iMÊMgfé ofg r alpÊh i eM PHÈYS/QUE Êim m systeme Cilicien, une des plus considérables est l'Ala-daeh
ne K M
l»e .orte que les extremUés orientales. Le dernier de » .
massifs est séparédes montagnes qui s'élèvent plus auÎoi d
i l H rn i s s e a ° ™pide. Le TopguediMagh I
trouve divisé en terrasses arrondies, dont la pl„s élevée es
surmontée de plusieurs mamelons î aiguilÎ e d u '
, ' m0tl0S- Le sentier que je suivis en allant du vill^é
de Bostané-sou à Ermének s'élève Jusqu'à 200
- a q„ , s e déroule lorsque d e s M g§» ° i l
eaome on descend par le Topguédik-dagli dans ce te Dro
onde vallée qui introduit ,e voyageur da°ns le ^ n t L e de'
la pittoresque Cilicie, où le ciel le plus beau
de la nature la plus riche et la plus variée Dan I T i MMSIHBS
mais du continent asiatique en général P ' '
Nous avons déjà observé qu'au nord de la chaîne d'Ala-
I Vol.I.p. 4S5, éa, de Bonn.
CHAPITRE y iq. 40 9
dagh s'élève tout un groupe de montagnes que l'on peut
considérer comme les abords les plus septentrionaux du
système du Taurus Cilicien. Parmi ces montagnes qui sillonnent
l'Isaurie et qui toutes ont un caractère plutôt suave
que sauvage, étant amplement revêtues d'une riche végétation
aborescente, On remarque surtout la chaîne de
Hadjibaba, qui se trouve à trois lieues environ à l'ouest de
la ville deKaraman, et dont la hauteur doit être de plus de -
2400 mètres, Le village de Bachkichla, qui est situé près
de son pied méridional, a 1438 mètres.d'aùitude. Lorsque je
m'y trouvais, au mois de décembre, les sommets boisés de
Hadjibaba commençaient à ¡se couronner de neige, cependant
les habitants du village «¿assurèrent qu'elle n'y persiste
jamais pendant l'été.
A peu de distance à l'ouest de Hadjibaba, s'étend de l'est
à l'ouest le Boudjak-dagh, au pied oriental duquel se trouve
le village de Saryoglan dont j'ai déterminé la hauteur à
1348 mètres; il est probable que l'altitude de cette montagne
ne dépasse guère de beaucoup celle de Hadjibabadagh.
Au nord-ouest, le Hadjibaba-dagh se rattache par le
moyen du Yurlek-dagh à la masse assez considérable, du
Dének-dagb, dont il n'est séparé que par une gorge étroite
que traverse un petit affluent du Tchercharabé-sou. La
hauteur de la plaine qui forme le pied occidental du Dénekdagh
a une hauteur de 1078 mètres. Des mamelons peu
considérables s'étendent entre le Dének-dagh et le Karadagh,
masse considérable et parfaitement isolée, qui se
dresse à peu de distance au nord de la ville de Karaman, et
dont la composition géologique, comme nous le verrons
plus tard, peut la faire considérer comme une île trèsancienne
surgissant au milieu du bassin récent de Konia.