des meules l'étant en cét endroit que
ou des trois quarts de 1 epalffeur o un grain deblé.
dn augmenté ou on diminue cet intervalle félon
que l’on veut que la farine foit plus on moins greffe
en abaiffant ou en élevant la trempure.
La meule tournante a affea de viteffe fi elle fort:
5;pOU 6p tours par minute, une plus grande vitefle
échauffé trop la fàririe. I . . ,
Les meules ordinaires ont depuis 5 M E K g
dediametrefur RV <1
peuvent pefer depuis 3O6Û à 4500. S.
fait 1 tours pâr minuteg elle peut moudre en 14
heures 1 io feplièts de, blé ou poids de 7 1 livres chacun
quand la menlp eft nouvellement piquee, &
W m eft de bonne qualité, 1 expériencefanant -
voir que tés plus dures & lés plus Ipongieufes fout
préférables; aux autres, « y * U profil * ,m .u ü s ,
'O n eufériiié' tes meules avec les archeurqs 66 , ‘
c'eft Ode mendiferie de H de haut fur B f i j j j f
pourtour enviiou, cela dépend de là grandeur des
nieùles qui ont environ 6 piés de diamètre , elle le I B en trois parties quand ■ veut re.battre les
nfctilés. Élle c’ft faite de 6 fotfes 4 pies- ne courbes,
S W pouces de gros fou Comprend dans ces »
?oifes;4pils léÿ ceimres dansléfquels rl y a une rai-
bure pour y 4«ger lés trefite douves ou panneaux
cnti'fobt ié poüftoür des meriles ; ces courbes font
emretépüespar neuftravef&s de xxpouces de long
lbr 2 6e 3 pouces de gros. I I . . . ..
On met fur les arcbures les cbuv.rceaux qui font
quatre planches d’un pouce a’épatsI dont 1 tout e-
vint & deux derrière , St qui fervent à enfermer les.
m Au-deffuS dés archures 8c derrière la trémie ou
H G fie. I i .P L 9 eft la trettipUre 67, qui eft une
piece debüis de 9 piés de long fur 6 8t 4 pouces de
S o s , dans un des bouts de laquelle, avoir ceint SH eft derrière la trémie entre l épée de ter 70 , à
é pouces loin de cet endroit, eft le poteau debout 6b
oui forte le dos-d’âne fur lequel porte la trempure;
S l’autre bout eft attachée une corde qui pafle au-
travets dit plancher U va s’arrêter à coté de la huche,
ou bien eft chargée d’un poids ; un peu au-
rfeffus de la trempure eft une grande gouttière de
fois qui fort hors du motdttt pour egourter les eaux
de b pluie qui pourroiént couler le long de 1 arbre
tournant, Sétomber fur lés meules, .
I Au premier étage , demere & à 6 pouces lorn de
rattache B , qui a 3 toifes de long fur 14 po»«s 1“ e
Bros, 8t autour de laquelle tourne le moulut, eft le’
poteau du faux fommier 18 de 6 pouces de long,
I I pouces de large, 8c 6 pouces d’epaiffeur, emmpr-
toifé par up bout dans le faux fommier 1 7 , qui a
1 1 piés de long, fur 6 8t 7 pouces de gros, 8c qui
foutient le plancher des meules; 8c par 1 autre dans
un doubleau qui eft une des pièces qui forme le
plancher du premier étage ; dans ce poteau, environ
à 3 piés du faux fommier eft emmortoife par un
bout à teno» 8c mortoife double fans ctre cheville
le palier 19 du petit fer ; ce palier a 6 pies de long
fur 6 pouces de gros, 81 paffe par l’autre bout fur a
braie 31 laquelle a 6 piés de long fur 6 pouces de
Bros 8c qui eft enmortoifée par un bout dans fon
poteau 3 1 , qui a 7 piés de haut fur 8 à 9 pouces de
eros ; la braie par l’autre bout eft foutenue par
l’épée de fer 70 qui pafle au-travers ; cette epee a 9
plis 1 de long , 3 pouces de large, un demi pouce
d’épais; le palier eft guidé du cote de là braie par
une couliffe verticale pratiquée dans le poteau de
remplace, qui fait partie du pan de bois derrière la
brave; un tenon pratique à l’extremite du palier
entré dans cette couliffe où il peut fe mouvoir verticalement*
Àü milieu du palier du petit fer eft la foucîje 30 j
qui eft un morceau de bois de 15 pouces de awme-
tre fur 6 policés d’épais, au milieu de laquelle elt
le pas ou la crapaudine dans laquelle tourne le bout
inférieur du petit fer.
