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CHAPITRE IX. 41»
llan, dont nous avons déjà parlé, et l'Ali-dagh. Comme
pendant plusieurs mois de l'été j'ai ôu l'avantage de jouir
de l'hospitalité dé mon excellent ami M. Suter, consul
britanique établi dans le village d'Enderlik, qui est situé
non loin du pied méridional de cette belle montagne, je
pourrai fournir plusieurs renseignements relativement à
cette dernière.
L'Ali-dagh est composé en quelque sorte de deux systèmes
de cônes, séparés par une vallée qui est dirigée du
nord-est au sud-ouest. La partie septentrionale du massif de
la montagne consiste en un cône principal, auquel se rattachent
plus au nord plusieurs-autres moins considérables.
C'est le sommet de ce grand cône septentrional qui constitue
le point culminant de l'Ali-dagh, et s« trouve séparé du cône
opposé par la vallée susmentionnée,;: elle pourrait être considérée
comme le reste d'un cratère comblé et oblitéré par
dés éboulements; le cône septentrional en serait le bord
occidental, et le cône opposé le bord oriental. Bien que le
cône nord-est soit le plus élevé, cependant, vus d'Enderlik,
les deux cônes paraissent être de la même hauteur, et, séparés
l'un de l'autre seulement par une légère dépression,
tandis que dans le fait cette dernière est nne vallée assez
profonde. La fîg. 12 de la gravure ci-jointe représente
l'Ali-dagh vu d'Enderlik1 . L'ascension de l'Ali-dagh est
assez commode, bien que la pente offre quelquefois des
plans plus ou moins inclinés. Je suis malheureusement dans
l'impossibilité de fournir le chiffre de l'altitude de cette
montagne, parce- que les résultats des nombreux nivellements
barométriques que j'y ai exécutés, se trouvaient dans
y La maison, surmontée d'un pavillon, est L'habitation d'été de M. Suter, à
Enderlik. 29