Conglomérat'
4e grünstein.
Il paraît cju’à mesure que cette substance terreuse devient plus
abondante, plus uniformément disséminée dans la masse, les
rqches deviennent successivement plus tendres: il y a des points
où elles ne présentent, qu’un grünstein terreux, à structure
simple. Toute cette masse de roches est formée de couches assez
distinctes, qui plongent toutes entre l’ouest et le nord-ouest:
c’est, en general, l’inclinaison qui se présente dans toute la
massé île montagnes qui forment la droite de la vallée. On la
retrouve aussi très-souvent à la gauche; mais avant d’arriver
au moulin de Glasshütte, qui se trouve à une heure avant le
village, on rencontre des couches des mêmes grünstein qui plongent
visiblement à l’est.
Ges roches, mélangées de matière verte terreuse, *se prolongent
assez loin dans la vallée ; elles alternent d’abord avec
des grünstein porphyriques, qui paraissent n’en différer que par
l’absence de cette substance terreuse ; mais ensuite elles’ se
présentent seules jusqu’à ce qu’on arrive à une petite vallée
transversale, où elles se trouvent recouvertes par un conglomérat
particulier, dont la pâte a souvent avec elles beaucoup d’analogie.
Ce conglomérat renferme des cailloux roulés, plus ou moins,
gros, de diverses substances simples ou mélangées ; on y trouve
des cailloux de quarz hyalin, grisâtre ou rougeâtre ; des roches
porphyriques très-eompactes; des grès micacés, grisâtres oubru-
nâtres, assez analogues à ceux que nous avons observés dans la vallée
d’Eisenbach. La pâte qui renferme ces cailloux roulés est, en
général, brunâtre, à cassure terreuse, renfermant des grains de
matière blanche, qui lui donnent quelquefois l’apparence d’un
porphyre, des lamelles de mica, dispersées irrégulièrement,
et des petits grains de quarz ; dans quelques parties, on découvre
aussi de très-petits nids de couleur verte, qui paraissent
stéatiteux. J’ignore si cette roche arénacée se prolonge dans la
masse du terrain, ou sielle n’est qu’un dépôt accidentel; elle forme,
à la gauche de la petite vallée, une colline peu considérable,
qui est bientôt recouverte de végétaux; on la poursuit jusqu’à
mi-côte des montagnes qui les dominent, et on retrouve alors
des grünstein porphyriques, plus ou moins foncés, semblables
à ceux que nous avons déjà tant de fois cités.
A peine a-t-on dépassé la petite vallée transversale dont nous
venons de parler, qu’on trouve une sorte de micaschiste onduleux,
talqueux, de couleur verdâtre, dans lequel on voit briller
çà et là quelques cristaux de feldspath; le quarz y est de couleur
grise ou rosâtre, et disposé quelquefois comme pàr baguettes,
entre des nids de mica talqueux.Cette roche a beaucoup
d’analogie avec certaines variétés de micaschiste, qui accompagnent
les masses granitiques que nous avons vues dans les vallées
de Hodritz et d’Eisenbach ; il est remarquable, sous ce
rapport, que la montagne qui en est composée se trouve précisément
sur une ligne dirigée du nord-est au sud-ouest, et qui
joint plusieurs buttes de même matière situées entre Hodritz,
Eisenbach et Glasshütte. Les couches de cette roche sont presque
verticales,- et paraissent plonger à l’est-nord-est.
Au-delà de ce micaschiste, on trouve des calcaires dont la
masse s?étend jusqu’à Glasshütte; il en existe à droite et à gauche
dé la vallée, et leur masse se dirige encore de manière à
aller joindre ceux que nous avons cités dans la vallée d’Eisenbach.
Les premières variétés qu’on obsèrve sont des calcaires
fissiles, d’un blanc verdâtre, à cassure grenue, et remplis de mica
vert talqueux, qui est comme fondu dans leur masse. Leurs
couches plongent encore à l’est-nord-est, -comme les mica-
Micaschiste.
Calcaire schis-
toïde micacé.