
observations géologiques. C'est là que je trouvai une lettre qui m’avait été
adressée à Simla par M. Allard. Dans l’isolement de ma position, les offres
cordiales d’un homme dont j ’étais inconnu me touchèrent vivement.
sition non douteuse, et stratification conforme aux couches inférieures du plateau de Houkio,
vers le col.
(G. h. 265 A.) Banc coquillier supérieur, sans doute, au précédent; recouvert en grande partie
par du Schiste décomposé à Ammonites.
(G. h. 265 B.) Fragment d’un strate continu.
( G h. 266. ) Banc plus épais, très-coquillier : sur les précédents.
Entre ces bancs et les suivants, G. h. 267, G. h. 268, G .h . 269 et G. h. 270, me
semblent se placer les Schistes à Ammonites.
( G. h. 267.) Calcaire noirâtre, compacte, terreux, un peu schisteux : il renferme G. h. 268.
(G .h . 268 ) Fragment de grandes masses quartzeuses ordinairement anguleuses, pseudo-rhoni-
boïdales à l’extérieur, mais qui se brisent aisément sous le marteau selon des surfaces courbes : dans
le précédent.
Le n° G. h. 267 me semble recouvrir immédiatement des Schistes pourris à Ammonites.
Des masses de Quartz lydien, ordinairement globuleuses et de la grosseur, d’un oeuf, se
trouvent abondamment dans le Schiste avec les Ammonites et les autres fossiles, tous passés à
l’état de Quartz lydien.
( G. h. 269. ) Banc calcaire analogue aux variétés les plus communes dans le corps de la montagne;
n o n distinctement coquillier; il me paraît recouvrir le précédent. Au-dessus, il n’y a pas
d’Ammonites.
Tous les échantillons pris au-dessus du col proviennent des pentes de la rive
droite du ruisseau qui le sillonne : il est possible, quoique très - invraisemblable, que les trois
derniers passent aussi sous le Schiste à Ammonites; mais en tous cas ce Schiste est incontestablement
recouvert par la roche suivante.
(G. h. 270.) Grès fissile, en lambeaux disloqués au sommet des collines de Schiste pourri
à Ammonites : à l’O . et au S . O . du point culminant du passage : non coquillier.
Quelques assises rares de Grés semblables se voient dans le corps de la montagne, à travers
la ravine de Houkio-ghauti, et aussi sur les pentes qui regardent Békoeur : je les ai recueillis
sous les n“ G. h. 2Ô2 et G. h. 253.
(G. h. 271*) Schiste pourri, dans lequel sont éparses des Ammonites; il forme la plupart des
collines du sommet de Houkio ; il est en place çà et là , en découvrant la couche superficielle,
on voit les feuillets disposés en bancs solides en apparence, mais qui tombent en poussière quand
on les touche. ■ ’ V ' " f'
Toutefois, ce n’est qu’à la surface que j’ai trouvé des fossiles. Quelques bancs très-minces, d’un
Schiste également pourri, se trouvent aussi dans le corps de la montagne, mais sans fossiles, du
côté de Tsannsoumrick. Vers Békoeur, à un niveau très-bas, il abonde comme au sommet du c o l,
et renferme pareillement des Ammonites; mais ses rapports de gisement sont très-obscurs.
(G. h. 272.) Fossiles, dans le Schiste précédent, sur la rive gauche du ruisseau qui sillonne
le plateau de Houkio. [ Les fragments d’Ammonites appartiennent à plusieurs espèces dont quelques
unes donneront peut-être lieu à établir une famille nouvelle. Je trouve d’abord une Ammonite
voisine de Y A. davezii; une autre voisine de Y A. dilatatus ; une troisième sera très-difficile à
distinguer de Y A. fimbriatus, si ce n’est pas la même : enfin, un fragment sur lequel on ne voit
que les traces de deux Selles, à bord denté, sans aucune autre subdivision. Cette forme que je n’ai
rencontrée jusqu’à présent dans aucune autre famille d’Ammonites, rend cette espèce voisine des
Cératites de M. Léopold de Buch. Je propose de la dédier à cet illustre géologue , et de l’appeler
Ammonites Buchü.-r-Note de M. Valenciennes.] : * - . , . ;
( G,'h. 273.) Fossiles de la rive droite dudit ruisseau, où le Schiste a très-peu de développement.
