Paradeisberg.
Griisteia por—
phyrique 1res
feldspathique.
Amphibole
tendre.
se continue dans tout le bassin de Schemnitz jusqu au pied,des
hautes montagnes trachytiques qui le bordent dans sa paitie
orientale. ,
Le. Paradeisberg est, après le Szitna, le point le plus élevé,
non-seulement de cette partie, mais encore de toute la contrée.
Sa hauteur, au-dessus du niveau de la mer, est d’environ 931
mètres *. Nous avons déjà indiqué, page 271, les grünstein por-
phyriques noirs et verts qu’on rencontre sur les pentes, en parcourant
le chemin qui va de Schemnitz àjdodritz et Eisenbach.
En s’élevant de là jusqu’au sommet de la montagne, on retrouve
encore les mêmes roches, qui passent cependant par diverses
modifications. La pâte semble s’épurer successivement, et dans
différentes parties, elle ne présente plus qu’un feldspath compacte
presque pur, de couleur grisâtre, verdâtre et quelquefois
brunâtre. A mesure que le feldspath devient plus distinct, l’amphibole
qui le colorait se rassemble en cristaux qui se trouvent
alors disséminés ça et là dans la pâte. Ces cristaux sont toujours
très-tendres ; ils se laissent facilement rayer par une pointe d’acier,
et donnent une poussière verdâtre, onctueuse au toucher.
Ce caractère, si différent de ce qu’on connaît ordinairement
dans l’amphibole, pourrait facilement jeter quelques doutes
sur la nature de ces cristaux, si leur forme ne venait avec certitude
éclairer notre jugement.'
* 9 Juin 1818.
, Hauteur du barqlnètre. . . . . . 686mih*. 8s1-
Au sommet S Température.................... ... 6,5
de la montagne, à midi.^ Temps couvert.
( Y entdu Nord très-fort.
Voyez ci - dessus , pag. 34g, les hauteurs correspondantes du baromètre à
Schemnitz et à Bude.
Tout le sommet du Paradeisberg parait être composé de ces
roches porphyriques à base de feldspath compacte assez pur,
où.se trouvent disséminés des cristaux de feldspath lamelleux
et cl amphibole ; mais ces roches sont intimement liées avec les
grünstein porphyriques très-colorés > tantôt solides, tantôt terreux,
et ne paraissent même, en aucune manière, former une
assise à part. Elles sont ic i, comme dans beaucoup d’autres
points que nous avons déjà cités, de simples variétés de la roche
generale qui constitue ces montagnes. Quoique le Paradeisberg
soit assez élevé, la vue est cependant très-bornée à son JrâLi.
sommet, parce qu’on se trouve trop rapproché des montagnes
assez hautes et couvertes de forêts qui se prolongent à l’oüest
et au sud. Ce n est que vers l’est, du côté du bassin de Schemnitz,
que l’on peut découvrir à la fois un assez grand espace de
terrain. La ville de Schemnitz,, celle de Dülln, les nombreux
batimerts d exploitation que l’on découvre de toutes parts, présentent
, de ce cote,. un tableau d’autant plus agréable pour le
mineur, qu’il ne peut manquer de lui rappeler les hommes qui
ont fait la réputation colossale dont l’école de Schemnitz a joui
par toute l’Europe, et les immenses produits qui ont été le résultat
de leurs travaux.
Si on descend du Paradeisberg par les pentes rapides qui Griinsiein por-
hordeut le haut de la vallée de Hodritz, on ne trouve que des pVr . Ur'
grünstein porphyriques terreux, qu’il est en général difficile de
voir en place sur une étendue suffisante, parce que la végétation
est extrêmement épaisse , et que la rapidité des pentes empêche
souvent de parvenir sur les points que l’on désirerait atteindre.
Du côté du bassin de Schemnitz, les excursions sont
plus faciles, mais le terrain n’est guère plus varié ; en se portant
directement à l’est, on trouve, dans les escarpemens, et