L’épée qui comme nous avons dit, entre j>ar le
bout lupérieur dans la trempure, 8e par l’inferieur
dans le bout de la braye, fert de planches. Cette
ouverture circulaire a le même d.ametre que g
chauffe qu’on y fait paffer toute entière, & dont
l’extrémité garnie de peau 8c d’un cerceau eft rete-
nue par ce ce.ceau, qui forme un bourlet d un diamètre
plus grand que celui de l’ouverture;onetend
enfuite la chauffe en long dans la longueur de la
huche, obfervant de faire entrer la baguette dans
les boucles F G , on attaches deftinees à la recevoir
; on acroche enfuite les quatre extrémités des
deux longues barres du chaffis aux lanières des
treuils deftinees à les recevoir, 8c qu on aura lâches
pour cette opération ; on fait enfuite entrer 1 entonnoir
dans le trou pratiqué à la furface fupérieurec
de la cage qui répond à l'anche oii cet entonnoir elt
retenu par le bourlet dont il eft garni: ou dirige
l’anche dans cet entonnoir ou le manche qui lui iert
de prolongement, afin que la farine qui fort par-là
d’entre les meules entre dans la chauffe du bluter ;
on acroche aufli aux chevilles deihnées à les recevoir
les deux longues cordes O P qui cotoyent dans
des foureaux la longueur de la chauffe, 8c on roidit
ces cordes à diferélion en faifant tourner plus ou
moins les petits treuils qui tirent le chaffis, 8c dont
les étoiles font retenues par les cliquets qui leur repondent
: en cet état le blutoir eft monte.
Il y a une tourte B É Ü M j l t t l de xo pouces
de diamètre, frétée d’une bande de fer qm e t . fixee
fur le petit fer des meules au-deffus de la fouche , 84
au-deffous des cartelles qui fouriennent le plancher
des meules. Cette tourte eft traverfee par quatre
chevilles de bois de confier ou aimer .comme les
fufeaux de la lanterne , ou les affichons du. rouet ; à
ces chevilles répondl’extrémite A d un bâton A Lfig.
i . fixe par des coins dans un arbre ou treuil vertical
M Jf, placé du côté de la bafcule du frein dont
les pivots roulent ; favoir, celui d’en bas fur une-
crapaudine fixée fur le fécond doubleau du plancher
inférieur , ou fur une femelle , dont les extrémités
portent fur le premier & le fécond doubleau, le tou-
rillon fupérieur du même axe roule dans un collet
pratiqué à-une des faces d’une des cartelles qui iou-
tiennent les meules.
Le même treuil porte, comme nous avons dit,
un autre bâton appelle baguette F G , qui entre dans
la cage du blutoir, St va paffer dans les attaches
qui font coufues fur une des longues cordes ; la tourte
a qui tourne avec la meule fupérieure , éloigné ho-
rifontalement quatre fois à chaque révolution 1 extrémité
K du bâton qui lui répond, ce qui fait tourner
un peu le treuil vertical, 8£ par conféquent la
baguette qui y eft fixée. Cette baguette tire donc
la chauffe horifontalement jufqu à ce que la cheville!
quilrépond au batoa fupérieur venant à échapper
, l'aftion élaftiquè des longues cordes qui ont
été tendues bots de la direüion readigne que la bande
par les petits treuils leur a donné, ramene la baguette
dans lefens oppofé, ce qui fera retourner le
treuil & le bâton en lens contraires, jufqu à ce que
celui-ci foit arrêté par une des chevilles de la tourte
a , qui, en tournant, fe préfente à lut, 8c fur laquelle
il tombe avec une force proportionnée à la
tenfion des longues cordes.
