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CHAPITRE IX. 447
coup plus long et plus élevé que son revers oriental; comme
le premier a pour piédestal un plateau nommé Kartyn-yaila,
le seeond se termine également sur un plateau nommé Tekir
yaïla, qui ne parait être que la prolongation du premier.
Le plateau de Tekir-yaïla est limité à l'est par une chaîne
mamelonnée qui s'allonge d'Enderlik du nord-est au sudouest,
le long de l'étroite vallée de Délidjé-sou ; à l'ouest il
est bordé par un rempart qui se rattache immédiatement
au bord éboulé du cratère, et qui se dirige au nord en marquant
cette partie de l'échancrure de ee dernier; mais plus
au sud, • le cratère apparaît parfaitement et se présente de:
la maniéré dont il s» trouve figuré sur la planche 17. Dans
sa partie sud-est le plateau de Tekir se rattache, à ce qu'il
paraît, à celui du Kartyn (Yaïla supérieur): ici le cratère
est complètement masqué par la prolongation des aiguilles
que j'ai signalées sur son b.ord méridional ; seulement, au lieu
de pics tranchants et élancé«, ce sont des saillies obtuses et
beaucoup môins élevées. De même cette partie du revers
du grand cône central a une pente moins rapide que la
partie méridionale, et offre le curieux phénomène d'un
nombre considérable de Sillons ou gorges peu profondes,
mais assez régulières, qui en rayonnant de tous
côtés du sommet du côdb le traversent soit de nord-est au
sud-o«®t, soit du nord au sud, soit enfin du nord-ouest
au sud, ainsi que le fait voir la figure 9 de la gravure cijointe,
représentant le revers sud-est du cône central du
mont Argée. La hauteur du plateau de Tekir-Yaïla (à trois
lieues au sud d'Enderlek) «st à peu près, à son extrémité
septentrionale, de 2128 mètres. Au sud il se termine par un
défilé profond qui a une lieue environ de longueur du nord
au sud et débouche dans une vaste plaine, à l'extrémité