
39o JO U R N A L ,
L e a a septembre i83o. — A Lipé.
L e ao septembre i83o. —■ De Soungniun à Kanum par le-col de Rounang, et séjour le a i .
' Le aa septembre i83o. — De Kanum à Lipé.
Le 20 septembre, dé Soungnum à Kanum, par le col de Rounang, et
séjour le 2 1 . C'est la route que j ’ai suivie déjà. Elle ne m’offre rien de nou-
(G. h. 36i , 36a .) Autres variétés de Diorite : l’une schistoïde, et parsemée d’Amphibole, en
masses très-puissantes dans le terrain cristallisé, qui passe au Thonschiefer. Ces deux roohes fréquemment
répétées, forment la transition du Quartz verdâtre, micacé d’abord, puis libre de
Mica, au Thonschiefer verdâtre ou rougeâtre , près de Tcbangrising.
(G. A. 363. ) Due des variétés de Quartz grenu avec taches ocreuses, qui alternent avec elles :
en descendant vers Skialkhur. . S
(G. h. 364.) Grauwacke schisteuse, qui alterne avec le Quartz. Cette Grauwacke passe, d’une
part au Quartz grenu très-micacé, et de l’autre à l’Ampélite ; et sur la rive droite du Spiti, derrière
Skialkhur, à des Phyllades jaunâtres très-micacés. Sur les deux rives du torrent, dans ses diverses
variétés, sont contenus d’immenses amas de Diorite, mieux caractérises que les trois variétés
précédentes. .
(G . h. 365.) Anhydrite en masses semblables, par la grandeur et la forme, à celles des Diorites;
il existe plusieurs de ces masses d’Anhydrite dans la Grauwacke, en face et au-dessous de Skialkhur.
Pays de 'Spiti.'
(G . h. 366. ) Phyllade satiné (S chis te), luisant, fibreux, légèrement verdâtre (amphibolique) ,
bien stratifié, horizontal ou incliné : des bords du Spiti au delà du Gumdo, vers Lari,
C’est, entre le Gumdo et Paukh, le terme dominant d’un terrain qui se compose des couches
depuis G. A. 366 jusqu’à G. h. 376. •
(G. h. 367.) Variété de Phyllade (Schiste)., jaunâtre, parsemé de points ocreux fondus dans
la pâte de la roche (Pyrites décomposées) : alterne avec le précédent.
(G . A. 368.) Phyllade (Schiste), blan c, satiné, assez compacte, rempli de cristaux de Pyrite
terreux, décomposés presque entièrement, même dans la profondeur de la roche : en couches
très-puissantes et très-fréquemment répétées.
(G . h. 369.) Autre variété de Phyllade (Schiste),, noirâtre : elle est également pyriteuse, mais
on n’y trouve jamais que le moule creux de cristaux de Pyrite. Cette variété est en couches trèsdéveloppées,
mais entièrement pourries et éboulées- :
(G . h. 370.):Phyllade (Schiste) demi-compacte, blanc, faiblement quartzeux et calcaire, qui ne
diffère du n° G. h. 368 que par l’absence de cristaux de Pyrite : il enveloppe immédiatement les
c o u c h e s calcaires suivantes G. h. 8 7 1 , G. h. 37a et G. h. 373. V V . '.
(G . h. 3 7 1 , 3 7 a , 373, ) Couches de Calcaire grenu ou saccharoïde, généralement fissiles et
toujours de couleurs claires et assez uniformes, subordonnées aux neuf Schistes précédents : ce
sont plutôt d’immenses amas de Quartz que des couches. Elles se répètent maintes fois et atteignent
un très-grand développement sur les deux rives du Spiti, entre Gumdo et Lan.
(G. h. 374.) Schiste blanchâtre, satiné, qui enveloppe aussi ces couches calcaires et l’Anhy-
drite suivante.
