qu’il est sans doute important de signaler, mais qu’on ne peut
designer que par une épithète ajoutée au nom spécifique de
la roche. Nous la désignerons à l’avenir sous le nom de P erlite
ponceux ( HimsteinarCïger Perlstein, Wern. ; Perlaire fila menteux,
Haüy ).
Perüic A la gauche de la valle'e, on retrouve aussi du perlite, qui se
te muJue- rapp0r),e principalement à la varie'te' porphyrique; mais on voit
la matière vitreuse e'maille'e devenir successivement plus homogène,
prendre un éclat gras, et passer complètement à des roches
semblables au véritable Rétinite porphyrique (Pechstein
j>orphyr, Wern.; Stigmite, Brong.) du Tribischthal, en Saxe,
et de plusieurs autres lieux. Mais, comme ces variétés de roche
font essentiellement partie des masses de perlite, qu’elles y passent
par toutes les nuances, qu’un même bloc présente à une
extrémité du perlite doué de ses caractères ordinaires, tandis
qu’à l’autre il passe à la variété que nous venons d’annoncer,
il est clair que celle-ci doit encore porter le .nom de p erlite j
cependant, pour rappeler ses caractères et sa ressemblance avec
les rétinites, nous ajouterons l’épithète réiinique, et nous dirons
p erlite rétinique ( Pechartiger Perlstein ).
Passage aux Cette nouvelle variété renferme souvent, comme le perlite
pirnmï. porphyrique, un grand nombre de cristaux de feldspath vitreux,
.et aussi beaucoup de mica en petites lamelles hexagonales
noires, très-brillantes. Mais on voit la pâte vitreuse passer,
d’une part, jusqu’à l’état tout-à-fait pierreux,et, de l’autre,
prendre la structure celluleuse , et tous lés caractères de la
Ponce ponce, tantôt vitreuse, tantôt pierreuse. On y trouve un grand
clicédoïne nombre de petites géodes de calcédoine, et des géodes plus vo-
0palc‘ lumineuses d’opale opaque ou translucide (halbopal, Wern. ),
ordinairement blanche, et quelquefois colorée en vert par une
matière étrangère disséminée.
De ce côté de la vallée le perlite ne s’élève partout qu’à mi- porp)l,K
côte, et n’atteint nulle part la hauteur des masses de même na- mt,k're'
ture qui se trouvent à la droite. En gravissant sur les pentes
de la montagne , soit dans un point, soit dans un autre, on
arrive sur des masses de porphyre molaire, qui sont exploitées
ici, comme à Königsberg, pour la confection des meules. Les
carrières, qu’on nomme carrières de H lin ik , parce que ce
village est à peu de distance sur la pente de la montagne, au
bord de la Gran, sont très-considérables, et on y trouve à peu
près toutes les variétés que nous avons déjà décrites page 234.
On observe, dans les masses de roches qui forment la partie
supérieure de la montagne,, des géodes de quarz, améthiste, qui
paraissent dues à des infiltrations dans les cavités de la roche.
On rencôntre aussi, dans les mêmes points, un grand nombre
de petits globules blancs, striés du centre à la circonférence,
que M. Becker a déjà décrits, et qu’il a considérés comme giom« Ma
sphéroïdes, en les comparant, avec raison, aux globules gris. !lriés'
de fer qui sè trouvent dans le perlite fi. Tantôt ces globules sont
dissémines dans la pâte de la roche, tantôt ils remplissent certaines
cavités, ou bienen tapissent les parois, comme nous l’avons vu
à l’égard des globules gris de fer que renferme le perlite.
bi le porphyre molaire ne présente ici rien de plps remarquable
qu’à Königsberg sous les.rapports minéralogiques, il
offre, dans ses relations géologiques avec le.perlite, des circonstances
très-importantes. Le perlite, comme nous venons
de le voir, existe des deux côtés de la vallée, qui semblerait
* Journal einer JJeise, etc. i " part. pag. 16 , et 2"*c part. pag. loti.