
ment les couches de Quartz compacte chloriteux qui supportent, au col de
Gantong, la formation de Calcaire coquillier également de transition , ( i ) „
( i) De Békoeur à la montagne de Houkio.
( G. h. 245. ) Calcaire compacte, gris ou brun, fétide, veiné de calcaire blanc spathique : roche
sur laquelle est assis Békoeur : mal stratifiée; souvent sur de grandes hauteurs, on ne voit aucun
plan de séparation; ailleurs, il y a des strates distincts, mais tellement contournés, qu’aucune
direction n’est assignable : je n’y ai pas vu de fossiles.;
( G. h. »46- ) Fragment d’une grosse masse sphéroïdale non concentrique, de Quartz lydien et
de Fer oxydulé : cette masse était éparse avec des milliers de masses sphéroïdales plus p e lité s , à
structure semblable, dans des Schistes pourr is, à la base des montagnes calcaires qui dominent
Békoeur. Ces Schistes sont-ils appliqués au pied des montagnes ou passent-ils au-dessous? C’esl
cé que je n’ai pu déterminer positivement ; mais très-vraisemblablement ils passent dessous : iis
sont subordonnés au Calcaire précédent.
( G. h» 247. ) Moule intérieur d’Ammonite dans du Quartz lydien : il accompagne les masses
globulaires de Quartz lydien G. h. 246. [ Cette espèce d’Ammonite est de la division des A. pla-
nulati von Buch , et voisine de VA. salagraman. — Note de M. Yalenciennes. ]
(G . A. 248. ) Calcaire noirâtre, fétide, ocreux, coquillier. [Contenant une petite Térébratule,
un très-grand Spirifer incomplet et des empreintes d’autres bivalves. — Note de M. Yalenciennes.]
Provenant des couches les plus contournées, à 3 milles { f 1.) de Békoeur, vers le col de Houkio. Le
contournement des couches auxquelles il appartient, ne permet pas de déterminer rigoureusement
ses rapports avec les roches précédentes et les suivantes; mais il n’est pas douteux qu’il
n’alterne „avec jelles.
( G. h.. 249- ) Calcaire spathique grisâtre (coquillier ? ) , mais où l’on ne distingue aucun fossile
déterminable : en couches épaisses, dirigées à l’O .N .O . , et inclinées de 70° au N .N .E . : recouvert
à très-peu de distance (tant sont extrêmes les contournements) par la roche suivante.
(G . h. 25o.) Calcaire grisâtre coquillier (empreintes de Térébratules), en couches de om, i à o”,3,
dirigées au N .E . , et inclinées au S .E . de io° : recouvre le précédent.
(G- h. 25iv ) Calcaire noirâtre, fétide , ocreux, rempli de débris de Bélemnites et d’autres coquille^
variées ; recouvre les roches précédentes en lambeaux très-inclinés et déchirés. [La Bélem-
nite est voisine de B. Blainvillii V o ltz , ou B. semi-sulcatus ejusdem; mais l’individu n’est malheureusement
pas bien conservé : les autres fossiles ne sont pas déterminables. - S Note de
M.. Yalenciennes.
La stratification de ces roches est trop variable pour être indiquée. Les nos G. h . 249,
G. h. 2.5o et G. h. 251 , sont pris à une distance assez petite pour que leurs rapports de superposition
soient certains, malgré leurs contournements.
( G. h • 262. ) Grès en couches contournées au-dessus des Calcaires précédents , et suivant tous
leurs contournements : il est probablement recouvert par des Calcaires semblables.
(G . h. 253.) Variété du même, dont les masses pseudo-rhomboïdales ont souvent une structure
concentrique.
Ces deux variétés sont prises à peu de distance sous le col de Houkio vers Békoeur :
elles paraissent recouvertes immédiatement de Schistes pourris, parmi lesquels se trouvent éparses
les coquilles ( moules presque toujours) suivantes, si abondantes au sommet du col de Houkio et
sur ses abords immédiats.
