Pyrites dans 1(
voisinage des
filons.
Stratification
des haldes.
se présente en plusieurs autres points de la contrée ; mais je ne
l’ai vu nulle part ailleurs.
Ce phénomène singulier, quoique assez commun dans la nature
, et dans des roches très-différentes les unes des autres, n’a
pu encore jusqu’ici être expliqué d’une manière satisfaisante.
Ce qui parait jle plus clair, c’est qu’il tient de très-près à la
cristallisation des c o rp s la chose est évidente dans le cas oh ce
sont des boules de substances simples, radiées du centre à la
circonférence * ; mais il est assez difficile de l’étendre à des boules
de matières composées, comme les boules porphyriques dont
nous venons de parler.
i Lesgrünstein porphyriques terreux, dans lesquels se trouvent
les dépôts métallifères, sont souvent extrêmement pyriteux dans
le voisinage des filons ; aussi se décomposent-ils très-promptement
par leur exposition à l’air. Les haldes, qui dégagent habituellement
une odeur de soufre, sont toujours couvertes,d’ocre,
et les eaux qui passent sur elles sont chargées de sulfate de fer.
Ces déblais qui, par leurs accumulations successives dans l’espace
de plusieurs siècles, ont formé, autour de Schemnitz, des
collines très - considérables , ne sont pas sans intérêt pour la
géologie. J’ai été frappé plusieurs fois des diverses circonstances
D se présente dans la nature beaucoup de roebes qui renferment des globules
de matières simples, souvent radiés du centre à la circonférence, et
dont la formation est nécessairement contemporaine de celle du reste de la
masse. Il est probable alors que c’est une cristallisation particulière qui s’est
opérée au milieu du dépôt, comme cela arrive dans les cristallisations artifi-
ciellés. J’ai souvent observé, par exemple dans les solutions de borate de
soude, que 1 acide surabondant cristallise en petites boules, striées du centre à
la circonférence, au milieu même du sel.
qu’ils présentent à l’observation. Ic i, on voit des nids de véritable
hématite, là, des couches, ou plutôt des nids lenticulaires
très-aplatis, disposés horizontalement, de1 matière terreuse,
très - fine,-fortement mélangée d’hydrate de fer. Mais, ce
qu’il y a de plus remarquable, c’est l’espèce de stratification que.
présentent ces montagnes de débris accumulés par la main des
hommes j on y voit des espèces de couches alternatives- de matières
fines et de matières grossières, les unes colorées, les autres-
à peu près blanches. Au premier abord on est tenté de croire-
que ces apparences de. couches sont le résultat des dépôts de
matières ajoutées successivement au tas , et à-mesure-qu’on les’
sortait de la mineg mais, dans cette supposition, les couches-
sembleraient devoir être parallèles au talus formé en avant de
la galerie de transport : or , j’ai vu-dans plusieurs-points précisément
le contraire; les couches plongeaient, vers la galerie de
transport, en sens,inverse du talus. Il semblerait donc qu’à la
longue il s’est fait,.au milieu des haldes, un remaniement parti-
euher, une élection de parties qui a donné lieu à.une disposition
tout-à-fait analogue à celle que nous regardons en général, dans-
les masses, comme un résultat du mouvement des eaux et des
dépôts successifs. Cette circonstance remarquable mérite un
examen particulier,qui pourrait peut-être nous conduire à des-
données importantes.-
Les richesses minérales, quisont l’objet des travaux de S ch em -M É g lf
nitz, avaient été regardées de tout temps comme renfermées
dans de véritables filons; mais, depuis quelques années, on a
élevé des doutes à cet égard, et on a cherché à prouver que
tohs ces minerais étaient en couches. Cette diversité d’opinions
m’engage à entrer ici dans quelques détails, pour ramener l'es
faits à-leur juste valeur, et mettre les géologues à même de por