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rondís el à sommet tronqué, présentant une large excavation
ovale, dont le bord nord-estest élevé en pointe qui simule
p a r l e m e n t la proue d'une galère antique. Aussi, vu du
sud-est, c'est-à-dire.du côté de la pointe, celle-ci semble
former le sommet central du cône, qui alors paraît comme
terminé en flèche; tandis que considéré du nord, on aperçoit
le magnifique cratère qui coupe le sommet du cène
avec une admirable régularité, en Rabaissant au milieu et
se relevant aux deux extrémités. Voici à peu près comme
fe présente ce cône vu du sud (fig. 13),
Il surgit au milieu d'un petit lac circulaire revêtu d'une
épaisse croóte de sel que les habitants de Karabounar étaient
occupés à exploiter au moment de mon passage. La hauteur
de la plaine où se trouve ce cône egt à peu près celle du
village de Karabounar, dont l'altitude est de 1018 mètres.
Le Karadja-dagh est séparé au nord-ouest par un plateau
ondulé, mais peu considérable, de la chaîne de Bestag-
Karalan-Béli, qui n'est que la prolongation sud-est du grand
rempart de l'Emir-dagh. Cette, chaîne, qui se détache du
massif de l'Emir-dagh, à six lieues environ au nord de la
ville de Konia, traverse du nord-ouest au sud-est le vaste
plateau qui se déploie entre la ville susmentionnée et le
grand lac salé. La chaîne est composée de plusieurs montagnes,
séparées par des cols ou des vallées étroites, et dont
les différentes directions déterminent les variations diverses
que présente la direction de la chaîne, car au nord
de Konia cette direction est d'ouest à l'est, puis-elle est de -
nord-nord-ouest au sud-sud-est, et enfin d'ouest-nord-ouest
à l'est-sud-est.
Parmi les montagnes qui composent le rempart de Bestag,
les plus considérables sont Karakaya-dagh, Tehandyi-:
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