Fragmens de
grauwacke.
schis lease.
Grünstem
porphyrique
terreux.
Divisions
en prismes.
porphyriques, dans cette partie de la contrée, plongent , en
général, vers l’est, ce qui s’accorderait avgc les divisions, à la
vérité mal indiquées, que nous avons vues’dans la roche de
quarz. Cette opinion est aussi celle de M. Esmarck *.
En poursuivant vers le nord les pentes des montagnes, au
pied desquelles passe la route, on ne trouve que des grünstein,
la plupart porphyriques, les uns noirs, les autres verts , et très-
peu de couleur claire. Le plus grand nombre des variétés sont
solidesq mais on en rencontre aussi de terreuses, surtout à mesure
qti’on redescend vers le bassin : les travaux qui existent
dans cette partie sont poussés, comme tous ceux qui entourent
Schemnitz, au milieu des grünstein porphyriques terreux.
On arrive , en parcourant ces montagnes , vers le haut de la
vallée de Glasshütte. En descendant sur les pentes, on trouve,
au-dessus du village de T ép ia , des morceaux épars de grauwacke
schisteuse, que je n’ai pu voir en place; mais on m’a assuré
depuis qu’on les trouvait derrière l’église du village. Sur
le chemin, après avoir dépassé le village, se présente un grünstein
porphyrique terreux, d’un gris verdâtre, qui fait une vive
effervescence avec les acides, et se trouve rempli de cristaux
de mica verdâtre, très-nets. Les cristaux de feldspath y sont extrêmement
petits ; on y voit aussi çà et là quelques grains de
quarz. A peu de distance, en descendant, on trouve un grünstein
noir, également porphyrique, sur lequel la roche précédente
paraît reposer : il fait encore effervescence avec les acides;
mais il présente une particularité que nous n’avons pas encore
observée dans cette sorte de roche : il est divisé, dans quelques
* Kurze Beszchreihung, pag, 19.
parties peu étendues en prismes à six pans, d’un petit diamètre,
et parfaitement nets. Après avoir suivi cette roche pendant
quelques instans dans les petits escarpemens qui bordent
le chemin, on arrive, sans voir aucune discontinuité dans la
masse > à une roche assez semblable par tous ses caractères ;
mais elle est, en général, plus foncée en couleur, et renferme
des cristaux très-nets de pyroxène noir, tout-à-fait sembla- B»*« a«*
blés à ceux que présentent si souvent les vrais basaltes. Elle ne & pyroatne;
fait plus aucune effervescence avec les acides, et elle ne renferme
ni quarz ni pyrite. Après avoirdépassé'cette roche, qui n’occupe
encore qu’un très petit espace, on retombe'sur des grünstein noirs
ou verts, parfaitement semblables aux précédons, et tellement
liés avec les parties pyroxéniques, qu’il est impossible de dire
où l’une commence et l’autre finit. J’aurais désiré déterminer
les relations de ces roches singulières , les premières que nous
rencontrons > et les seules qui se soient présentées à moi, dans
la contrée de Schemnitz; mais elles sont malheureusement dans
un endroit où les pentes des montagnes, toutes couvertes de
terre, ne permettent pas de recherches approfondies.
Les grünstein noirs ou verts, qu’on rencontre au-delà de ce Grami™ me
• . 1 ~ ' • matière terreuse
pomt remarquable, se trouvent intercalés avec d’autres roches ïerle-
assez analogues, mais qui présentent quelques caractères particuliers;
elles sont plus ou moins mélangées d’une matière terreuse
verte, fusible en verre noir. Le fond de la roche «St brunâtre;
les petits cristaux de feldspath lamelleux qui s’y trouvent
disséminés, sont de couleur verte, et paraissent être mélangés
de la matière verte ; il en est même beaucoup qui ‘sè trouvent à crm«
l ’état stéatiteux, et qui rappellent les cristaux des granités de steallle"x'
Karlsbad, en Bohème, ceux des porphyres de Gieshübél, non
4oin de Dresde, et d’un assez grand nombre de lieux différons.