
ftouleà Saint
Keresl.
Trachyle 'a la
gauche de la
vallée.
Porphyre molaire
à la droileï
Conglomérats
trachytiques.
Jaspe opale.
Buis opalisés.
rivai enfin sur une hauteur qui domine la valle'e de Kremnitz;
le terrain me parut encore forme de porphyre molaire, mais je
n’en vis pas en place. En descendant sur la pente de la vallee,
je ne vis autre chose que des sables plus ou moins argileux.
Il e'tait encore d’assez bonne heure, lorsque je rentrai à Kremnitz,
et je me décidai à employer le reste du jour à visiter le bas
de la vallée, et à aller coucher ensuite à Saint Kerest. Un homme
chargea mon paquet sur son dos, et je partis à l’instant à pied.
Les rochers qui s’élèvent à la gauche de la vallée, jusque vers
le village de Lehotka, sont encore formés de trachyte brun
et grisâtre, solide, à cassure vive, semblable à ceux que nous
avons trouvés sur la route deNeusohl,àtraversla montagne; à la
droite, les collines plus ou moins hautes, paraissent être composées
de porphyre molaire ; cette roche se présente distinctement
à Lehotka, et elle se prolonge alors à la gauche de la vallée,
où elle forme des buttes escarpées qui paraissent s’étendre
du côté de Jastraba ; mais, peu de temps après, on entre sur
le conglomérat trachytique et ponceux, qui constitue tout le
reste des collines jusqu’au bord de la Gran. Ces dépôts offrent
dans quelques points, des blocs d’une très-grande dimension;
mais dans d’autres, les débris qu’ils renferment sont beaucoup
plus fins, et présentent alors des couches distinctes, tant par la
couleur que par le degré de finesse des matières terreuses, et
qui plongent au sud sous l’angle de 20 degrés environ. Ce sont
ces conglomérats que M. Esmarck a désignés, en ce lieu comme
en beaucoup d’autres, sous le nom de SancLstein; ils renferment,
comme tous les conglomérats ponceux que nous avons vus jusqu’ici,
des rognons plus ou moins volumineux de jaspe opale,
et des bois opalisés. M. Esmarck cite à cet égard une branche
de bois pétrifié, si grosse, qu’il a fallu huit boeufs pour la ti ansporter
à Saint-Kerest ( Heüigen K r eu z ) *. Quant aux cailloux
roulés de cornaline, de calcédoine et de silex, que le même auteur Cabota, etc.
a remarqués sur le chemin, il paraît qu’ils proviennent des masses d“ s | “bles-
de sables quarzo-argileux'qui recouvrent les conglomérats, avec
lesquels ils se mélangent à leur jonction, et qu’on voit surtout
à la droite de la vallée :,ces substances s’y trouvent en rognons
ou en fragmens, précisément comme nous les avons indiqués
avant d’arriver àDeutsch Litta, page 500, dans des masses
sableuses tout-à-fait semblables, et qui paraissent être la continuation
de celles-ci. Les cailloux de hornstein, qu’on trouve
encore cites par M. Esmarck, et aussi par de Born,paraissent
etre des fragmens de porphyre molaire, dont on voit en effet une
assez grande quantité dans le chemin et dans les champs.
Depuis Lehotka jusqu’à Saint Kerest, on passe sur des col-km.
hnes entièrement formées de conglomérats trachytiques; mais “
plus loin, à la droite, les collines plus élevées sont entièrement
composées de sables qui reposent sur ces conglomérats. Il parait
que ç’est dans ces sables qu’on a trouvé les matières char-Mafe
bonneuses citées par de Born **; je n’ai pas eu occasion de les bo™mses'
voir, mais tout me fait présumer que ce sont des lignites comme
on en a trouvé àPalpjta, et dans divers autres points des parties
basses du comitat de Nogrâd. J’ai aussi remarqué, mais seulement
en fragmens à la surface du terrain, des matières siliceuses
hssiles, de couleur noire, qui blanchissent au feu , et qui présentent
peut-être des espèces d’impressions végétales. C’est dans H B j f
les memes lieux que de Born a indiqué des hornstein blancs ^
schisteux, avec des pétrifications qu’il compare à des végétaux
* Esmarck, Kurze Beschreibung, psg. 45*
•** Borns, Briefe, page 194.