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l'Europe la plus riche en bassinsjacustres, nous trouverons
que l'avantage demeure encore da côté de l'Asie.
Mineure, en comparant les deux pays dans" lé sens absolu
et non retaip. En effet, le grand lac Salé (Khodjhissar-1
gheul) l'emporte de plus de' dite lieues carrées sur "le lac'-
de Genève, le plus considérable des bassins helvétiques et
un des plus imposants de l'Europe5 le Beycher-gteirf ne^
le cède que très-peu (environ de trois' lieues cïrrëes) à ce
dernier; il a.près de six lieues carrées de plus quejejac!
de Constance, et environ le quadruple de celui de Dfevéhâtel,
qui èst de beaucoup inférieur aux lacs d'Éguerdir
deManiyas et de Nicéê; tandis que des laeiùômme ¿¿lui
de Bouldour, de Tchuruk et deDevely-Karahissar, qui sont
presque des bassins secondaires.en Asie Mineure, Tempor-;1
tent tons plfls ou moins sur les lacs de Xvriy et cite Lucerne, '
rangés parmi les plus considérables de la Suisse, tie même' '
le Zoo de Thmi, qui opçupe.encore uns.place impartante
dans ce pays, est de la moitié moins grand qtïô le lac de
Karabounar, et ne dépasse' point ceux d'Erégli et de fendiez
qui, tous deux, jouent dans l'Asie ¡Mineure des. ¿ e s subordonnés.
Le lac Majeur, qui n'est surpassé en Loihbardie 1
en Tyrol et fen Suisse que par le lac de Genève et â peine •
par celui de Neuchâlel, trouve dans la péninsule ring lacs i
qui lui sont plus ou moins supérieurs; savoir : le. Touz-
1. Les résolvais ne s^ont pas les mêmes si pons comparons, te les deux uavs
la relation de la surface occupée par les bassins lacustres ¿ T f f i
3 2 2 " Sai" 4 W m™i i S approximative (nous ne J Z S
pasu mxprSmtonmuMnali,™, d'aulant plns^ea' ayant.¿ronverlns S n
ouvrage ce genre de supputation, nous avons été obligé de le faire nonZé^T
T V é r la Sttrfacc 0ec ipée ® lfs était
î l S f ^ ^ i S ^ Ï W ® » »'»p»" ksurfaee de la ¿taM.de la S
ferait la 77= partie de cette dernière. En Asie Mineure, l'aréal équivalent
face occupée par les lacsmSertit que la m-- partie dê cêlle feU p S - l V
CHAPITRE vu. m
gheul, le Beycher-gheul, l'Éguerdir-gheul, le M.niyas et
W lac de Nicée. Enfin, parmi les lacs secondaires de la
Suisse, comme ceux de Zug, de Briênne et deSempach, plusieurs
sont égalés par des tacs qui dans «ggMineurepassent
pour de petits bassins tout à fart insignifiants comme
ceux de Ladik, de Soghud, d'Avelan, de Merméré, etc.
Parmi les pays de l'Europe les plus riches en bass.hs
lacustres , l'Angleterre proprement dite et surtout 1 M H |
occupent uné place distinguée, et peuvent sous ce rapport
lutter avec l'Asie Mineure. Gé qui distingue tes lai s britanniques
de ceux de la péninsule, W l o o t e Pa i r t I -
culière qui les caractérise. En effet, tandis que, par leur
superficie, ils sont tous incomparablement inférieurs à ceux
de l'Asie Mineure, ils égalent le plus souvent ces derniers,
et les dépassent quelquefois, sous le rapport de leur développement
longitudinal. Ainsi, pourne choisit que quelques
exemples entre un très-grand nombre, le Loch-Nees ,
dont la largeur est d'environ une demi-lieue métrique
( 1 kilom 6091/2) et cônséquemmênt ne dépassant point
celte du lac PaHas, l'an des plus petits de l'Asie Mineure ,
rivalise presque par sa longueur avec le grand lac Salé, le
pins considérable non-seulement de la péninsule, mais peut-
„ M e é S eB le plus considérable parmi tes lacs qui tonnentime série
„ ï? ^ en coupant dans cette direction toute:1apartie
allongée du ^ ® f l l u l M ces lacs par des canaux artiâoiels qui
pas moins de 2 > (M» ) cmd < oe occupent «»»»,288
auxquels te nature a donné h ^ M P i „ „ „ ; i i ) S
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celte du Loch-Nées.