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325 GÉOGRAPHIE PHYSIQUE,
plétement déboisé, Excepté J e Gumru-tchaî et iine foule
de petits ruisseaux, le lacd'Êrégli paraît recevoir un cours
d'eau assez considerable du côté dé son extrémité orientate,
c'e'st le Gundéré-èôù : je né l'ai vu que sur un seul
point, où je le traversai près du village dé Gundérë en allant
de Karaman à Krméiték. La rivière y était presque à séc;
ausài Se perd-ellé, à cé qu'on m'a assiiré, dkijs clés marais
qui bordent l'extrémité orientale du là'cj au reste, s'il es't
vrai què le Gund'éré-sou à effectivement 'cette direction (ce
qui est probable, sains que je p uisse cepëndafi t té garantir),
les conditions du ferrâin que traverse cettié rivièrë,' expliquent
complètement le fait dë sa disparition dans des niarais
avant d'atteindre le lac, car à Gùn'déré, qui està
quinze lieues de cè dernier, la haùteur de lâ rivièrë n'est
que de 130 mètres au-dessus du niveau du lac, ce qui lié
donné qu'une pente d'environ 8 centinieirès ¿>àr lièùé.
Si l'Asie Miserirë Ôffrê un très-grand nombre dé cours
d'eâir qui se jettent dans des tacs dcmt plusieurs, ainsi
que nous l'avons vii, lie 'peuvent avoir que des débouchés
souieïràihs; on y voit an nombre tout âussi considérable dé
ruisseaux et de rivières qui né'déboucfiént ni 'dans la mer ni
dans des bassins lacustres, mais se répandent sur là surface
du sol ëh y fôrmarit des marais, ou bién disparaissent dans
des excavations et des fissures. Nous âvoiis déjà en l'occasion
<fè signaler plusieurs de Ces exemples, et nous allons
en ajouter quelques autres encore, puisés particulièrement
dans lès renflements élevés de l'a' Lycàonié et de la Càppadoce,
où cès phénomènes sè produisent plus fréquemment
que partout àilieurs. L'ë vaste et solitaire plàteàu, situé
au nord de Konià, ët bordé au sud-ouest par la prolongation
méridionale dû Soultàn - da'gh, est sillonné par de
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p-étits rhissëau*qui, après être descendus des revers du
Soultan-dagh, bu biên des renflements qui rident par-ci
par-là ces vâstes plaines; vont s'y perdre dans les marais
ou les sables. Ainsi, à peu de distance au sud sud-est .le
rilgun-ghéul situé diras la contrée montagneuse du Soultandahg,
on voit sortir le ruisseau nommé Kouloukessa-sôu;
aprës's'être ' dirigé au nbrd-nord-eiit, à t rai r e lés' montagttes,
il descend dans la vaste plains de la Lycaome septentrionale
et S'y divise on deux branches, dont l'une,
l'orientale, va sous le nom d'Atlàn-sOu âu nord-nord-est,
tandis que l'autre, conservant son nom de KoUloukeSsa-sou,
tourne à l"est, et dans les parages du Suleiman-Tchiflik, së
jette brusquement au nord-ouest, en décrivait ensuite udë
courbe au nord-nord-est, après quoi il sé pferd près du village
de Kouloukéssa d a n s de vastes marais dont la hauteur
ëst d'ehviron 1000 mètres. L'autre branché, l'Atlân-sôU, a
le même sort : il disparaît «gaiement dans dés marécages
Situés au iiord du petit campement Turkmèrt'é d'Atlan, dont
la hauteur ëst de 979 mètres.
A onze lieues environ au nord-est du village d'Atlan se
trouve près du campement kurde de Hassan-Tchiflik iïn'6
Mérite de lacs marécageux que nous avons déjà signalés, et.
pàrtni lèfeqbels lé plus considérable ëst l'Ak-gbeul ; les marécages,
situés à l'ouest de ce lac, reçoiveht lé Xchaltyk-sou,
qui âbrt d'une petite sourCë située tout à côté (lu viliiigé
kurdë dé Tchaltyk dont l'altitude est de 850 mètres.
Le vaste plateau trachytiqtte qui s'étend entré le mont
Argéë et la chaîne de l'Ala-dagh^ offre également une foule
de ruisseaux engloutis dans les marécages, ou absorbés par
les dépôts de tuf volcanique qui, semblables à d'énormes
masses spongieuses, pompent les eaux quileur sont fournies