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splendide cité A'Éphbse- Du côté de l'est, te Gumuch-dagh
borde une petite vallée dont la surface se trouve localement
•renflée par les hauteurs qui se rattachent au revèrs orientai
de cette montagne, et dont l'altitude, au village de Naïbly,
est de 160 mètres.
Strabon donne au Missoguis une extension bien s«pé»
riénre à celle que nous lui avons assignée, car il prolonge
la chaîne à l'est jusqu'à la ville de €elène qui se trouvait
dans la proximité de Dinaéir d'aujourd'huis qtjaint à «on
extrémité ocoidentale, il la p i«* très-exactement au promontoire
de Mycale% et il mentionne.aussi.le montPoclyos.
Ptoléwée 2 ne fait que nommer le Wswgms et le Mycale.
Pline et Romponius Mêla paraissent complètement ignorer
cette chaîne et les montagnes qui y figurent, et les a«tews
byzantins «e -les mentionnent point, pas plus que les autres
écrivains du moyen âge.
A son extrémité orientale, ta chaîne de .MissogMS se rattache
.directement à celle du Boznlagh, dont :e04e n'est en
quelque s®rte que la coBtinuation, sons le double point de
vue géologique et orograpliique. Elle décrit d'abord une
courbe du sudnest à l'ouest, ,en conservant l e caractère d'an
rempart oontinu ; puis, parvenue au méridien 4e la ville de
Tiré, elle se morcelle en plusieurs massifs, échelonnés sur
une ligne 'qui court de l'est-s^uk-est à J'ouestrnord.-ouest :
cette série'de montagnes se termine par le Tahtalu-dagh,
qui s'approche du golfe de Smyrneà un§,lieue de distance.
Le Boz-dagh, désigné dans l'antiquité soys le nom 4«
TmoLus, était célèbre par ses vignobles chantés par Virgile \
Ovide | et Sénèque5, et mentionnés par Pline6 et yibioe
i. L. pNl iWs i f i s. — 3. 'Geoïgr., ii, -vers. 97.
m t m o v t h - . t M , oers.Jb.rr- 5. Phtsnis., ¡vins.j602. — .6. i . 'v,S9.
. CHAPITRE IX. 467
Sequester; ce dernier, en parlant de cette montagne, ajoute :
vino insignis.
• Homère qualifie le Missoguis de montagne 'Venteuse, à
cause de sa hauteur, et Hérodote ' en parle à propos du
Pactole. Ptolé,mée ' ne fait que la nommer, et c'est à peu
près le cas de tous les auteurs anciens chez lesquels il s'agit
du Tmolus; ils ne s'en occupent que tout à fait incidemment,
et rien de ce qu'ils en disent, ne donne la moindre
idée de sa topographie. Selon Pline le Tmoius s'appelait
jadis Tempsis.
Parmi les auteurs du moyen âge, bien peu mentionnent
seulement Je nom .de Tmolus, et Léon Diaconus qui, ainsi
qu'il nous l'apprend lui-même^, était né au pied même de
cette chaîne, ne la nomme que pour nous révéler cette circonstance
'très-peu importante.
Les deux chaînes du Missoguis et 4u Tmolus forment une
ceinture très-régulière autour de la vallée du Kontchook-
Mendéré ou Cuistre, et cette ligne de .cireonvaltation est
complétée par ta chaîne transversale qui s'élève à peu de
distance a u nord de J'ombouchure du Caistre, et s'étend
jusqu'au golfe de Smyrne. Cette chatme, dont l'extrémité
méridionale,est représentée par l'Alaman-dagh, se termine
an nord-nord-ouest par la masse .assez élevée du Kizii-dagh,
le Pagus des anciens.
Parallèlement.à .cette chaîne transversale, et à neuf lieues
à l'est de cette dernière, s'élève un rempart plus considérable
qui coupe du nord nord-ouest au sud-sud-est la
presqu'île de l'Ionie ; sa partie . septentrionale s'appelle
Karabaornoni-dagh ( Miims des anciens ) et se termine par
1, L. i, 101. — 2 L. v, a. — 3. L. vuj ss.
4. Léonin Viucuili Hisl1. 1, .2.