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examinés moi-même, Maïs on m'a assuré qu'il en est
parmi eux dont l'eau ëst parfaitement dëucc.
Au nord du Boulonk-ghéul, et toujours le long du bord
ôsbi'dental do grand lac salé-, se trouvent placés , sur une
ligne diroitede nord au soft, deux autres lacs de dimensions
beaucoup moins Considérables, savoir : le Keupek-gheul
(lac du Chiëiù) êt le Kulu-gheul. Ils paraissent tous deux
être tte la lliêmë tebbrfpéfeitiôn qite le Bonteut-gheul. Lé
Keupék-gheul ést à près dé A lieues dé tiè dernier et sêuiement
à un tiers de lieue dû Touz^gheul, dont il n'est séparé
que par 'une plage basse et en partie marécageuse. Le
Kulu-ghéul eSt à environ 6 lieues au nord du Këopek-ghëul
et se trouvé nohloin du village Krtlukoï, dont j'ai dlêtërtniné
là hautéu'r à 1063 mètres au-deSsuS de la mer; or, comme
KtfltttatflSfe trouve dâns unè plaine dont le niveau parait ne
pas différer bëàu'coup dé Celui du lac-, l'altitude ctè ce
dernier ne doit pas être tr&i-élôigjnëe dé oMli ;què f ai assignée
au village.
ApWfe àvoil- examiné la série de lacs -échelonnés le long
du bord 'Accidental du grand lac salé, il est temps de l'aborder
liii-mëme. Touz-ghêUl, également noaSmé Khodjhissar
gheul, est le lac le pins important dé l'Asie Mineure.
Sa plus grande longnëui-, de sud-ëst au nordotté'st,
est dé 11 liéùeS environ Sur Unè largëur qiiii vSWè
de 5 à 3 lieues. Son point de rétrécissement lé pltis considérable
"së trouve à peu prte à Sa moitié; et l'<jn y voit
encore lés traces d'une ancienne diguè qui a près de 3
lieues de longueur, et qui avait été construite, en 1639,
par le sultan Ahmet pour faciliter le passage de son armée
qu'il conduisait contre lè schah de Pèrse. La profondeur
du lâc, le long dë cette digue, n'a pas au delà d'un mètre,
iCHAiPlTR« III.
et -quelquefois beaucoup
58 lieues icarréês-, « W ^ B S b a , . d
L e s 3 septentrionale ët becMérifete « i f f réht J r t «
oar-dà dés ¡pentes assez -abruptes-, linais "partout ailleurs le
Z l U L é que dë surfaces planés.
sur la plSge qui sépare ce dermer -du Taoueha^dagh, est
de 9 0 i l A une -lieue environ au « | g |
KodcbtessaT, la rive occidentale c o — à - r e n j .
s W e e en forme d'un isthme t ë rm« é par | g | | § |
bonrou» après quoi M contrée reprend une su-rfto plane
parfaHementau riiveau d8 c e l l e * « S ^ e 3 9 W
vlrte fréquemment d'efflorèsoencés salines . Sépare le bord
; o L d«iac de là longue-chaîne du Kodja-dagh qu,
o i e de | S ne dépasse que de tws-peu -celle ^
Cet7e dernière -M 'bordée par uhe plaine unie W j
S ^ Ï uné rangée <ie -collines qWi « M » *
S les abords-du P a c h a ^ h , Bu côté du « g g le
S S S » p a r u « rive basse, elle E g g
N a n t i s qui s'élèvent dans « "
dont né as « m » parlé-; «nfin, a« Sud «ont W g ¡ ¡ g
jours las « l e . - . « f a c e s M M . de là I r o n i e qui s e
confondent .avec -les -plages fflaréeàgeuses M *
A u mois de juillet de 4848, lorsque je v. « ta. le 1ac, i
é t ^ c l p t é t e i n t recouvert d' »ne M > b l a » c h ë r t f t *
l u t l'épaisseur paraît être tres-variable-, car jel 'ai trouvée
centimètres jusqu'à » mètres. Cétte J o r oe
repose immédiatement sur une masse d© terre glaise
« séparée (en hiver) de la première par une couche
d'eau résultant des pluteS qui p u r e n t à travers 1 énveloppe
saline et s'accumulent sur la surface « p eme a b l e