CHAPITRE VI
COURS D'EAU
Namlam-tchai:. - Inanas-tcllaï.-Doloman-Miaï.-MVfe ¿c i i a i .
W Ê B M i l - i ^ g dos ancieÏÏ- S i
tet^ nÎ'n" A r ' T m i<B lnoims - —Aldagnir-tcbaï.
. J f ^ Duden-sou. ^ Cataractes dès anciens. - Ak-sou _ Cntro.
d e s _ Keupru-sou. Eurymédbn desanciens. - M ^ y g a S S
- ¡Ma. des anciens. - Karpous-lcfca. - Alara - S o n . - C S * f
S t a f - ^ ^ - V l e t e d e s ^ ; confondus p T es^SenT
^ / df m01"S- - - Cydnm des anciens
S É S ^ W P ^ S ^ S P» ^ témoignages divers. -Séi l Z t
tcùaï. — Ses somoes. - Affluents. -Hypsomctrie. - Djihdun -San, « rt
Pyra<m. des anciens. -Renseignements curieu* des S L d7 Z t
e dnmoyen âge sur ces de® ileuves. -Co u r s d ' e au^ dibouSt
dans des bassins lacustres ou se perdent dans des caTitts s o n t a S *
Lorsque du cap Cavo-Krio nous longeons d'ouest à l'est
la côte méridionale de la presqu'île Doriqué j § bizarrement
frangée et dentelée, les premiers cours d'eau un peu
considérables que nons y rencontrons sont les petits torrents
qui débouchent dans le lac de Keudjèz, que nous
avons signalé en parlant des bassins lacustres de l'Asie
Mineure.
Au sud du vil lage de Keudjèz se jette dans la partie orientale
du lac le petit torrent Yoùvarlak, qui n'a que de quatre
à sept mètres de largeur, et qui bien que guéable en été
devient assez profond dans la saison dès pluies.
A son extrémité nord-ouest le lac reçoit le Namlamtehaï
qui, à peu de distance de son embouchure, se réunit
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avec l'Inanas-tchaï, ruisseau qui eoûle du nord-est au sudouest;
il a ses sources à peu de distance au nord-riOrd-est
du village dé Hadjilar; près de son embouchurè son lit eS
large et doit contenir un volume d'eau considérable dates
la saison pluvieuse; cependant au mois de décembre je l'ai
trouvé presque à sec ; sa hauteur y est de 29 mètres environ.
La vallée d'Inanàs se rétrécit beaucoup à deux lieùés au
sud-est de Hadjilar, mais, plus prèâ de cè village, elle s'élargit
de nouveau, et l'Inanas prend alors une assez grande
extension ; il coule avec rapidité, et bien qu'on puisse l'y
traverser à gué, cependant l'eau va jusqu'au ventre des ]
chevaux. A Hadjilar, ta hauteur de l'Inânas-tchaï est de,
150' iûètres. '
A l'extrémité méridioiiate du làe Keudjèz est un petit
tôrrérit qui sè jette dans la mer en décrivant beaucoup de
circuits, et dont la longueur (les circuits y compris) est de
près de deux liêues. Ce petit cours d'eau est d'une profondeur
considérable ; je l'ai passé à la riage , et je ne suis
pas parvenu à atteitidre le fond avec unê' corde de 2, mètres
de longueur; sa profondeur pourrait biéii avoir jusqu'à
4 inètrès, ce qui le fendrait navigable, du moins pour les
petits bâtiments qui trouveraient dans le lac des conditions
bien plus favorahlés encore, car il parait être trèsprofond.
A quatre, lienes au sud-est du lac Keudjèz Se trouve
l'embouchure du Doloman-tchaï. Cette rivière a sés sources
dans les régions élevées de la Lycïé, et nommément sur le
revers septentrional du Garkuii-dagh. Après avoir coulé
sur une ligne de treize lieues environ, (Su sud-ouest au
nord-est, sous le nom' dé Pirnas-sdii, elle entre dans la
plaine d'é Kàrayoukbazar et la traverse du sud-est an nordf
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