3 I S GÉ0.GRAPH1E PHÏSIQDB.
Europe aurait-elle trouvé une antre destination. Cet,aqueduc
se trouve comme enchâssé entre des masses mamelonnées
d'un travertin tantôt humide, pâteux et encore en-voie de
formation, tantôt très-dur et compacte, ayant tons les
caractères d'une roche solide; elles ont dans plusieurs
endroits une hauteur de 2 mètres 6 centimètres et une
épaisseur de 66 centimètres. D'iénormes stalactites revé,
tent le conduit dans toute sa largeur.
La profondeur moyenne du., ruisseau peut être: évaluée
à 6-9 centimètres, sur % mètres de largeur il, coule avec
assez de rapidité. La température de son eau offre de
grandes variations, déterminées par le voisinage ou lîéloj,
gnement des sources qui lui donnent naissance ou qui l'alimentent
.sur son passage ; c'est ainsi, que tout i,tcô|* d'une
de ces sources principales l'eau du ruisseau a 7Q° 8, tandis
qu'à une quinzaine de minutes plus hasi;(dans,la direction
sud) la température n'est que.de 50°, et encore plus bas de
45°. L'eaua un goût acidule qui n'est pas désagréable, avec
un léger arrière-gpût de soufre. El.feest.empJoy^A l'int&r
rieur et à l'extérieur dans les affections, rhumatismales,
cutanées, gastriques, etc. A peu de, d , i s t anç e , , l est du
ruisseau d'eau thermale, et presque parallèlemeni à son
lit, coule un petit torrent d'eau douce, parfaitement fraîche,
qui se jette dans la mer.saps sç .c?nfondre avec, le ruisseau
à eau chaude. A. une,demi-lieue du moulin susmentionné
on voit, échelonnés t^ois. puits, antiques à côté,desquels se
dressa ¡majestueuse,ment un platane gigantesque. Cet arbre
séculaire a peut-être. été témoin de la construction d«,ces
puits, et il aura prêté plus d'une fois son ombrage,aux,nombreux
habitants qui jadis animaient cette, plaine, aujonrr
d ' h u i s i silencieuse et si déserte. C'est,, dans le:
voisinage
CHAPITRE VII.
de cette côte, solitaire ¡ £ j florissaient.Çolmha^ UW>H
dans des^ bassins de g ^ f f i
„os célèbres eaux thermales de l'Europe | *
l'aspect,de cette mer qui reflète le beau, c , e d l | g | et
les contours des lies enchanteresses de l ' a rme . g g c , on
trouvera bien pâles,, bien
de Bade, de Essinguen, Gastein, B,gnere*v iet. de tant
d'autres localités justement célèbres. g É B
Sans nous occuper ici des sources merustantes de a
vallée, de Mélès, limitrophe de Smyrne, ¡ A S
déjà mentionnées, en parlant de cette pel.te - è r e
quitterons maintenant le Httoral de a. f e r , S S »
dans la vallée du ,^and Méandre, ou g g j j g l g
sources thermales,' l'une,à, A'ïdin et 1 autre g g g g g p g j
i l première, se trouve,à l'entrée même de ffigjffij
hauteur de 300 moires environ. l'en a, trouvé la température
de,28* (te 8 mai),.et à, l'aide d« quelquesxéact.fs qpe
¡•ai pu me procurer dans une pharmacie tenue par, un
Italien, j'ai été, à même- de constater dans l'e,u de oe e
source la présence du sulfate d'alumine j f l f l de., cet
ource H trouve une, autre de. la même t e n d u e
et probable,nent d'une semblable composiUon, et a quelques
pas plus, loin on voit une,.so.ur.ee froide ««
L c h e u r et sa limpidité, contraste si^ulterement. ave
M tiède et limoneuse dpnt on se-sert habi l lement a
«Je distance à l'est de, ce village,. On y voit au p.ed d une
montagne considérable, an marais qu,;
exhale "«codeur