Ces ofcillations bôrifontales répétées quatre fois
à chaque tour de meule, font que la farine mêlee au
fon, qui eft entrée par l’entonnoir de la chauffe, elt
promenée en long 8c en large dans la chauffe, S*
qu’elle paffe au-travers , comme au-travers d*un tamis
, & tombe dans la huche, le fon beaucoup plus
gros, ne pouvant y paffer , eft promené en long &
en large dans la chauffe, en long parce que la longueur
de la chauffe eft inclinée à l’horifon,& fort enfin
par l’ouverture annulaire où eft le cerceau , &
fe répand fur le plancher ou dans les facs deftinés à
le recevoir. On garnit de peau de mouton les extrémités
de la chauffe, parce que les parties fléchies
un grand nombre de fois en fens contraire , feroient
bientôt rompues, fi elles étoient feulement d’étamine.
Comme ce faffement continuel éleve comme en
vapeur les parties les plus fines de la farine , on a
foin de clore la cage du blutoir, foit avec des planches
pour le deffus, ou avec des toiles épaiffes pour
le tour de cette cage. Même on met un morceau de
toile devant l’ouverture par laquelle fort le fon,
pour empêcher de ce côté la perte de la folle farine.
Ce morceau de toile eft feulement attaché par
fa partie fupérieure, & pend comme un tablier devant
l’oüverture de la chauffe par laquelle le fon s’échappe.
Ce font les chûtes du bâton lur les chevilles
qui caufent le bruit que l’on entend dans les moulins
lorfqu’on laiffe agir le blutoir. C a r , lorsqu’on
ne veut pas féparer le fon de la farine, on fufpend
l ’effet du blutoir en éloignant le levier des chevilles
par le moyen d’une petite corde que l’on attache à
quelque partie du moulin ; on fait aufli paffer la manche
de l’anche dans une autre ouverture X ,fig. 4.
au haut de la cage de la huche, que celle qui répond
à la chauffe du blutoir, & la farine mêlée avec le
fon eft reçue dans la huche.
Pour l’en retirer, il y a vers les extrémités de la
huche des ouvertures D E pratiquées dans la face
antérieure , & fermées par des planches mobiles
dans des couliffes que l’on pouffe d’un côté ou d’autre
pour ouvrir ou fermer. C ’eft par ces ouvertures
que l’on retire la farine , que l’on met dans des
facs pour la tranfporter où l’on juge à-propos.
La huche 37 ,repréfentée en grand, ƒ#. 4 - ^ 1
qui reçoit la farine , eft de menuilerie : les planches
qui en font la fermeture ont un pouce d’épais : les
quatre piés & les huit traverfes font des planches de
deux pouces d’épais qui font refendues.
On appelle l'anche J 8 , ou fig. 1. PI. V.\z conduite
par laquelle la farine tombe dans la huche ou
dans le blutoir, par le moyen de la tempure , ou
trempure , qui eft un levier à lever la meule fupérieure;
ce qui fait moudre plus gros.ou plus menu,
parce que le petit fer foùtient la meule fupérieure;
le petit fer pôle fur fon palier, qui pôle fur laj>raxe;
il fera levé fi ôn tire la corde qui elt attachée au bout
de la tempure.
Le blutoir eft une chauffe prefque -cylindrique
A B , fig. 4. 5 . 6e) l. P. d’étamine plus ou moins
fine d’environ 8 piés de longueur, qui eft placée en
long dans la cage au - deffus de la huche. Cette
chauffe , compolée de trois ou quatre les d’etamine,
eft terminée par le bout B par un cerceau d’environ
18 pouces de diamètre ; & de l’autre bout A , par
un chaffis quandrangulaire d’environ 2 piés de long
fur 7 à 8 pouces de large. Ce chaffis & le cerceau
font bordés de peau de mouton , longue du côté du
cerceau d’environ trois pouces, & à laquelle l’étamine
eft réunie par une couture double. Du côté du
chaffis, qui eft lui-même fermé par une piece de pareille
peau clouée avec rivet fur le bois , eft auffi
une pareille bande de peau , mais plus large fur la
circonférence , de laquelle la chauffe eft également
arrêtée par une double couture. Cette bande de peau
eft percée à la partie fupérieure d’une ouverture
circulaire d’environ 3 pouces de diamètre, à laquelle
on ajufte un entonnoir C , auffi de peau de
Tomt X %
mouton, & terminé par un bourlet d’un pouce ou lui
pouce Si demi de groffeur. Ce bourlet fert à retenir
l’entonnoir à l’ouverture pratiquée à la face fupérieti-1
re de la cage du blutoir, comme on voit,j£g. 4. Cette
ouverture répond à l’anche par laquelle la farine ,
mêlée au fon, fort de dedans les archures qui renferment
les meules.
