nids de quarz plus ou moins nombreux. Ces roches, qui se lient
avec les amphibolites schistoïdes, paraissent être subordonnées
au micaschiste et au schiste argileux.
En résumant les faits que nous venons de rassembler sur la
composition minéralogique de la contrée de Neusohl, nous
voyons qu’à partir des hautes montagnes qui sont composées
de granités, micaschistes, schistes argileux, etc., subordonnés
les uns aux autres, pages 454, 458, 472 , on trouve :
1° Des dépôts plus ou moins considérables de grauwackes
grossières et schisteuses, pages 432, 455, 456 auxquels sont subordonnées
des roches amygdaloïdes et porphyroïdes , pages
438, 454, et où se trouvent des amas métalliques plus ou moins
considérables, page 435.
2° Des masses très-considérables, composées de couches alternatives
de calcaire compacte ou subsaecaroïde, et de grauwackes
schisteuses souvent très-fines, pages 430, 446, qui renferment
quelquefois des débris organiques, page 452.
3° Des roches arénacées quarzeuses, qui souvent se lient avec
les grauwackes grossières ou schisteuses, au point de former,
en quelque sorte, une même masse avec elles, pages 430, 456,
459. Elles renferment en quelques points des nids ou veines
de gypse fibreux, pag. 470, et paraissent être appuyés, à
Neusohl, sur les montagnes composées de calcaire et de grauwackes
schisteuses, page 431.
4° Des masses de calcaire compacte seul, au milieu desquelles
on ne trouve plus de grauwackes schisteuses, pag. 431,438,443
et qui renferment des nids de matières siliceuses, pag. 431, 469.
Ces calcaires paraissent être appuyés sur les roches arénacées
quarzeuses précédentes, pag. 431.
5° Des calcaires, ou plutôt des sables calcarifères, renfermant
des nummulites, qui se trouvent au-dessus des roches précédentes,
pag. 444. Ils couvrent à Lipcse un espace peu étendu,
dans un petit bassin entouré-de-montagnes, et paraissent être en
rapport avec des dépôts de même genre qu’on trouve dans la
vallée de Liptô. Les parties inférieures des ces dépôts, qui
probablement ne renferment pas de coquilles, paraissenudevoir
être rapportées à la grande formation de molasse ; les parties
coquillières, qui se trouvent à la surface, semblent devoir
appartenir à la formation des calcaires grossiers parisiens, ou
à celle des collines subapennines.
6° Enfin, des conglomérats de trachyte et de ponce, pages
446,447, 460, 467, qui sont visiblement appuyés sur les masses
de calcaire et de grauwacke, pages 461,464, et qui se rattachent,
les uns au groupe trachytique de Schemnitz, les autres à celui
de Kremnitz.
Tel est l’ensemble auquel les faits paraissent conduire , et que
nous avons représenté par la coupe idéale,/?/. !,/%•. h