s Aiie. Qe son(; c|e veritaloles sie'nites rassage au q*u i pAa ss\ ent pi a■r toutes les nuances
gninsiein imaginables aux diverses roches porphyriques précédentes. En. porpnynque. ° r l J. 1 x .
partant des varie'te's les mieux caractérisées, où l’on distingue
parfaitement les cristaux de feldspath lamelleux et d’amphibole,
on voit ces deux élémens s’atténuer et donner lieu à une pâte
compacte, d’où il résulte des. roches qui- présentent différens
caractères extérieurs.Dans certains cas,,les cristaux de feldspath
et d’amphibole, entassés donfusément les uns sur les autres, deviennent
extrêmement petits, et il en résulte des variétés dont:
les cassures ne présentent qu’une infinité de petites lamelles entremêlées,
et qui sont plus ou moins colorées,.suivant la quantité
d’amphibole que renferme la roche fondamentale ( la sïé—
nite ) environnante. Ailleurs,, ces cristaux deviennent si fins ,
qu’il en résulte une masse tout-à-fait compacte. Dans d’autres;
cas , il arrive qu’il n’y a qu’une partie des cristaux de feldspath,
et d’amphibole qui s’atténuent de cette manière, et qui donnent
heu à une pâte compacte, dans laquelle restent disséminés
un nombre plus pu moins considérable de cristaux lamelleux,.
tantôt parfaitement distincts, tantôt se fondant insensiblement»
dans la masse. Il résulte de là des roches porphyriques,.dont,
la base est du feldspath compacte, plus ou moins coloré, sui-
swnii-porphyr. vant la quantité d’amphibole. Ce sont ces roches que Werner
voulait désigner sous le nom de S îenit porphyr■ (porphyre sié-
nitique ),, pour indiquer qu’elles n’étaient réellement qu’une
modification de la siénite ; et c’est d’après cela que M. Esmarck
a donné le nom de S i e n i t précisément aux roches qui.
nous occupent en ce moment, et dont il a regardé, toutes les.
autres roches de la contrée comme des modifications *. Mais„
Kurze JBeschreïbung > .p a g . Q.
Comme certaines variétés* de ces porphyres, provenant des sie—>
ni-tes, présentent une pâté verte très-foncée, absolument semblable
à du grünstèiii compacte, on leur a aussi donné le nom-
de Grünsteinporphyr, qu’il ne faut pas confondre avec des roches
tout-à-fait différentes, désignées par le nom de porphyrar--
tiger Grünstein.
Toutes ces roches, qui ne sont que des modifications particulières
de celles que nous avons jusqu’ici rencontrées, et que'
nous désignerons'encore sous le nom générique de grünstein
porphyrique, appartiennent probablement à diverses couches,-
qui paraissent peu distinctes les unes des autres, mais qui, à la-
gauche de la-vallée, près du village, présentent cependant des-
divisions inclinées au sud-est. A la droite,.il est difficile de rien1
distinguer sur le bord du chemin; mais on reconnaît,.dans les»
montagnes, quelques inclinaisons, dont lés plus constantes
m’ont pa-ru-au sud-ouest; C’est ce que j’avais déjà remarqué à ’
l’instant où j’étais arrivé au fond de la vallée, en quittant-les-
roches terreuses que j’ai décrites-.;
Après avoir dépassé lèvillage; on arrive bientôt sur les exploitations,
et on retrouve alors des siénites plus blanches
que celles que j’ai déjà indiquées; Mais, en examinant ces roches,
on voit l’amphibole diminuer successivement, et dès cristaux
de quarz's’introduire alors en quantité plus ou moins considérable.
On arrive ainsi jusqu’à une roche qui est, minéralogiquement,
un granité, mais qui tient évidemment à toutes les
siénites précédentes, et n’en est qu’une modification; çà et là,
on y retrouve encore l’amphibole, soit en cristaux, soit en fibres
rayonnans. Les couches, dans cette partie, paraissent être '
bouleversées ; elles sont inclinées de toutes les manières , les-
unes à l’est,.d’autres-au sud-est, au nord-est et à l’ouest; si
Inclinaison
des couches.
Gïaniteù