(G. h. 254.)Fossiles,du sommet du col de Houkio. [ Je trouve , sous ce numéro, une empreinte
d’Ammonite voisine de celle citée plus bas sous le n° G. h. 272 ; un fragment de grand Pecten ;
et des alvéoles empilées de Bélemnites, voisines du B. aalensis V o ltz , ou B• grandis Zieten. —
Note de M. Yalenciennes. ]
Le a3 août i8 3 o .— A Namjah. ^ [ Khaub ].
Je restai 3 jours à Dabling-Doubling pour mettre en ordre les collections
que j ’avais faites dans mon excursion à Békoeur, et en écrire sans délai les
Montagne de Houkio jusqu’à Tsannsoumrick.
La stratification n’étant obscure qu’au sommet, je commence par en bas où elle est
régulière.
( G. h. 255. ) Calcaire compacte, gris verdâtre, souvent moins coloré, avec veines spathiques,
avec débris coquilliers indistincts : variété dominante vers la base des montagnes entre lesquelles
est creusée la ravine du Houkio-ghauti : il contient, vers la base de»montagnes, un grand nombre
de couches suivantes.
(G. h. 256.) Calcaire compacte, noirâtre , argileux et quartzeux, qui alterne avec le précédent
: souvent très-schisteux.
(G. h. o.S'j.) Grès calcaire en bancs, alternant avec les précédents et les suivants, assez
abondant.
(G. h. 258.) Banc coquillier; il recouvre le précédent.
Des bancs absolument semblables se répètent à tous les étages des montagnes, mais ils sont
plus communs vers le sommet, où les couches non évidemment coquillières ne sont qu’une
exception. C’est l’inverse à leur base. [ Dans les exemplaires de la collection géologique, les espèces
de coquilles sont tout à fait indéterminables. — Note de M. Valenciennes. ]
(G. h. 259.) Calcaire compacte, noirâtre,à cassure conclioïde, non coquillier, qui se trouve à
tous les étages de la montagne, alternant avec ses couches diverses, mais qui abonde surtout dans
la partie moyenne.
(G. A. 260.) Le calcaire précédent passe quelquefois à la structure schisteuse ou pseudo-régulière
rhomboïde, comme le présent échantillon : la stratification est alors obscure, mais au
dedans des assises qu’il constitue seulement;et celles-cir en grand, sont très-régulièrement subordonnées
aux autres couches.
(G. h. 261;)^Calcaire grisâtre subspathiquey indistinctement coquillier : eouches puissantes à
tous les étages de la montagne , surtout vers le sommet de la ravine.
(G. h. 262. ) Couche très-coquillière, à 200“ sous le sommet du col, tout à fait semblable au
11? G. h, 258 de la partie inférieure de la montagne. [Dans le présent échantillon, on trouve un
fragment de grand Pecten r voisin du Pecten jacobceus.— Note de M. Valenciennes. ]
Les bancs coquilliers qui-ont cette apparence, sont en général peu épais; ils ont rarement i “x>
et quelquefois seulement om,oi ; ils sont très-abondants.
(G. h. 263.) Calcaire coquillier, en bancs épais, sous la crête même du col. [On retrouve ici
la Bélemnite observée au n° G. h. 251.— Note de M. Valenciennes. ]
Toutes les roches.précédentes, depuis G. h. 255, sont très-distinctement et régulièrement
stratifiées : elles sont dirigées au N.E., et inclinées de io° à i 5° au S.E. : leur inclinaison
est quelquefois de 25*° dans le prolongement de leurs couches, qui se redressent pour
former des cimes aiguës alentour. Elles sont placées ici dans l’ordre de leur superposition réelle.
Mais chaque espèce se répète si fréquemment à tous les étages de la montagne, qu’on pourrait
intervertir leur ordre réel de toutes les façons possibles,- et l’on verrait chaque combinaison se
développer également en montant de la base au sommet de la montagne.
Sur le sommet ondulé de celle-ci, les couches pierreuses sont rares et presque entièrement enterrées
sous les débris , soit de Schiste ( dans lequel se trouvent les Ammonites) , soit de Grès.
Leur stratification est incertaine ou obscure. Toutefois , il n’est pas douteux que les quatre échantillons
suivants sont placés sous le Schiste à Ammonites.
(G. h. 264.) Banc coquillier analogue au précédent et aux n" G. h. 258 et G. h. 262 : superpo