
on eu a vu, dit-on, des indices en plusieurs points, etonena
tenté l’exploitation ; mais on les a presque aussitôt abandonnés,
parce qu’ils n’ont pas paru assez importans. -
N’étant pas allé plus loin que Lipcse par. cette route, je décrirai
maintenant les observations que j’ai pu faire dans-une excursion
à H radek, P o jn ik et L ïb etk en , avant de rassembler
les renseignemens que j’ai pu me procurer sur la partie supé-
Escunion t rieure de la vallée de Gran. Pour aller de Neusohl à Hradek,
iitadek. ^ trouye au il faut traverser la masse des prontagnes
qui bordent à pic la rivière de Gran, On ne trouve alors pendant
long-temps, jusqu’à ce qu’on soit parvenu au sommet, que .des
Calcaire ei roches calcaires à structure entrelacée on feuilletée, composées
gnmwacke. ^ interrompUS de calcaire compacte, séparés les uns
des autres par une matière schisteuse peu abondante, page 450.
Il y en a de diverses variétés, les uns grisâtres ou noirâtres, les
autres rouges ; ça et là on rencontre des masses qui sont extrê--
mement schisteuses, et ont leurs feuillets très-minces, parfaitement
plans. Arrivé vers le sommet, on trouve, avant de descendre
sur le revers, du coté de Hradek, une roche arenacee
jaunâtre, très-micacée,-presque terreuse; plus bas, on rencontre
de nouveau le calcaire qui plonge au nord-nord-ouest, sous
l’angle- de 35 degrés; puis on parvient à une autre couche de
roche arénacée, plus fine, très-schisteuse, qui plonge de la
même manière ; plus bas, on retrouve des calcaires noirs schisteux,
dans la même stratification.
CongiomAaisdc En continuant de descendre vers le grand bassin de Hradek,
trachyie. vo;t que quelques collines, on commence à rencontrer
une grande quantité de cailloux roulés de trachyte de diverses
variétés, et on perd tout-à-fait le calcaire; on ne le retrouve
qu’auprès de Hradek, à la gauche de la vallee, où if
forme une butte peu élevée, liée avec la masse qu’on vienft'de
traverser. Ala droite du ruisseau,on reconnaît distinctement que
tout le terrain est formé par les conglomérats trachytiques, sur
lesquels on vient de passer, et d’où proviennent par Conséquent
les fragmens de trachyte qui couvrent les champs. La batte du
château, où j’arrivai bientôt chez M.Beniczki , en est aussi entièrement
composée; mais, à la partie supérieure, où l’on voit
la roche à nu c’est déjà un conglomérat ponceux.
En général, toutes les collines, aux environs de Hradek, sont
formées de conglomérats trachy tiques, et surtout de conglomérats
ponceux. Mais ils paraissent avoir été remaniés à la surface,
où ils sont mélangés et recouverts de sable et de débris. Sur les
pentes de la butte du château , j’ai vu dans ces’ sables des cailloux
de granité et de calcaire, mélangés avec les débris de conglomérats
de trachyte; il y existe aussi des fragmens de manganèse
oxydés, dont les uns sont noirs, à cassure terreuse, les
autres d’un éclat métallique fil est probable que cette substance
provient des masses calcaires sur lesquelles les conglomérats
sont appuyés.
Dans le fond de la plaine, il existe des sources d’eau acide,
qui sortent du milieu de la prairie, où elles forment des petites
buttes.de tuf calcaire, qui en élèvent successivement le niveau;
mais on remarque que, lorsque ces dépôts sont parvenus dans
un point à une certaine épaisseur, qui est probablement la hauteur
de l’eau à la source, l ’écoulement s’arrête à ce point, et
l’eau va se faire jour dans quelque autre partie de la prairie. A
l’exception de ces endroits bas, qui sont remplis de dépôts terreux
couverts d’une végétation plus ou moins forte, on rencontre
partout les conglomérats trachy tiques etles sables qui
les recouvrent. Au village de Csereny, les collines présentent à