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3 4 2 gé o g r a p h i e ruïsiQCK
mérite d'être reproduite. Voici le tableau que le cél&Ve
ph. osop h e d'Amasia trace « fleuve : ! La c Î S
est traversée par le P y r am„s, r ivièr e ^
J S B SOnt »¡ " eu de ,a c o n t L p ane Son
Z b l e C 0 U r t d ' a b ° - d ^ CaVUé a®sez considérable
pour revenir ensuite à la surface du sol Si l'on
« essaie de frapper avec „ne .ance M S qui se précL e à
! m 3 M >« rapidité du conra n ' e s t «el le^ ,
e a r [ r o o p o n s s < 5 e p r e s q u e 8 u s s u ô t
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I e au.Laou^Pr e s avo. rpr i sune l a rgeur e t uneprofondeur
« extraordinaires, le fleuve atteint le Tanrns , on le vot
| « yr ess—er rer d uunn e| màa ntirèarvee' rpsr olda igmiQeun st e3 .g nLpan ,f,e nte où le fleu2v e
" remarquable Les rochers qui bordent des deux cMé a
« riviere, et qui ne sont séparés lés uns Ses autres que pl r un , espaC
e d deux 0 „ ( r o j s p, ^ m, Q n t o f f e J J 1 r -
» saillieset leurs sinuosités respectives, „«.«correspondance
« aussi parfaite que celle qu'on pe „ t constater dans les cre
.« vasses des pierres, où les saillies d'un'côté s'emboî nt
» exactement dans les sinuosités de l'autre, 1, fente Îol
" 6 t e X t r â ~ ' ^ p g et tellement
'« qu un chien ou un ,iè v r e p o u r r a i e n t ]a ^ 01 6
! ;°UVe remP,ie d' e a u ^ m bord, et ressemble par a
« largeur a un canal o u fossé: Mais à cause des anfractu
« .tes qu'i d ont, ainsi que d„ rétrécissement et de la "o-
« fondeur de abîme le mouvement de l'eau produit „„•
« bruit qu, de loin s'annonce comme un roulement de ton
« nerre. Le fleuve, en sortant du Taurus, se trouve chargé
« d u n e si grande masse de Jimon, emprunté en partie à
1. 61,728 4 92,593 mètres.
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CHAPITRE VI. H3
« la Cataonie et en partie à la plaine cilicienne, que cette
« circonstance a donné lieu à l'oracle suivant :
« Un jour viendra où les ondes rapides du Pyramus, amon-
« celant sans cesse de nouveaux dépôts, atteindront la terre
« sacrée du Chypre »
Cette assertion de Strabon, relativement à l'immense
quantité de limon charriée par le Pyramus, donne un haut
degré de probabilité à une troisième conséqoence, que l'on
peut tirer des divers témoignages que nous avons rapportés
sur l'état de cette rivière dans les sièdes passés. Or, l'assertion
de Strabon, qui nomme té Pyramus un fleuve navigable,
se trouve confirmée par le témoignage d'Anne Comnène,
qui prouve qu'au commencement d„ xn" siècle il continuait
encore à être navigable, puisque la princesse-historien nous
apprend que la flotte de Tancrède le remonta jusqu'à Mopsuestia'.
Avant de terminer l'étude des cours d'çau^de l'Asie Mineure,
il nous reste encore à considérer ceux qui se jettent
dans les bassins lacustres,'ou se perdent soit dans les marais,
soit à la surface du soi. Parmi les bassins lacustres
qui peuvent nous intéresser sous ce rapport, nous citerons
les lacs de Bouldour, âéKestel, d'Eguerdir, de Soghlu, le
grand lac Salé, et le lac d'Erégli.
Quant aux bassins lacustres de la zone septentrionale de
la péninsule, comme ceux de Nicée, d'Appolonia et de
Maniyas, niius,n'avons plus à nous en oceuper, vu. que
parmi les rivières un peu considérables qui y débouchent,
1. Dans les Chrestomathioeex S trahi, gcogr., l.xn, cette description est littéralement
reproduite ; seulement, la longueur du Pyramus y est évaluée à mille stades,,
ou environ quarante lieues, ce. qui ne'sê retrouve pas dans le passage susmentionné
de Strabon; d'ailleurs celle évaluation est au-dessous de la vérité.
i. Alexiad., loc, cit..