DJ GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.
gnôles, on ne trouve une série un peu suivie de sondes
que le long des côtes, tandis que la partie médiane du détroit
n'a encore été sondée qu'à des intervalles fort considérables,
et ne nous fournit que des chiffres très-peu nombreux.
Néanmoins, en examinant la carte du capitaine
Smith, qui est encore ce qu'il y a de moins incomplet sur les
sondes du détroit de Gibraltar, nous voyons qu'elles, y ont
obtenu dés profondeurs plus fortes que celles constatées
dans la Manche. Ainsi, dans le méridien du port de Gibraltar,
nous voyons une sonde de 980 fathoms (1792°44)f
tandis que la partie médiane du détroit offre sur jjlus
d'un point des profondeurs de 15.0, à 200 fath. (274° 2 à
365™ 6), sans parler de beaucoup d'endroits où la sonde
n'a pu atteindre le fond. Dans la proximité immédiate des
côtes figurent fréquemment les chiffres de 15° 12 et 35™
le minimum paraît s'y maintenir à 5"° 484. La progression
de la profondeur depuis les côtes jusqu'à la zone médiane,
présente les plus grandes irrégularités. Les diverses baies,
parmi lesquelles les plus importantes sont : celle située entre
Gibraltar et Algésiras, et celle que borde, à l'est, la grande
saillie de Ceuta, n'oçt presque nulle part moins de 9" 14
tandis que la baie de Gibraltar et d'Algésiras en a même
généralement de 61 " 844 à 260 mètres, et quelquefois beaucoup
plus; ce sont des profondeurs, tantôt deux fois, tantôt
six fois plus considérables que celles que présentent les
baies du Bosphore et des Dardanelles, tandis que les maximum
de profondeur constatés jusqu'aujourd'hui dans le
détroit de Gibraltar sont presque 15 fois plus forts que
ceux du Bosphore, et le double de ceux des Dardai
nelles.
Quant à la question des courants permanents, qui existent,
CHAPITRE II.
ainsi, que nous l'avons vu, dans ces deux
elle n'a pas encore re*u s , solution p W cel?
S courant allant en moyenne de..l'oue* * 1 « t «
parfaitement reconnu depuis longtemps;
core à disenter les preuves pour admettre ou pour re eter
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définitivement constaté, car autrement .1 seraU d.fficle
peut-être d'établir un équilibre entre le volume d eau que
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S Méditerranée reçoU de 1 Atlantique et a g de S S m S»«doit perd- m sfiEE
d'un énorme surexcédant que l'évaporaUon seule ne par
viendrait guère à S disparaître.
Tout ce que l'on sait jusqu'à présent, c'est qu a « «
taine distance des côtes, la m a r é e , occasionne « « 6
S e d'une nature fort irrégulière. Dans tons les g »
Uç.u de s'étonner qu'une localité qui, comme le » Je
S r a l W se trouve à la portée des .peuples les plus ov.l,-
Sés dont 1 traverse le domaine, ait encore été Uf f iH* SB m SK m,e Bosphore et les Dar
f ; 3 2 qui ne sont devenus accessibles à l'Europe que fort
S S depuis longtemps l'objet de travaux
qui ne laissent presque plus nen a désirerTant .1 eSt
v i que l'antique proverbe **HPt» dans son
2 s exerce sa décourageante puissance non-seulemen su
S hommes, mais encore sur les choses-, les uns e les
autres ne sont vraiment appréciés que par les étran-
9 6 Cette observation, relativement au peu de renseignements
positifs que nous possédons sur le détroit de Gibraltar,