
Poudîngne
particulier«.
Porphyre tra-
chyiique ave«
cristaux de
quarz.
très-biillans, e t, en quelque sorte, bronzés. Il m’a été impossible
de déterminer la relation.de cette roche, qui parait être
un trachyte, avec la roche précédente; mais, ce qui est assez
remarquable, c’est que ce soit la première qu’on rencontre en
quittant les grünstein-porphyr, et en entrant sur le terrain de
trachyte : nous avons déjà fait une observation semblable dans
la vallée de Hodritz, page 504.
Sur ces roches repose un poudingue particulier, qui renferme
beaucoup de cailloux de quarz, du calcaire compacte, ainsi que
quelques cailloux très - rares de roches analogues à celles que
nous allons bientôt rencontrer. Le tout est lié par un sable plus
fin, argileux , avec des paillettes de mica noir dissémine. Cette
matière fine arénaeée forme des couches entre celles où les cailloux
roulés sont abondans. Ce poudingue ne s’élève qu’a une
très-petite hauteur sur les pentes des montagnes qui forment la
. droite de la vallée; il forme une) espèce de repos à la hauteur de
: 420 à 430 mètres, et se prolonge à ce même niveau par des
masses de sablé, jusqu’au bord de la petite vallée transversale
qui vient aboutir à Glasshütte.
Les sommets des montagnes,’ sont élevés d’environ 280 mètres
au-dessus des dépôts arénacées,qui en recouvrent les flancs;
ils sont formés d’une roche particulière, à pâte grisâtre ou
jaunâtre, très-difficilement fusible, remplie de beaux cristaux
de feldspath vitreux, de cristaux de quarz, avec quelques
lamelles de mica. Ces roches sont très-poreuses et même
scoriacées ; quelquefois elles présentent, dans leur cassure en
grand, une texture qui semblèrait annoncer une pâte molle,
dont différentes parties se seraient affaissées et repliées très-
irrégulièrement sur elles-mêmes.
En partant de ces roches, on ne trouve plus en place, soit en
suivant les sommets , soit en parcourant le bas de la vallée, que
des roches porphyriques, à pâte de feldspath compacte, de couleur
claire, dont celles que nous venons de décrire font essentiellement
partie. Ce sont ces roches que nous nommerons p orphyres
trachy tiq ues ; elles présentent une foule de variations,
dont nous essaierons maintenant de donner une idée générale ,
et que nous décrirons plus spécialement dans la suite de cet
ouvrage. Voyez tome III, Terrains trachytiques.
Il faut distinguer, dans ces roches, deux variétés principales, Varias™ a«
• q. ~,v L porphyre traqui
ne dînèrent| en ge'ne'ral, que par la présence ou l’absence tetjgm
des cristaux de quarz disséminé. Les roches qui renferment des
cristaux de quarz, se lient essentiellement avec la roche précédente.
Ce sont les premières qu’on trouve en parcourant les
parties supérieures de ces montagnes, et en examinant une longue
série de buttes qui se dirigent au nord-est. On les retrouve
de même, pendant quelques instans, dans le fond de la vallée;
mais bientôt, en se dirigeant à l’ouest, on arrive à d’autres roches
qui se trouvent placées en avant des premières, et dans
lesquelles le quarz manque totalement.
Ces variétés de porphyres trachytiques avec cristaux de Variât mc
quarz, présentent plusieurs modifications importantes : leur qna«.
pâte est quelquefois du feldspath compacte pur , à cassure cé- Nature de i*
roïde, d’un éclat gras, et de couleur grisâtre, verdâtre, ou
fleur de pêcher, au milieu de laquelle se trouvent disséminés
des cristaux nombreux , assez nets, de feldspath vitreux et de
quarz, et, plus rarement, des paillettes hexagonales de mica noir.
Dans d’autres circonstances, on y remarque une multitude de
petits globules gris du fer, striés du centre à la circonférence, GioMeSrSdi&.
qui se fondent insensiblement dans la pâte, et paraissent n’en
être qu’une modification; ils sont, comme elle, fusibles en émail