
une structure variolitique ), d’une substance d’un blanc jaunâtre sale, aisément
fusible au chalumeau en un verre jaunâtre. Des veines de Spath calcaire et
de Quartz la traversent, avec d’autres d’une substance noire fibreuse qu’on
prendrait à la voir pour du Jayet ou de la Houille ligniforme, mais qui fond en
émail noir, et est sans doute de l’Amphibole. Celles-ci se renflent çà et là en
amas assez considérables. Le Quartz grenu parait dominer dans la pâte de la
roche, qui doit probablement sa couleur verte à un mélange de Chlorite.
J’ai observé déjà dans la vallée de la Jumna, entre Tahnao et Kôtneur, des
roches exactement semblables, mais réduites à un petit lambeau, et dont les
rapports de gisement avec les roches environnantes m’avaient échappé. Leur
passage au Schiste chloriteux, au Phyllade satiné et au Micasehiste se montre ici
avec évidence, et leur développement est très-considérable; j ’ignore jusqu’où elles
s’élèvent sur la pente des montagnes, mais elles en constituent la base sur une
étendue de plus d’un mille (d 1. ). Elles ne sont pas stratifiées ; leur division est
polyédrique, irrégulière.
Les amas d’Amphibole ligniforme y deviennent 'plus abondants et plus étendus
à mesure que l ’on s’éloigne davantage des Schistes chloriteux et micacés ;
et après avoir atteint leur maximum de fréquence à l’embouchure d’un vallon
qui s’ouvre dans la vallée du Setludje, à 3 mil. (f 1.) au-dessus de Rampour, ils
disparaissent graduellement; la texture de la roche redevient schisteuse, uniforme
la couleur verte est remplacée par une teinte noire, due sans doute à une
forte pénétration d’Amphibole ; et sur les pentes de ce vallon, à i mil. ( I I .) environ
du Setludje, et à 200“ ou 3oom au-dessus de son niveau, on voit ce Schiste
amphibolique terreux alterner brusquement avec des roches cristallines dont
l’Amphibole fait la base.
Je ne pense pas qu’elles renferment de Pyroxène, mais elles doiventêtre éproudente.
H devient successivement plus commun, et finit par dominer dans l’arête appelée Manouti,
qui sépare le Bissahir du Kanawer.
(G. h. 161.) Granité veiné (peu de Feldspath)avec Mica noir. Roche dominante dans l’arête
de Manouti.
Stratification très-contournée. Il renferme des lits de Micaschiste et des masses lenticulaires de
Granité très-feldspathique amygdalaire ( flexueux).
(G. h. 162.) Roche veinée d’Amphibole noire, Quartz grenu et un peu de Feldspath.
Passe au Granité précédent, alterne avec lui d’abord, et domine ensuite sur le revers de la
croupe de la montagne Manouti.
Là où elle est peu mélangée d’autres roches, cômme sur la pente S . O . de l’arête de montagnes
de Trandah, cette roche a une stratification assez distincte : elle plonge vers le S . O .
Des lits de Mica noir séparent quelquefois ses assises, qui se détachent alors facilement et produisent
des éboulements considérables.
Ces roches, inclinées de 3o° environ, et assez nettement stratifiées, se lient intimement aux
vées cependant. La substance qui remplit lés interstices des cristaux dans les parties
les mieux cristallisées, est d’une couleur sombre isabelle. Je présume que
c est un mélange de Feldspath et de Quartz ; 1 un et l’autre de ces minéraux courent
en veines spathiques dans la masse de la roche, laquelle, excessivement tenace,
est absolument dépourvue de stratification. Elle se divise par de grandes
fissures droites en masses polyédriques : quelques variétés sont légèrement tabulaires
, et ce ne sont pas les plus amphiboliques, mais au contraire celles où
1 Amphibole, en petits amas aciculaires, se détache comme une marbrure noirâtre
sur la pâte Isabelle, où on le retrouve encore, mais en aiguilles rares et d’une
ténuité excessive, D autres variétés ne diffèrent pas sensiblement des Trappites
de Whartou, en sorte qu’il n’y a plus de doute sur le gisement de ceux-ci. L ’analogie
oryctognostique et la proximité des lieux disent assez qu’il doit être le
même.
Vers le sommet dece vallon, on voit les roches amphibobques alterner brusquement
avec des masses de Mica, mêlées d’un peu de Talc ou de Chlorite. Le
Quartz, s’d entre dans la composition de ces masses, y est si rare, qu’on ne
peut les rapporter au Micaschiste. Leur couleur verdâtre, leur éclat gras, est
plutôt celui du Stéaschiste que du Micaschiste, et souvent ils en acquièrent la
nature aussi bien que l’aspect. Les alternances des Trappites et Amphibolites
avec ces Schistes sont multipliées. Au contact, les feuillets schisteux s'appliquent
assez parallèlement sur ces roches, que terminent toujours des surfaces droites;
mais leurs masses sont excessivement contournées.
Les roches amphiboliques cessent à la fin de s’y montrer, et ce sont ces
Schistes, talqueux ou micacés, qui forment, sans aucune autre association que
leur propre mélange, les pentes inférieures des montagnes entre lesquelles
s’ouvre le vallon.
roches d’alentour, qui sont.contournées en tout sens. Leur stratification n’est donc qu’un accident
local, qu’un hasard isolé de la cristallisation ; et, de leur position actuelle, on ne saurait rien conclure
sur leur position originaire.
(G .h . i 63.) Mica bronzé noir en couches peu épaisses, alternant avec les roches (G. h. 162),
(G. h. 161), (G. h. 160),(G. h .159), mais plus fréquemment, près de Trandah, avec le n° (G. h. 162).
(G . h. 164.) Gneiss de la variété dominante entre Trandah et Natchar.
Stratification trop contournée pour être déterminable. Il renferme des amas de Granité très-
feldspathique , des amas de Quartz et des amas de Mica, ou même des couches de cette substance
semblables au n° ( G. h. 163 ). .
(G. h. i 65.) Échantillon dont la partie granitoïde représente exactement les amas de Granité
ci-dessus désignes comme contenus dans le Gneiss précédent, entre Trandah et Natchar.
Le Granité, de subordonné, devient dominant autour du village et delà jusqu’aux bords
du Setludje, et sans doute aussi jusqu’à une grande hauteur vers la cime des montagnes, car il
n’en descend que des fragments granitiques.