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fondeur de la mer qui baigne la côte entre Adalia et Alaya,
s'applique également aux parages du littoral compris entre
Alaya et le cap Anémour. Ainsi, tandis que dans ceux situés
dans la proximité immédiate de la côte, la profondeur offre
toutes les valeurs intermédiaires entre 5" et 21 " 9 3 6 , elle
croît très-rapidement à mesure qu'on s'éloigne du littoral.
M. Beaufort a trouvé dans plusieurs endroits 274™ 2 à une
lieue environ de la côte, et dans les parages de Selendi il a
constaté, à une lieue et demie de cette dernière, 316m 244.
Depuis le cap Anémour jusqu'au cap Zephyrinm, les
contours du littoral se développent avec plus de variété;
car aux dentelures fines se joignent des échancrures et des
saillies plus ou moins prononcées. Aussi là côte méridionale
de la Cilicie est beaucoup plus riche en bas-fonds que sa
côte occidentale. Elle surpasse également cette dernière en
effet pittoresque, car les massifs montagneux y plongeant
très-souvent d'une manière abrupte dans la mer, prêtent aux
parages littoraux tous les charmes d'une nature sauvage et
hardie. Trois grandes échancrures y dessinent autant de
golfes, peu sinueux à la vérité, mais donnant naissance, par
les anfractuosités et les découpures de leurs côtes, à beaucoup
de baies secondaires plus ou moins bien protégées.
La mer, dans la proximité immédiate de cette côte, offre
généralement les chiffres compris entre 1m 828 et 22 mètres,
mais la profondeur suit une progression fort rapide à mesure
qu'on s'éloigne du littoral. Ainsi, à moins de trois
lieues de la pointe du cap Anémour, où la profondeur n'est
que de \ 0m 968, M. Beaufort l'a constatée de 402" 16 : c'est
la profondeur la plus considérable que les nombreux travaux
de l'illustre hydrographe aient constatée dans les
eaux limitrophes du littorale de l'Asie Mineure. Un peu à l'est
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du cap Anémour, à une distance de moins de deux lieues
de la plage, donne déjà 2 7 4 - 2 ; à deux lieues environ du
cap Crauni, la profondeur est de 283" 34; elle est de
352"26 à environ deux lieues trois quarts de la baie de
Kelendria, dont la profondeur n'est généralement que de
5 mètres à 10" 968. ' .
La côte comprise entre les caps Anémour et Zephyrium
présente deux échancrures principales, savoir : le golfe
d ' A n é m o u r et celui de Kelendria:
Le premier, bordé à l'ouest par le cap du même nom et a
l'est par le cap Kizil-Liman (le PoMium des anciens), est
circonscrit par nue côte très-faiblement ondulée qui ne présente
quelques sinuosités que dans les parages limitrophes
du cap Eizîl-Liman.
Depuis ce-dernier jusqu'au cap Sarpédon, sur une ligne
d'environ onze lieues, la côte se dirige en moyenne d'ouest
à l'est en décrivant quatre échancrures, comprises entre
autant de promontoires , savoir le Sarpédon, le Crauni, le
cap situé à l'ouest de ce dernier, et enfin le câp Kizil-Liman.
Bien que ces échancrures puissent être regardées comme
autant de golfes, cependant, comme d'un côté elles sont
trop peu considérables, et de l'antre, tontes situées sur la
même ligué, sans être interrompues par des saillies bien
p r o n o n c é e s , nous considérerons ces quatre échaftcrures
comme des sinuosités subordonnées comprises* dans le nom.
collectif de golfe de Kelendria. Les ondulations littorales
de ce golfe, ne présentent pour la plupart que des sinuosités
peu ramifiées, les baies qu'elles forment ne sont pas
suffisamment abritées, et ne fournissent point dés stetions
comparables à celles dont abonde lè littoral occidental de
l'Asie Mineure aussi bien que les côtes de la Lycie.
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