Namjah est le dernier village de Kanawer sur le Setludje : au delà est
Schipki, sous l’autorité chinoise. On descend de Dabling aux bords du Setludje,
qui coule à' environ 200“ au-dessous. On les suit jusqu’à peu de distance du
[Sous ce numéro sont des Ammonites salagraman bien caractérisées; des Alvéoles de Bélemnites
identiques à ceux déjà cités sous 1e- n° G. h. 254; et un Plagiostome très-voisin du Plagiostomus
striatus du muschelkalk. — Note de M. Valenciennes.]
De Tsannsoumrick à Tchamoulé. Montagne de Kioubrong.
Montagnes du bord droit de la vallée ( p ar ordre de superposition de bas en haut ). ■
(G. h. 274.) Calcaire compacte, coquillier, mais dont les coquilles, entièrement fondues dans
une pâte, très-fine, sont absolument indistinctes.
- (G. h. 2y5. ) Grauwacke micacée, très-coquillière, qui le recouvre en bancs épais. [ Contient des
Productus et de nombreuses articulations d’Encrinites.— Note de M. Valenciennes. ]
(G. h. 276.) Grauwacke fissile, non coquillière, dans la précédente, qui reparaît au-dessus selon
l’échantillon suivant.
( G. h. 277. ) Grauwacke mélangée de Calcaire." [Renferme le même.Productus que le n° G. A. 275.
— Note de M. Valenciennes. ]
(G .h. 278.) Grès blanc non coquillier, en couches très-épaisses au-dessus du précédent : structure
pseudo-régulière.
(G. A. 279.) Psammite ou Grauwacke grossière ( souvent en fragments de la grosseur du poing) :
elle renferme les roches quartzeuses du terrain intermédiaire de Thonschiefer recouvert par le
Calcaire coquillier. Je n’en ai observé qu’une masse comprise entre deux masses de Grès blanc
G. h. 278 et G .h . 280, lequel se répète fréquemment dans le Calcaire.
(G. h. 280.) Grès blanc ou Quartz grenu, en bancs épais au-dessus du précédent.
La direction et l’inclinaison des couches précédentes depuis G. h. 274, sont malaisées
à reconnaître , parce que ces couches sont faiblement découvertes; mais elles paraissent recouvertes,
en gissement conforme, par les térmes suivants, d’une masse énorme de Grauwacke
coquillière, qui recouvre à son tour une masse puissante deGrès blanc, comme G .h. 278, G. h. 280,
et qui, bien découverte , est dirigée au N.N.O. et inclinée de 20° à l’E.N.E.
(G. h. 281.) Couches légèrement fissiles, très-peu coquillières : sur le Grès blanc immédiatement.
(G. h. 282, 283, 284.) Couches au-dessus, entièrement pétries de coquilles.
* (G. A» 285 5 286.) Couches au-dessus des précédentes, mais qui recouvrent des couches également
coquillières : peu ou point de coquilles : impressions végétales.
Montagne de Kioubrong.
La composition du corps de cette montagne est identique à celle des chaînes qui
s’en détachent, dont une est bien représentée par G. h. 274 à G.h . 285.
Mais la direction des couches et le degré de leur inclinaison surtout, offrant quelques légères
différences, il est difficile de dire si les roches G .h . 274 à G. h. ¿85 sont le prolongement de
celles qui vont être détaillées, ou si elles sont au-dessous ou au-dessus.
(G. h. 287, 288 , 289.) Couches calcaires diverses, les unes gréseuses et fissiles avec empreintes
végétales presque indistinctes, les autres compactes’, mélangées de parties ocreuses et spathiques,
et apparemment dépourvues de fossiles. Cette dernière variété, G. h. 289, alterne fréquemment
à tous les étages de la formation coquillière, et se trouve beaucoup moins fréquemment répétée
dans ma collection que dans la nature , à cause de l’uniformité de ses caractères.
Ces trois échantillons sont pris-à la base de la montagne, dans les escarpements du ruisseau
qui en sort d’une ravine étroite: en couches dirigées au N.O. plutôt qu’au N. N. O ., inclinées
de 15° à 20° au N .E.