Qrtinstein
avec feldspath
vitreux.
Conglomérat
irachytique.
nitz,page 563, deHodritz,page504, et de Glassliütte, page 32.1.
On y trouve des cailloux roules de grünstein porphyrique terreux,
dont quelques-uns renferment du feldspath vitreux. D’autres
blocs présentent une roche à fond rouge, assez analogue
au grünstein porphyrique terreux rougeâtre du bassin de Schem-
nitz, page 555 , et qui renferment aussi du feldspath plus ou
moins vitreux. En e'tudiant ces derniers blocs, qui méritent une
attention particulière, on reconnaît un passage graduel depuis
le grünstein terreux, parfaitement caractérise', jusqu’à une
roche composée des mêmes élémens, et qui est devenue singulièrement
poreuse. Dans le même bloc, on trouve des parties qui
font effervescence avec les acides , caractère général de nos
grünstein porphyriques, tandis que d’autres n’en font aucune.
Il est assez remarquable que ces dernières sont les parties devenues
poreuses, et plus encore, qu’on prive les grünstein terreux
de ce caractère, en les faisant chauffer fortement, et qu’on
provoque, par ce moyen, la couleur rouge et la porosité.
Au-delà de ce dépôt, on trouve le conglomérat de trachyte
proprement dit; çàetlà on voit quelques pointes de rochers qui
semblent indiquer du trachyte en place. Arrivé à Steinbach , la
vallée s’ouvre considérablement : au-delà, il n’existe plus que
des collines basses d’une terre argilo-sableuse, dans laquelle se
trouvent des blocs de trachyte. Ce n’est plus que dans quelques
ravins qu’on peut étudier leur composition, et on reconnaît*
en général, que tout est formé de débris ponceux, plus ou moins
mélangés de diverses roches du terrain trachytique. Ces collines
se prolongent an sud, jusques au-delà de Borfô, et s’étendent
à l’est, jusqu’à la rivière de Schemnitz.
Auprès de Bohün itz se trouve un ravin qui mérite d’arrêter
quelques momens le voyageur. Dans le fond, on reconnaît
des trachytes à pâté très-compacte, très-ferrugineuse, de cou'-
leur brune, attirable à l’aimant. Les cristaux de feldspath, qui
y sont très-nombreux, sont extrêmement fendillés, ternes, et
en . général mal terminés. On peut soupçonner que ces roches
sont en place, quoi qu’on ne puisse pas le constater immédiatement
sur les lieux ; mais on retrouve des roches tout-à-fait semblables
un peu plus loin, dans les collines de Borfô, qui ne sont
que le prolongement de celles de Bohünitz, et ces roches y forment
des masses en place, assez considérables, recouvertes par
des conglomérats de ponce.
JJCU.C u C S - Trachyte semi-
vitreux.
cte coüumtz, sont associées avec des roches noires, a pâte très-
compacte, demi-vitreuse, fusible en émail blanc, et remplie de
cristaux de feldspath vitreux : ce sont celles que M. Beichetzer
et, d’après lui, M. Zipser,ont désignées sous le nom de basalte*-
mais elles n’ont aucun des caractères de cette roche. En effet la
couleur noire paraît être ici l’effet d’un arrangement des particules
feldspathiques, et ne se maintient pas à la fusion, comme
cela arrive dans le basalte; les cristaux de feldspath sont aussi plus
gros, plus nombreux, plus vitreux que cela n’a lieu ordinairement
dans le basalte; il n’y a point d’olivine qui, jusqu’ici
est caractéristique pour le basalte ; il n’y a pas d’attraction à
1 aimant; enfin, la pâte se modifie successivement, et cela dans
un meme bloc, jusqu’à présenter du feldspath compacte pur
rouge ou brun, à large cassure conchoïdale, d’un éclat émaillé ’
qui devient quelquefois terne, et prend l ’apparence d’une terre
Reichetzer, Anleitung zur Geognosie, pag. ig5.
Zipser Taschenbuch, pag, 42.
T . I .