m ^ géographie PhrsxocE.
encore partie dn revers sud-est du Dournayaïlassi-dagh, a
une hauteur de 975 mètres. Le revers oriental de la chaîne
est fort abrupt, et ne se trouve séparé de la chaîne du Karakaya
que par une vallée étroite dont la pente rocailleuse
et rapide conduit dans là grande vallée d'Ova-sou, à laquelle
la chaîne de -Douma sert de bord méridional. 11 est probable
que la hauteur de la chaîne même est au delà de 1000".
A l'est du reùiparl de Karakaya, la région comprise
d'un côté entré ce dernier et ï'embouehure du Kizil-
Irmak, et de l'autre, entre la côte ét le parallèle de Kastamoni,
est sillonnée par un assez grand nombre de chaînés
dont les ramifications s'avancent jusqu'au littoral, et lui
donnent un caractère souvent assez imposant en y formant,
soit des hauteurs à contours hardis, soit des rochers pittoresquement
groupés, comme on le voit entre autres sur la
dôte de Tchabankalé, dont la planche 25 est destinée à
représenter l'aspect général.
Les chaînés qui parcourent la région littorale susmentionnée
forment dés remparts désignés par dés noms divers,
selon les localités qu'ils traversent. On peut lés comprendre
presque tous dans les deux massifs principaux qui constituent
la physionomie Caractéristique de cette région, savoir,
l'Aroud-dagh et l'Alfar-dagh/Ces deux massifs, qri s'étendent
comme une muraille diversement frangée et articulée,
le long du littoral, ,depuis la chaîne transversale de Karakaya
jusqu'à l'embouchure du Kizil-Irmak, sur une ligne
de plus de soixante lieues de longueur, se composent de
hauteurs à sommets étroits, ét'lê plus souvent arrondis ou
aplatis. Cette muraille se termine vers l'embouchure du Kizil-
Irmak, par des pentes assez doucès, mais du côté du nord
et du sud, elle s'allonge-en revers plus ou moins escarpés
CHAPITRE IX. 496
et profondément sillonnés par des vallées et dés fentes.
C'est surtout du côté du littoral que les ramifications de
l'Alfar^dagh révêtent un caractèie varié; elles forment une
lbngue saillie au nord-ouest de Sinope^ désignée par le
nom d'Indji-bourou, et donnent naissance à la pittoresque
péninsule de Sinope, représentée sur la planche 22.
Du côté du sud", le revers méridional du rempart de
l'Aroud-dagh et de l'Alfar-tlagh se rattache par des chaînes
intermédiaires aux massifë beaucoup plus considérables de
l'Ilkas-dagh et de l'AIa-dagh. Ces chaînes intermédiaires
offrent généralement le typé de plateaux superposés les
uns aux autres , type qui se perd ou se modifie de plus en
plus à mesure que l'on s'avance à l'est du delta du Kizil-
Irmak, qui interrompt localement la projection des hauteurs
du côté de la côte, mais elles ne tardent point à
l'envahir de nouveau dans les. parages de Samsoun où elles
se forment en chaînes distinctement prononcées, dont un
grand nombre se trouveht échelonnées au sùd-ouest de
Samsofln, sur une ligne courbe qui va le plus souvent du
nord-nord-Ouest au sud-sud-eét et atteint presque les
parages d'Amasia. Depuis Amasia jusqu'à'Samsoun, ces
chaînes, dont les principales sont (à. partir de'Samsoun
Mani-dagh, Minos-dagh, Kadschiler-dagh, Ak-dagh et
Bouchalan-dagh, ne constituent pour la plupart que des
masses arrondies,-d'une longueur peu considérable, dirigées,
èn moyenne, de l'est- à l'ouest, et dont bien peu
dépassent 1500 mètres de hauteur. Elles ne forment que
des saillies locales du grand système de plateaux élevés qui
occupent l'espace compris entre les cours iniférieurs du
Kizil-Irmak et du Yéchil-Irmak, et s'y perdent insensiblement.
Aussi, la route qui conduit de Samsoúti à Amasia et