travaux, relativement aux collines environnantes. Heureusement
u est de toute e'vidence, vu le peu de profondeur des galeries,
que la masse salifère ne peut être recouverte ici que par le na-
gelflue. Mais cette circonstance paraît être purement accidentelle.;
car le directeur de rétablissement, M. Schenk, m’assura,
et plusieurs personnes me l’ont encore confirme' à Hallein et à
Salzburg,.qu’en plusieurs points on trouvait, au-dessus de la
masse salifère, des calcaires particuliers, différens de ceux qui
composent les hautes montagnes; qu’il existait ensuite des couches
de grès,.appliquées sur le calcaire en gisement différent,
et sauvent transgressif ( cibweichende und übergreifende la-
gerimg ); et qu’enfin le nagelflue était encore en gisement different
et transgressif, par rapport au grès. Ce n’est que dans le
cas où le grès et le calcaire viennent à manquer, que ce conglomérat
repose immédiatement sur la masse salifère : c’.est ce qui
a lieu aux environs de Berchtesgaden.
Telle est aussi a peu près l ’opinion de M. de Buch; car ce
savantgéologue,, dont j’ai eu souvent l’occasion de vérifier l’exactitude
dans ses observations, a reconnu des couches -calcaires
appliquées immédiatement sur la masse salifère, dans les montagnes
de Halstadt, Aussee et Yschel, qui paraissent évidemment
liees avec celles qui nous occupent, et qui se trouvent à
peu de distance sur les .frontières de l ’Autriche. Il en ci-te surtout
un exemple positif sur le Tôrringer Berge, non loin du
Rothen Capette , où il a vu directement mn-.e couche puissante
de calcaire reposer sur le gypse, qui couvre, dans cette contrée,
la masse de .sel de couleur rouge *, Il n’y a, ce me semble, de
* De.Euch. -GeçffaastichetB^obaciungea, .lani. i ;, jpag. 53a.
R O U T E D E PARTS M V IE N N E ; 107
différence entre les; opinions; de M. de Burh et celles dîes officiers,
des mines,, qui résident surfes lieux, qu’en- ee que ce- savant
géologue paraît porté à considérer les calcaires, inferieurs et supérieurs,
comme étant de même nature,, et appartenant tous
deux au, calcaire- alpin ;. tandis qne les mineurs- les regardent
comme étant d’espèces différentes.
En sortant de Berchtesgaden,. je me dirigeai.sur Hallein-.. Les;
montagnes qui séparent la vallée d’Aliie de-celles; de Salza, sont
encore composées-de calcaire ; mais ici ils; sont toufr-à-fait compactes
dans la, cassure ,. et ne présentent plus, le grain fin.sub-
saccaroïde de ceux que nous avons rencontrés dans les-montagnes,
depuis Itzel jusqu’à Berchtesgaden.. Ea mass» générale est;
de couleur grise;, mais on rencontre çà> et là des; couches de
couleur rouge plus-ou moins-foncé, plus ou moins épaisses, et
qui renferment des; nids ou des veines de jaspe rouge. Toute la
masse-est traversée par de nombreuses veines, de calcaire spa-
thique. Ges couches-de couleur rouge alternent avec oellesde;
couleur grise, et me paraissent; ainsi.se trouver à là profondeur
comme à la surface. J’arrivai directement à Dürrnberg y 1 où je
savais, que se-trouvait l’entrée des galeries ;-mais je fus obligé
d-allèr a Hallein, pour obtenir du.directeur la permission de les-
visiter. Derrière béglise de Dürrnberg, la masse calcaire estcou-
péeà pici et on voit avec facilité l’inclinaisomet la> nature descouches,
qui plongent ici ,T au nord-, sous l’angle de 30d. Gette-
masse calcaire est aussi de couleur rouge ; mais il^y- a des. parties
qui sont complètement blanches^ sans pour cela former de
couches.; distinctes. La partie supérieure de la, niasse est; remplie
de coquilles, dont le test a disparu, et qui m’offtenti, par conséquent,
que le moule de l’empreinte extérieure : ce-sont des;
térebratulès, mais d’une espèce particulière, et qui appartiea