3° Ua groupe au sud de cette même masse, a la gauche de
l’Aluta, et dont les sommets forment les limites de la Transylvanie
et d’une partie de la Valachie.
4° Un groupe compris entre la rive droite de l’Aluta , à
l’instant où elle se dirige au sud, la petite riviere de Cserna,
les sources de la Ternes, et la Maros dans sa partie occidentale.
5° A l ’extre’mite' occidentale de-ce groupe se trouvent les montagnes
du Banat qui forment encore un groupe particulier.
Tels sont les sommets dont l’ensemble forme une ligne irrégulière
sur les frontières du Marmaros, de la Moldavie et de la
Valachie. Mais à l ’ouest de la principauté de Transylvanie, se
trouve encore une masse particulière distinctement separee de
la pre'ce'dente. C’est la masse des hautes montagpes qui forment
de ce côté les limites de la Hongrie, et qui parait se composer
au moins de deux groupes particuliers, savoir :
6° Un groupe au nord, qui se trouve compris entre le bras
occidental du Szamos, les sources de la Rraszna, du Berettyô et
du Korôs rapide : il est probable même qu’on y reconnaîtra
plusieurs groupes distincts.
7° Un groupe compris entre les rivières que nous venons de
citer, et la Maros, qui en forme la limite méridionale; tout me
porte encore à croire qu’il se trouve ici plusieurs groupes partiels
, dont l’iïn est assez sensiblement indiqué entre l’Aranyos
et la Maros.
Entre les montagnes occidentales et les montagnes orientales,
se trouve, au milieu de la Transylvanie, un terrain plus bas,
presque entièrement arénacé, et remarquable surtout par les
nombreuses mines de sel qu’il présente. On y observe aussi
plusieurs petits groupes particuliers, compris entre les rivières
qui traversent le pays.
Quant aux montagnes de sables qui forment les limites de la
Galicie orientale, il paraît qu’elles constituent une espèce de
talus, assez uniforme d’une extrémité à l’autre-; elles se terminent
souvent par des plateaux plus ou moins étendus, et s’abaissent
successivement en pente douce des deux côtés, pour se
confondre avec les plaines. Cà et là-, elles présentent quelques
pointes dérochés solides, qui percent au milieu des sables, et
qui semblent indiquer, d’une part, le prolongement des montagnes
transylvaines, et de l’autre, celui des montagnes de Tatra.
Malgré l’immense quantité de montagnes que présente la sur- Plaines,
face des provinces hongroises, on y trouve aussi des plaines extrêmement
étendues, qui semblent former le centre du pays, et
dont quelques parties sont comme un grenier d’abondance pour
les cantons que leur élévation enlève à la culture. D’abord, vers
la partie occidentale, s’étend mie vaste plaine, bordée à l’ouest
par les montagnes de Presburg et de Lajta, qui la séparent des
plaines de l’Autriche et de la Moravie, et terminée à l’est par
les montagnes de Bakony et de Bude, qui se dirigent du sud-
ouest au nord - eSt, depuis le lac Balaton jusqu’au Danube-
’Cette plaine, àpeü près elliptique, peut avoir 40 lieues dans
son plus grand diamètre, entre Stein am Anger et Freystadt,
sur 25 dans le plus petit, entre Presburg et Dotis. Le Danube
la traverse obliquement, depuis Presburg jusqu’à Komorn, et
en reçoit toutes les eaux. Sa hauteur moyenne, dans la partie la
plus basse, est d’environ 120 mètres au-dessus du niveau de la
mer ; mais elle s’élève successivement, par des pentes extrêmement
douces, jusqu’au pied des montagnes qui la bordent.
Cette première plaine n’est pas encore comparable par son