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à cause de cela Magos ( cest-k-dire liant-, prononc. Mctgoche ),
dont la forme pouvait faire pre'sumer ta présence de cette roche;
mais , de ta base au sommet, je ne trouvai que du grès, dans
lequel j’observai.quelques débris de coquilles bivalves, dugenre
peigne; je rencontrai du basalte au sommet, mais il y avait été
transporté pour un observatoire qu’on avait eu le projet d’y bâtir.
Il fallut donc descendre et chercher ailleurs ; heureusement
un des -barons de Pronay se souvint du lieu cité par M. Este
arck, et m’y fit conduire. Cfest un endroit élevé, nommé effectivement
Kovar, au sud-est de Acsa, où l’on trouve un plateau
de -roches basaltoïdes, assez analogues ià celle de Szanda,
mais dont la pâte est plus foncée et fusible en émail Manc , qui
renferme une grande quantité de points noirs ta quelques parties
mêmedounentunverrenoirhomogènejçàietlàcesrochesprésen-
tent un éclat demi-vitreux, fort analogue à-celui de l’espèce de
traohyteque nousavons désignépâr l’épithète semi-vitreux. Les
cristaux de feldspath vitreux, quoique moins nombreux que
dans les roches de Szanda, y .son t cependant encore très-abon-
dans, enpetits parallélogrames allongés et très-brillans. Dans les
esquilles minces, on reconnaît avec la loupe, à une vive-lumière,
un grande quantité de ces cristaux, qui sont extrêmement petits,
et qu’on ne pouvait voir à l’oeil nu dans les grandes masses.
Ce qui distingue un peu ces roches de celles que nous avons
trouvées^ 'Szanda, c’est la grande quantité de -cristaux d e p y-
roxèn’e qu’elles renferment. La plupart sont dhtn noir foncé,*
mais il y en a qui, dans les petits frngmens, laissent apercevoir
une couleur d’un vert sombre, et quelquefois même il y en a
qui sont d’un vert assez clair pour qu’on les prenne, au premier
moment, pour de Yolipine ;.ce m’est que leur fusibilité
qui peut détromper. Quelques parties de ces roches sont cedtt-
MONTAGNES DE D R EG E LY E T D E G SERH AT. 5 4 3
leuses, et les cellules: sont tapissées d’uue légère couche de oea-
tière.d un gris-bleuâtre, qui donne à ces roches une- certaine
analogie avec: celles que nous avons rencontrées à Bolniaitz, à
Eremmitz:, etc. ( pages 3<86 et 496:) :,ees roches sont encore en-
trourées de tous côtés par des dépôts arénacés qmrzeu-x; mais
il m a ete encore impossible de décider si elles sont au-dessus ou
au-dessous. C’est la même difficulté: que pour Szanda.
Les caractères- que je viens de décrire; comparés à ceux que
M. Esmarck a donnés pour le basalte qu’il a- rencontré à Acsa,
me faisaient voir clairement que je n’étais point encore parvenu
dans le point que ce savant avait visité. En effet , en me. portant
vers la partie nord de l’endroit nommé Eôvar, je trouvai
à la droite d’un petit ruisseau qui descend vers Acsa, une
roche noire homogène, sans aucune: substance apparente disséminée,
qui forme une masse assez considérable, escarpée
à pic sur la vallée, et divisée par une multitude de fentes
dans toutes les directions. On observe par place au milieu de
cette roche des matières scoriacées, agglutinées entre elles, et
qui font continuité avec les matières compactes. Cette roche repose
effectivement , comme l’a observé M. Esmarck, sur des
grès que bon a exploités, en diïïerens points comme pierre ab ê tir;
mais ce qui est très-important, et dontM. Esmarck n’a pas
parlé, c’est que ces grès, dans leur partie supérieure vers la
jonction du basalte , sont presque uniquement forme'« de débris
de scories qui, dans le bas, se trouvent mélangées avec les particules
arenacees qüarzeuses. Une autre circonstance, c’est que
ces mêmes grès, dans les points où ils sont à la fois formés de
grains de quarz et de petits fragmens de scories, renferment,
comme ceux que nous avons observés au Magos, des portions
de coquilles bivalves, qui paraissent aussi se rapporter au genre
peigne.