des perlites que paraissent évidemment se trouver les masses
de porphyre molaire qui existent à l’extre'mite' de la vallée de
Glasshütte. Enfin, viennent les conglomérats ponceux qui, d’une
part, sont adossés sur les perlites, et de l’autre, reposent sur
les flancs des montagnes de porphyre trachy tique, comme vraisemblablement
aussi sur celles de porphyre molaire. Tel est,
dans ce qu’il y a de plus général, l ’ordre de succession .que suivent
les diverses roches qu’on trouve en parcourant les environs
de .Glasshütte, et que j’ai représentées dans la coupe idéale
p l. § ,fig . II et dans les coupes p i. lU fig 1 et 2. Cette partie de
la contrée de -Schemnitz est .une des plus instructives que j’aie
rencontrées pendant tout mon voyage en Hongrie, sous le rapport
de l’étude du terrain trachytique, soit dans la nature, soit
dans les relations mutuelles des différentes roches qui le composent,
ou enfin dan s-ses relations avec le terrain de siénite et
degmnstein porphyrique.
ROUTE DE GLASSHÜTTE A SCHEMNITZ PAR LA MONTAGNE DE
.SZALLAS,;
Nous, avons déjà dit qu’il était indispensable pour le géologue
de parcourir les deux routes qui établissent la communication
entre Schemnitz et Glasshütte, parce qu’il existe sur l ’une et
sur l’autre des circonstances particulières, qu’il est important
d’étudier. Nous allons donc maintenant rentrer à Schemnitz par
la montagne de Szallas , afin de faire connaître le peu d’observations
que j’ai pu recueillir dans cette partie.
En partant de Glasshütte, il faut remonter la vallée jusque
vers le; moulin que nous avons déjà cité page 31fi; on prend
alors, à la gauche du ruisseau, un petit chemin de pied qui s’é-
ENV1RONS D E SCHEMNITZ, Montagne <Jc Szallas. 545
leve dans la montagne. Dès ce moment, on quitte les masses
calcaires et on rencontre des micaschistes passant au gneiss; ils
se trouvent précisément sur la direction de ceux que nous
avons observés en descendant la vallée de Glasshütte, et doivent
nécessairement en faire partie. C’est la seule roche qu’on trouve
jusqu’à ce qu’on soit parvenu au sommet d’une montagne, au-
delà de laquelle il faut descendre pour remonter ensuite. On
aperçoit alors, à main droite.de grands rochers de quarz (ce sont
sans doute ceux dont a parlé M. Becker, Journal einer Reise,
page 13 ), qui paraissent faire partie d’une couche, mais dont
il ne m’a pas été possible de reconnaître la stratification. Peu après
on rencontre des roches calcaréo-quarzeuses, d’une légère teinte
verdâtre, qui ont beaucoup d’analogie avec les calcaires verdâtres
micacés, mélangés de quarz, que nous avons vus sous
les micaschistes de la vallée de Glasshqtte. On retrouve encore
le gneîss au-delà; mais bientôt on rencontre un grand nombre
de blocs d’un calcaire gris, analogue à celui que nous avons
cité page 283, et, de plus, beaucoup de fragmens de grau-
wacke schisteuse noire (Grauwackenschiefer, Wern.; XJeher-
gangs Thonschiefer, Haussmann; P h ïlla d e micacé, Brong. ).
Le terrain se couvre de débris terreux, qui empêchent de reconnaître
la nature des roches en place; mais on arrive alors au
point le plus élevé de la route, à environ 710 mètres *; et, en se
* 19 juin 1.818.
Sur la Montagne,
à 3 heures.
Montagne
au-dessus de la route.
( Hauteur du baromètre.. . . . . j7o5mflI*
< Température. . . . . . . . . . . 20Sr*5.
( Beau temps.
| Hauteur du baromètre. . . . . 702m^*
< Température. . . . . . . . . . 20§r*^
( Beau temps.
( Voyez la suite de la note à la page suivante, )
44
Mica sc hi te.!
Boches de
quarz.
Calcaire.1
Grauwacke
schisteuse.
T. h