e ¿ p e u de ruisseaux capables de fegg
rayons absorbants du soleil del'étê; nous M M M M P
dans ce nombre que le Touzla-tebaï et
en est exactement de même des côtes septentnouale et méd
L l e du golfe de.Nicomédie ; la première est I onu»
d'une foule-de petits cours d'eau qm découlent p.esque
t : dans une direction de nord au sud, des — - -
tacées échelonnéés le long du golfe, mais dont existence
ne se révèle pour ainsi dire que dans la saison des plu.es
1 été ce sont autant de ravins et de si.lons souvent
imperceptibles, ne renfermant pour la
ques petits filefâ d'eau qui n'atteignent même « M B
1 mel ,
Sur la côte méridionale du golfe, depuis Isnnt (Nicomédie)
jusqu'au cap Bos-Bouroun on ne H M j P g |
parmi la multitude de ruisseaux qm la sillonuent, que le
Kirès-sou et le Kirk-Guetcbid-sôu. Ce dernier a sa source
sur le revers septentrional duBourounjoum-dagh, et cou, t
presque de sud au nord, jusqu'au village Irsek, » ( j j t t ,
des marais et se trouve souvent complètement a sec. 11 tient
sans doute son nom de K . V » W-so» (riviere a traverser
quarante fois), des ramifications nombreuses de se
petits affluents qu'en effet on frauchif tres-frequemment
lorsque, de Goemlik'ou de Bazarioï (sur le bordsepten-
Mineure, H trouve [ > M « l \ lemH1 ,
d « de<B rttes.du Bosplo«
tons le tableau géolop^e delà péninsule.