
en general tellement stratifiées, que les couches plongent vers*
l’ouest ou le nord-ouest. Cette observation coçibinée avec
quelques autres, conduit à penser.que ces masses-de micaschiste
sont partout entourées comme d’un manteau, par les roches
de grünstein. En effet, si on part du sommet du Szallas pour se
diriger à l’est, vers le bassin de Schemnitz, on, arrive bientôt
sur des grünstein porphyriques, dont les couches plongent à
l ’est ;. si on marche au nord-est, vers les pentes qui bordent le
haut de la vallée de Glasshiitte, on retrouve les mêmes roches
qui semblent plonger au nord-est; enfinen. descendant vers
le sud, et visitant autant que possible les pentes qui forment le
haut de la vallée d’Eisenbach „on croit reconnaître des couches
de grünstein porphyrique, qui plongent directement au sud,,
tandis qu’en d’autres points,. où la masse de micaschiste est tellement
placée que ses pentes doivent être tournées précisément
au sud-est,, on reconnaît des couches de grünstein qui plongent
vers ce point de l’horizon : mais ces observations méritent d’être
constatées par des recherches plus détaillées que celles que j ’ai
pu faire au. milieu d’une contrée si difficile à parcourir.
En allant du Szallas vers Schemnitz par le chemin ordinaire,,
on marche constamment sur des grünstein porphyriques; mais,
à l’exception de quelques points, il est très-difficile de voir quelques
roches en place,. parce que tout est couvert de terre et de
débris. On vient passer au pied du Schobobnerberg, qui s’élève
à environ 915 mètres*, et qui est encore composé de grün-
* 9 Juin 1818.
ç Hauteur du baromètre. . . . . 688 milI°
Sommet du Schnobob-S Température. . . . . ............. 6?r,5
nerberg^ à 1 x heures. \ Temps couvert.
( Yent du Nord très-fort.
Stem porphyriques, parmi lesquels, surtout vers le sommet,
on trouve des variétés oh la pâte est un feldspath compacte
presque pur. Après avoir dépassé cette montagne, on arrive au
col de l’étang de la ville, et on rejoint la grande route de Ho-
dritz et d’Eisenbach que nous ayons déjà parcourue, page 271.
De s MONTAGNES QUI BORDENT L E BA S S IN UE SCHEM NITZ AU SU D.
Nous venons de voir dans les trois excursions précédentes les
parties les plus intéressantes de la contrée de Schemnitz, par
les données qu’elles fournissent à l’étude de sa constitution minérale.
Celles qui nous restent maintenant à parcourir n’offrent
pas, à beaucoup près,.autant de circonstances importantes, et
il nous suffira d’indiquer, en général, leur nature. Les montagnes
qui s’élèvent au sud et au sud-est, derrière la ville, sont
encore composées de grünstein porphyrique de diverses variétés,
les unes solides, les autres terreuses, qui se lient, par le
Paradeisberg, avec toutes celles que nous avons vues dans la
vallée de Hodritz, se prolongent dans les montagnes de Vis-
zoka, que nous avons déjà indiquées page 309, et s’étendent
à l’est jusqu’au pied de la montagne de Szitna. Le même terrain
( Hauteur du baromètre. . . . . 7i6m^*
Schemnitz,à 2 heures. { Température............................ § f c
) temps couvert,
!t Vent du Nord. Ü Hauteur É du Ü baromètre;.......... . . . . . 747min. .
Vent du, Nord.