(G . h. 375.) Gypse épigène provenant de masses d’Anhydrite , dont le gissement est exactement
semblable à celui des couches calcaires précédentes : amas aplatis, mais moins étendus
•que ceux du Calcaire. _
(G . h. 376.). Ils se prolongent dans les Schistes satinés, auxquels ils sont subordonnes, en
couches minces, en veines, qui s’allongent au loin entre leurs feuillets : ces veines de Gypse
sont calcaires en même temps.
veau. Au sommet du col de Rounang, je trouve encore quelques fleurs*, une
Potentille, une Saxifrage, un Guaphalium. Elles fleurissent dans les lieux qui
étaient encore couverts de neige au mois d’août. Le reste de la végétation est
plus reconnaissable qu’au col d’Hangarang. Les gelées nocturnes sont moins
Le même terrain différemment développé entre Lari: et Paukh : ‘
' (G . h . 377.) Quartz compacte, en bancs très-épais, redoublés à divers étages de ce terrain.
Il n ’est pas to u t à fait étranger au système des couches schisteuses et calcaires entre Gumdo et
L a ri, mais il est bien plus développé au delà.
Les contournements de la stratification, quoique médiocres, ne permettent pas de décider absolument
si cette roche et les suivantes (ju sq u ’à G. h . 383) sont le prolongement des précédentes,
ou si elles les recouvrent; mais elles me semblent plutôt les recouvrir.
(G . h . 378.) Autre variété de Quartz blanc plus cristallin, grenu, renfermant des géodes tapissées
de cristal de roche et des amas cristallins de Pyrite décomposés comme dans les Schistes G. h . 368,
alternant avec le Quartz coloré, verdâtre, rougeâtre ou brunâtre, et n’est pas moins commun :
alterne aussi avec les suivants.
(G. h. 379. ) Schiste pourri : alterne avec le Quartz.
(G. h. 38o. ) Schiste passant à la Grauwacke schisteuse et à l’Ampélite.
(G. h . 38,1.) Schiste a rd o ise, associé aux précédents.
(G. h . 382. ) Serpentine (Ophiolithe deBrongniart) fusible difficilement en émail noir, mélangée
de cristaux très-fins de Pyrite; en masses aplaties dans le Quartz et le Schiste G. h. 377 à
G. h. 381.
Ces amas sont très-fréquents dans ce te rrain , comme autour de Chango et de Skialkhur.
(G. A. 383. ) Ecorce de la masse de Serpentine précédente, fibreuse, pénétrée de Quartz et de
Calcaire : près de Paukh.
Les roches précédentes, depuis G. h . 366 , sont bien stratifiées et en général peu inclinées : les
vallées semblent formées par leur dépression.
Au, delà de Dankhar.
(G . h. 384.) Grauwacke rougeâtre, légèrement schisteuse, alternant avec le Schiste argileux
G . h . 385, mais plus généralement au-dessous: des bords du Spiti, vers l’embouchure du La-
loungtcho.
• (G. h . 385.) Schiste argileux, te rreux, passant ailleurs à l’Ardoise : alterne avec le précédent
et le recouvre.
(G. h. 3 8 6 , 387.) Poudingue quartzeux, à ciment quartzeux : en couches qui recouvrent parallèlement
les précédentes : du même lieu. '
Il n’y a pas de doute que ces quatre échantillons n ’appartiennent au terrain précédent; mais je
ne saurais dire à laquelle de ses parties.
G. h . 387 paraît un Poudingue grossièrement cimenté; mais ses couches recouvrent celles de
G. h . 386, et passent graduellement à sa structure. Or, dans ce dernier, on aperçoit encore, il est
v ra i, des fragments quartzeux gris et blancs, mais ils sont rares, et souvent leur nature élastique
est ambiguë; En fin , G. h . 386 diffère à peine de G. h . 363 (près de Skialkhur ), qui est un Quartz
grenu avec taches ocreuses. G. h. 38y ne serait-il qu’un faux Poudingue ?
Terrain coqiùllier de Ghuyoumoeul.
(G. h . 388.) Calcaire compacte, noirâtre, avec veines spathiques, flexueuses, en couches très-
contournées au-dessus des quatre roches précédentes, à la base des montagnes, sur les deux rives du
Laloungtcho, près de son embouchure dans le Spiti. C’est probablement l’assise la plus inférieure