5 3 6 GÉOGRAPHIE PHÏSIQÙE.
avons signalés dans eêtte partie de la région littorale de la
mer Noire.
La .chaîne dn Baïndir-dagh est séparée par la vallée-du
Tcherkess-sou de l'extrémité sud-ouest de la chaîne de
Fllkas-dagb, rempart cbnsidérable qui se dirige du sudouest
au nord-est, et dont l'extrémité nord-est atteint
presque la rive-gauche du Kizil-lrmak dans les parages de
Kergun. La longueur de la chaîne deTllkas-dagh peut être
évaluée à vingt-six lieues environ.
Sa partie centrale, qui est celle qui offre la plus grande
élévation, se trouve à peu près à cinq lieues au sud dé la
ville de Kastamouni. Le revers septentrional de la chaîna
Se termine au nord (surtout dans sa partie cfentralef
des vallées très-allongées et diversement ramifiées, (.'une
des plus considérables est celle qui se terminé par le plateau
de Tachbounar ; celui-ci s'avance de srid-su<J-<est au
nord-nord-ouest le long de la rive droite de l'Aralch-sou
jusqu'aux renflements qui entourent au sud l'Onsouhbduroun
dagh que nous avons déjà signalé comme uhe maâs®:
appendiculaire de la' chaîne de l'Aroud-dagh. La saillie
susmentionnée qui se termine au nord par une' surface
ondulée qui porte le village Tachbounar, constitue la
limite sud-ôuëst de la belle vallée d'Aratch, et borde au
nord celle de Kastamouni. La hauteur du plateau, à l'en,
droit où se trouve Tachbounaf^ëst de 1276 mètres; mais,
comme ce village est encorë sur le.revers occidental du
plateau, les parties "centrales de ce dernier doivent offrir
une altitude plus-considérable Aussi, à deux lieues à l'est
de Tachbounar, le plateau se renfle et acquiert une hauteur
de 1382 mètres.
Les contreforts qui se l'Attachent au revers septentrional
CHAPITRE X. Si 1
de l'ilkas-dagh du côté de la ville de Kastamouni, dont
l'altitude est de 979 mètres;,sont également très-largement
développés. A deux lieuès, au sud-sud-est de la ville,
on voit échelonnées l'une derrière l'autre, sur une ligne
courant de nord au sud et ayant quatre lieues de largeur,
trois rangées de hauteurs; la première de ces rangées,
C'est-à-dire celle qui est le plits près dè la ville, a à son
point culminant 1120 mètres, et se trouve séparée de la
seconde rangée par une vallée que parcourt un petit torrent
d'est à l'ouest. Ce second rempart est à une demi-lieue
environ du premier. Dans sa partie méridionale, il s'élargit
en plateau qui, à l'endroit où il est traversé par la route
qui conduit de Kastamouni à Tosciya, atteint une altitudé
de 1250 mètres. Le second rempart .est beaucoup plus
étendu de nord au sud que' lè premier; il s'incline au sud
par une longue descente vers la jolie vallée arrosée par
le Karadéré-sou qui coule en serpentant d'abord au nord
et puis au nord-est. L'altitude de la vallée de Karadérésou,
l'endroit où l'on y descend du second rempart, est
de 1068 mètres. Elle est bordée au sud par le.troisième
et le dernier des trois remparts susmentionnés ; derrière ce
rempart se dressent immédiatement les hauteurs de la
portion centrale de l'ilkas-dagh, dont les sommités avaient
quelques taches de neige sur lenrs flancs septentrionaux à
l'époque où je me trouvais dans cette région ( le 3 août
1850). La partie du revers septentrional de l'tlkas-dagh
qui borde au sud la vallée de Karadéré, est composée de
masses"assez pittoresques dont quelques-unes se terminent
en plateaux. Celui qui porte le village Tchaban a une altitude
de 1436 mètres. Le petit torrent de Karadéré qui descend
des régions les plus élevées de la montagne, se divise