
Situation astro-
nomiquô. Surface.
limitée de tous côtés par des groupes de montagnes, qui se
trouvent dans les directions que nous venons d’indiquer.
Enfin, la Hongrie, qui à elle seule occupe un espace près de
trois fois aussi étendu que les provinces précédentes réunies,,
s’étend depuis les bords du Danube et de la Drave, jusqu’aux
crêtes dés hautes montagnes qui forment les limites de l’Autriche,
de la'Moravie, des deux Galicies et de la Buk ovine.
L ’ensemble dés provinces hongraises qui forment la partie
la plus considérable de l’empire d’Autriche, se trouve compris
entre le 44e et le 50e parallèle de l’hémisphère boréal, et entre
le 13e et le 25° méridien à l’est de Paris * *. Le point le plus méridional
est le village de Szvin cza qui fait partie du l’égiment
Valaque Illyrien , et se trouve à environ 44° 50- de latitude
boréale; le plus septentrional est le village de Z u b ricza dans
le comitat d’Arva, à environ 49° 36'. La limite la plus occidentale
est près du bourg de Landsberg, à 13° 21' de longitude
orientale de Paris ; et le point le plus oriental est le passage de
Ojtoz/A environ24° 10'. Ilrésulte delà,que la distance entreles
points extrêmes est et ouest des états Hongrais, est d’environ
*Les astronomes français prennent pour zéro de longitude, le méridien de
l’observatoire de Paris. Les Anglais prennent celui de l’observatoire de Gren-
\vich. L’atlas bongrais de M. Gôrog a son point de départ à l’ancien observatoire
de Bude.
Ces diverses manières de fixer la longitude ont, pour chaque nation, l’avantage
de tout orienter par rapport à la capitale^ qui, en général, a plus d’intérêt
nue tout autre point pour les différens peuples, et qui est aussi mieux connue.
Elles n’ont aucun inconvénient pour les autres nations qui veulent profiter
dés observations faites en divers pays ; car il suffit de connaître les relations
mutuelles des divers observatoires, pour ramener à l’instant toutes ces
données à un point de depart quelconque, par une simple addition ou sous-
183 lieues, etla distance entre les extrémités nord et sud, d’environ
130 lieues,. Mais on ne peut' évaluer la surface d’après
ces dimensions, à cause des sinuosités des limites ; il faut recourir
aux approximations, en partant des cartes qui sont regardées
comme les meilleures. Or, suivant les évaluations deLipskyetde
Gôrog, les provinces hongraises actuelles comporteraient environ
15547 lieues géographiques de France carrées ( 5597
milles géographiques d’Allemagne carrés.) Savoir :
Pour la Hongrie proprement dite. . . . . . . . . . . . . m g 2,5o
Pour la Transylvanie............................................................. ..... 5082,77
Pour l’Esclavonie...................................................... 819,72
Pour la Croatie hongraise actuelle.................................. 452 5o
.... o ^ ~ . f;Total . . . 15547,49
Il paraît qu’il se trouve sur cet espace :
90 villes.
706 bourgs.
i 4 i 34 villages et hameaux.
2761 puszta*
traction. Or, dans l’état actuel, on connaît avec exactitude les relations de toutes
les grandes villes, et de tous les observatoires.
Yeut-on rapporter les longitudes comptées du méridien de Paris à celui de
l’île de Fer, comme les anciens géographes? il suffit d’ajouter ou de retrancher
20 degrés, dont le méridien de convention est écarté à l’ouest de Paris. Yeut-on
les rapporter à Bude ? il suffit de savoir que ce dernier point se trouve à 160 42/
i 5" à l’est du méridien de Paris, par conséquent à 36“ 42' i 5" à l’est de l’ile de
Fer. En partant du méridien de Bude, les limites des états Hongrais se trouvent
entre le 4e degré de longitude occidentale et le 8e degré de longitude
orientale. La limite la plus occidentale est vers 3° 21' de longitude occidentale,
la plus orientale à environ 70 27' de longitude orientale.
* Le mot puszta signifie proprement désert, landes $ mais on l’applique
aussi à des espèces de fermes, ou à des champs destinés à l’entretien des bestiaux,
qui étaient primitivement au milieu des landes, ou qui sont encore
en ce moment fort éloignés des villes ou villages.