Le long de la chauffe &c de chaque côté, depuis
le milieu des traverfes verticales du chaffis , juf*
qu’aux extrémités du diamètre horifontal du cerceau
qui termine la chauffe , s’étendent deux cordes
O F de 7 à 8 lignes de diamètre, qui font renfermées
dans des foureaux de peau de mouton cou-
fus fur la longueur de la chauffe , fuivant les lifieres
de l’étamine. Ces cordes font arrêtées par ün noeud
fur les traverfes du chaffis , & de l’autre bout fur
quelques chevilles près de l’ouverture latérale à laquelle
le cerceau de la chauffe eft ajufté.
Sur le milieu de la chauffe, & fur le fourreau qui
renferme la plus groffe de fes cordes dont on a parlé
, on coud à 8 ou 10 pouces de diftance l’une de
l’autre, deux attaches F G , fig. 5. & 6, ou boucles
de cuir de cheval, ou de peau d’anguille, dont l ’ou -
verture foit affez grande pour recevoir l’extrémité
d’un bâton F H , qu’on appelle baguette, d’un demi-
pouce environ de groffeur. Ce bâton eft fixé par
fon autre extrémité dans une mortoife pratiquée à
l’arbre vertical M N , qui fait agir le blutoir.
11 y a du côté de la cage qui répond au chaffis de
la chauffe, deux petits treuils a b , c'd, hofifontaux
d’un pouce & demi de gros, dont les collets font arrêtés
dans des entailles pratiquées aux faces extérieures
des deux poteaux corniefs de la face latérale de
la cage du blutoir, & où ces collets font retenus
par de petites femelles qui les recouvrent. Ces deux
treuils portent chacun à leur extrémité une roue de
4 ou c pouces de diamètre dentée en rochet, que
l ’on appelle étoile , à chacune defquelles répond url
cliquet, par le moyen defquels on fixe ces petits
treuils où l’on veut.
Chacune des quatre extrémités des longues barres
du chaffis de la chauffe, & qui excede au-delà
du travers d’environ un detni-pouce, eft arrondi en
façon de poulie. C ’eft fur ces efpeces de poulies
que l’on fait paffer des cordelettes ou des lanières
de peau d’anguille, ou de cuir , dont une des extrémités
eft acrochée à une entre - toife fixée aux
montans de la cage , & l’autre extrémité eft attachée
à un des petits treuils ; favoir, les deux fu-
périeures , qui répondent aux extrémités de la
longue barre fupérieure au treuil fupérieur a b , St
les deux autres au treuil inférieur cd.
Pour monter la chauffe du blutoir dans fa cage,
on fait premièrement paffer de dehors en dedans le
chaffis par l’ouverture circulaire pratiquée dans une
des faces latérales de la huche fermée en cét endroit.
Tout ce que l’on vient d’expliquer ne regarde que
la machine du moulin.
De la maçonnerie qui foutient la cage du moulin. On
bâtit circulairement un mur de moilons d’environ
un demi-pié d’épaiffenr fur douze piés de haut ; l’ef*
pace en-dedans oeuvre qu’il renferme eft de 21 piés
de diamètre. On divife cette circonférence en quatre
parties égales, & en bâtifiànt le mur, on bâtit
auffi 4 gros piliers de pierre de même hauteur que
le mur, mais faillans en dedans hors du mur d’en-
Viron 3 piés fur 2 piés de lafge.
On met à l’équerre fur ces 4 piliers élevés de
même hauteur & dreffés de niveau deux à deux,
lavoir , ceux qui font diamétralement oppoles, les
folles A de 4 toiles de long fur 15 à 16 pouces de
gros, fur le milieu delquelles eft encadrée l’attache,
qui a \ toifes de long fur 2 piés de gros, & autour
H H h h h ij